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354

A M E

de platTe qui fervent a former les figures qu'on jette

en bronze, ou autre métal.

Yoye{

NoyAU.

AME,

en Nrme

ti'

Artillerie,

eílle c1edans du cali–

bre, deptús

l'embOt~chure

jtúqu'a la

culaife. Yoye{

CANON .& NOYAU.

e

Q )

AME

d'un gros cordage

,

e

Marine.)

c'eíl un certain

nombre de fils ele carrets, qui [e mettent au müieu

de différens torons qui compo[ent le cordage; cela

s'appelle auffi la

mecltt. Yoye{

CABLE & CORDAGE.

Yoye{

FILS DE CAllRETS , TORON.

e

z)

AME; les

Artijiciers

appellent ainíi le trOLl coni–

que pratiqué dans le corps d'une fufée volante le

long de fon axe, pour que la flarnme s'y introduife

d'abord aKez avant pour la fOlltenir.

Yoye{

FUsÉE

VOLANTE.

AME,

en ttrme de Boiffilier;

c'eíl un morceau de

cuír qui forme dans 1 fouffiet une efpece de foupa–

pe, ,'luí y laii[e entrer l'air lorfqu'on écarte les deux

palettes du fouffiet, & I'y retient lorfqu'on les con–

prime l'une contre l'autre; ce qui oblige l'air con–

tenu dans la capacité de cette machine de paífer par

le tuyau de fer ou de cuivre , appellé

porte-vent

,

qui

le porte au lieu oll on le deiline.

Yoye{

SOUFFLET

DES ORGUES.

*

AME ou

dJieu ¿'un role de tllbac

;

c'eílle baton

autour duquelle tabac cordé eíl monté. Il fe dit auffi

des fetúlles de taba, dont on remplit aux ¡les ce que

l'on appelle

andouiltesde tabaco Yoye{ l'articleTABAC.

AMELANCHIER ,

f.

m. arbríifeau qui doit etre

rapporté au genre appellé

neJlier. Y.

NEFLIER.

e

I)

*

AMELIA, ville d'Italie, dans le Duché de Spo-

lete.

Long.

30.

4-

lal.

42.33.

.

AMÉLIORATION, [.

f.enDroit,

/ignifie l'accroif–

fement ou progres de la valeur & du prix d'tme cho- '

[e.

Yoye{

VALEUR. Ainíi

améliorer,

c'eíl augmenter

le revenu d'une chofe.

On en diílingue de pluíiturs [ortes,

d'indifpenfa–

bies , d'utiles

,

& de

voLupllIeufes.

Les

améliorations in–

difpenfables

[ont celles qui étoient abfolument nécef–

faires pour la confervation de la chofe. Les

llliüs

font celles qui n'ont fait qu'augmenter fa valeur ou

fon produit.

e

On tient compte a celui qui a fait les

unes ou Il!s autres, quoíqu'ü n'ellt pas commiffion

de les faire. ) Les

amélioralÍons voluptueufis

font cel–

les qui n'ajoí'ttent que des agrémens extérieurs a la

chofe, fans en augmenter le prix. On n'eíl pas obli–

gé de tenir compte de eeHes-la a celui qui les a fai–

tes fans pouvoir.

e

H)

A M E L I

o

R E R , verbe aél:if, s'entend ,

en

Jardinage

,

de la réparation qu'on fait a un ter–

rein élJtwé des fels néceífaires a la végétation ,

en le labourant bien, & l'éehauffant par d'excel–

lent fumier, pour l'engraiífer & le rendre meüleur.

Si c'eíl une terre túée ou tres - mauvaife, on fera

fOtúller

a

trois piés de profondeur dans toute l'éten–

due du terrein ; on enlevera la mauvaife terre, &

on y en fera apporter de meilleure. On peut faire

encore retourner les terres

a

n'ois piés de bas, en

commenc;:ant par un bout a faire une rigole de íix

piés de large, & de toute l'étendue du jardin ; on ré–

pandra dans le fond un lit de demi-pied de fumier

convenable a la nattue de la terre; on fera enfuite

eouvrir de terre le ñlmier, en obfervant de jetter

dans le fond la terre de deífus, qui eíl tOlljours la

meiHeure, & que l'on aura eu foin de mettre a parto

Par de femblables rigoles faites dans tout le terrein,

on rejoindra la premiere rigole par oll on avoit eom–

meneé, & on rendra cette terre plus vigoureufe, &

meme eela cOllte moins que d'en rapPQrter de nou–

velle, comme ü a été dit ci-deífus. Il fe trouveroit

un vuide a la derniere tranchée, fi le fumier c¡u'on a

répandu par-tout, & qui ne laiífe pas de hauifer les

trrres, ne ftlppléoit a ce défaut.

