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ARe

nent, corome 2.),

(fig.

4.5.

nO.

2.)

du

centre

du

foleil,

.&

qui pénétrantdans [a partie inférieure de la goutte,

{Olllfrent, ainfi que 'nOllS l'avons -klppo{é, dellx ré–

f1exions

&

deux réfrafuons,

&

entrent dans l'reil par

·des lignes pareilles el. celle qui eft marquée par 67,

(fig.

'4.7. )

nous trouvons que les rayons que l'Gn

peut reaarder comme efficaces , par exemple 67,

formentavec la liane 86 tirée du centre du {oleil ,

un angle &67 d'enoviron 52. d : d'ou il s'enftlit que le

.r ayon efficace qlli part de la parrie la plüs élevée dn

;{oleil , rait avec la meme ligne 86 un angle moindre

'de 16' ;

&

celni qui vient de la parrie inférieure , un

-angle plus grand de 16'.

.

Imaginons donc que

A B CD E F

{oit

la rolite du

'rayon efficace depuis la parrie la plus élevée du {o–

leil jlúqu'a l'reil

F,

l'angle 86

F

{era d'environ 51

d

-&

44'. De meme íi

G H 1 K L M

eft la route d'un

rayon efficace qui part de la partie infériellre du {o–

leil

&

abourit el. l'reil, l'engle 86

M

approche de )2d

&16'.

Comme il ya pluíieurs rayons efficaces outre ceux

qui partent du centre du {oleil, ce que nous avons dit

de l'ombre {ouffre quelque exception ; car des trois

rayonsqui {ont tracés

(fig.

4.5.

nO.

2..

&

46.)

il n'ya

~ue

les deux extremes qui ayent de l'ombre el. leue

coté extérieur.

A l'égard de la quantité de lumiere, c'eft- a -dire

du faifceau de rayons qui {e réuniifent dans un cer–

tain point, par exemple , dans le point de réflexion

des rayons efficaces , on peut le regarder,comme un

corps lumínellX terminé par l'ombre. Au refte il faut

remarquer que ju(qu'ici nous avons (uppo(é que tous

les rayons de lumiere {e rompoient egalement; ce

'luí n011S a fait trouver les angles de 41 d 30'

&

de

52.'. Mais les dilférens rayons qui parviennent ainíi

ju(qu'el. ['reil, [ont de diverfes couleurs, c'eft-el.-dire

propres a exciter en nous I'idée de dilféremes

cou~

leurs,

&

par con(équent ces rayons (ont dilférem–

ment rompus de l'eau dans l'air, quoiqu'ils tombent

de la meme maniere {ur tme {urface refrangible: car

on (ait que les rayons rouges , par exemple , {ouffrent

moins de réfraélion que les rayons jaunes , ceux - ci

moinsque les bleus, les bleus moins que les violets,

&

ainú des autres.

Yoye{

COULEUR.

Il {uit de ce 9u'on vient de dire, que les rayons

dilférens ou hét<::rogenes (e {éparent les uns des au–

tres

&

prennent dilférentes routes,

&

que cellX qui

font homogenes {e réuniífent

&

abouriífent au meme

endroit. Les angles de 41 d 30'

&

de pd, ne (ont que

ponr les rayons d'une moyenne refrangibilité , c'eft–

a-dire qui en {e rompant s'approchent de la perpen–

diculaire

ph~s

que les rayons

~ouges,

mais n:t0ins que

les rayons vJOlets :

&

de la Vlent que le pomt lumi–

neux de la goutte Ol! {e fait la réfraEhon, paroit bor–

dé de dilférentes couleurs, c'eíl-el.-dire , que le rou–

ge, le verd

&

le bleu, naiífent des dilférens n/yons

rouges, verds

&

bleus du (oleil, que les dilférentes

gouttes tran(mettent el. l'reil; comme il arrive lorf–

qu'on

regard~

des objets éelairés a-travers un prif–

me.

Voye{

PRISME.

Telles (ont les couleurs qu'un{eul globule de pluie

doit repré{enter a l'reil: d'oil il s'en(uit qu'un grand

nombre de ces petits globules venant

a

(e répandre

dans l'air, y fera appercevoir dilférentes couleurs

pourvt'¡ qu'ils (oient tellement di(po(és que les

rayon~

efficaces puiífent alfeéler l'reil; car ces rayons ain{l

difpofés, formeront un

are-en-ciel.

. Pour déterminer maintenant <p,lelle doit etre cette

d¡(poíition, fuppo(ons une ligne droite tirée du cen–

tre du (oleil

a

l'reil du {peélateur, telle que

V X

(fig.

4 6. )

que nous appellerons

ligne

d'aJPeEl:

comme

elle part d'un point extremement éloigné , on peut

la {uppo{er parallele aux autreslignes tirées du meme

point~

or on fait qu'une ligne droite

qui

,oupe deux

ARe

paralIe1es , forme des angles alternes égaux.

P"oyet

ALTERNE.

.

Imaginons donc

\il'l

nombre indélini de lignes

ti...

rées de l'reil du (peélateur el. l'endroit oppofé au fo–

leil 011(ont des gouetes de pluie, lefc¡uelles forment

dilférens angles avee la ligne d'a(peél , égaux atlX an–

gles de réfraélion des dilférens rayons refrangibles,

par exemple, des angles de 41 d 46' ,

&

de 41 d 30' ,

&

de 41d 40' , ces lignes rombant (ur des gouetesde

pluie éelairées du foleil , formeront des angles de

rneme grandeur avec les rayons tirés du centre du

foleil aux memes gouttes ; de {orte que les lignes ainíi

tirées de ['reil, repréfenteront les rayons qui occa'–

íionnent la (emation de dilférentes couleurs.

Celle, Rar exemple, qui forme un angle de 41d

>46' , repre{entera les rayons les moins refrangibles

ou rouges des dilférentes gouttes ;

&

cene de 4

1

d

40' , les rayons violets qui {om les moins refrangi..

bIes. On trouvera les couleurs intermédiaires

&

!eursrefrangibilités dansl'e(pace intermédiaire.

Voy.

ROUGE.

On (ait que l'céil étant placé au{ommet d'un cone;

voit les objets (ur {a {urface comme

s'ils

étoient dans

un cerele , au moins lor{que ces objets {ont aífez éloi–

gnés de lui: car quand dilférens objets {ont a une

diftance aífez confidérable de l'reil , ils paroiifent

~tre

a

la meme diftance. Nous en avons donné la

raifon dans l'artiele A PPAR

E

NT ; d'oll il s'enfuit

qu'un grand nombre d'objets ainíi di{po{és , par01-

tront rangés dans un cercle (ur la {urface du cone.

Or l'reil de notre {peélateur eft ici au {ommet com–

mun de pluúeurs cones formés par les dilférentes

e(peces de rayons efficaces

&

la ligne d'a(peél. SLlf

la fmface de celui dont l'angle au (ommet eft le

plus grand,

&

qtú contient tous les autres, {ont ces

gouttes ou parries de gouttes qui paroiífent rouges ;

les gouttes de coutem de pompre, font fur la fuper–

flcie du cone qlÚ forme le plus petit angle

a

ron (om–

met;

&

le bleu , le verd,

&e.

{ont dans les cones in–

termédiaires.

11

s'en{uit done qtle les dilférentes e{.

peces de gouttes doivent paroitre comme

fi

elles

étoient difpo{ées dans autant de bandes ou arcs co–

lorés , comme on le voit dans l'

are-m-cielo

M. Nemon explique cela d'une maniere plus{cien.

tifiqtle,

&

donne anx angles des valeurs un peu di1fé–

rentes. Suppo(ons, dit-il, que O

( fig.

48. )

{oit l'reit

du {peélatenr,

&

O Pune ligne parallele auxrayons

du {oleil ;

&

{oient

P

O

E

,

PO F

des angles de 40d

17', de 42.

d

2.' , qtle l'on {uppo(e tourner autour de

leur coté eommun O

P

:

ils décriront par les extré–

mités

E, F,

de leurs autres cotés O

E

&

O

F,

les

bords de ['

ar e-en-cielo

Car íi

E, F,

(ont des gonttes placées en quelqtle

endroit qtle ce {oit des (urfaces coniqtles décrites par

O

E,

O

F,

&

qtl'elles {oient éelairées par les rayons

du {oleil

S E, S F

; comme l'angle

S E

O eft égal

a

l'angle

P

O

E

qui eft de 40d 17', ce {era le plus arand

angle qtli puiífe

~tre

fait par la ligne

S E

&

p~r

les

rayons les plus refrangibles qui{ontrompus vers l'reil

apres une feule réflexion ;

&

par con(équent toutes

les gouttes qtlÍ fe trouvent {ur la ligne O

E,

enver–

ront el. l'reil dans la plus grande abondance poffible.

les rayons les plus refrangibles,

&

par ce moyen fe–

rom {entir le violet le plus foncé vers la région

Oll

elles (ont placées.

De meme l'angle

S F

O étant égal

a

l'angle

P

O

F

qui eft de 42. d 2.' , {era le plus grand angle {elon le–

quelles rayons les moins refrangibles puiifent {ortir

des gouttes apres tille {eule réfleJ..'ion ;

&

par con{é–

quent ces rayons {eront envoyés el. l'reil dans la plus

grande quantité poffible par les gouttes qui {e trou–

vent (ur la ligne O

F,

&

qtli produiront la {en{ation

du rouue le plus foncé en cet endroit.

Par

la

meme rauon les raY9ns

qui

ont des degréi