Si on trouvoit une terre tres-pierrel1fe, on la paf-

A

M E'

feroit a la groífe claie; mais fi c'étoient de groífes

pierres ou roches qlÚ fe rencontraífent par efpace ,

on

l~s

I?Oltrl'oi! laurer; elles ne nl1iroient point; elles

fervlrolent meme a la filtration des parties les plus

groffieres de la teITe, & a en détacher plus facile–

ment Les fels.

e [()

AMELIORISSEMENT,

f.

m. fe dit

dans tGrdre

de Malte,

dans le meme fens qu'on dit par tout ail–

lettrs

am¿liorauoll. Yoye{

AMELIORATION.

eH)

*

AMELPODI, 110m de quatre arbresqui croiifent

aux Indes.

Ray

qtú en parle, rapporte quelques-unes

de leurs propriétes: mais ils n'en donne d'autres def–

criptions que celles qui peuvent entrer dans des phra–

fes de Botaniqtle fort courtes. Il appelle , par exem–

pIe, le premier ,

arbor Indica acarpos ,jloribus umbella–

tis tetrapetalis,

&

ainfi des autres.

*

AMELSFELD, contrée de la TurqtlÍe en Euro–

pe , dans la parrie orientale de la Bo[nie, aux con–

ñns de la Servie, vers la riviere de Setniza.

AMEN, mOllzébreu ,

u{¡té dans l'Eglife a la fin de

V

toutes les prieres folemnelles dont il eíl la conclu-

'1

fion; il íignifiefiat; c'eíl-a-dire,

ainfl-foit, ainfl-foit-

il.

Les Hébreux avoient quatre fortes d'

amen;

I'un

entr'autres qtl'ils appelloient

l'amenjufle,

devoit en-e

accompagné de beaucoup d'attention & de devo–

tion; c'eH

I'amen

entendu dans le fens que nous ve–

nons de l'interpréter, lequel a pa([é dans toutes les

langues fans aucune altération.

Quelques Auteltrs prétendent qtle le mot

amen

n'ell:qu'un compofé des lettres initiales de ces mots ,

adonai

n~eLecl, ne~man,

pominus

r~x

fidelis

,

expref–

fion u/itee parrm les ltllfs, quand ils vouloient don–

ner dll poids

&

de l'autorité a ce qtl'ils difoient. En

effet, pour exprimer en abregé les mots

lON;'

,So

';''''N,

adona'i, meleck, neeman,

les Rabbins ne fe

fervent que des lettres initiales, '-[ui jointes enfemble

forment réellement le mot

lON,

amen.

Les Cabaliíles Juifs , en fuivant leur méthode de

chercher des fens cachés dans les mots, méthode

qtl'ils

appellentnotaricon,

forment avec le mot

amen

la phrafe entiere

adona'i melech neeman. l'oye{

No~

TARICON.

D'tUl autre coté, il eíl certain que le mot

amen

fe

trouvoit

da~s

la

lan~le hébr~i'que,

avant qt¡'jl

y

eltt

al! monde

nI

Cabale

nI

Cabal}il:es, comme on le voit

au Deutéronome,

cit. xrvij. v. zj. V.

CABALE,

&c.

La racine du mot

amen

eíl le verbe

aman,

leque!

au paffif fignifie

étre

vrai, fidele, conflant,

&c. d'olt

a été fait le nom

amen

qtli fignifie

vrai;

puis du nom

amen

on a fait une efpece d'adverbe affirmatif, qui

placé a la fin d'une phrafe ou d'une propofirion, fiO'ni–

fie qu'on

y

acquiefce, qu'elle eíl vraie, qtl'on en füu–

haite l'accompliírement,

&c.

Ainfi, dans le paífage

qtle nous venons de citer du Deutéronome, Moyfe

ordonnoit aux Levites de crier

a

haute voix au peu–

pIe:

maudit eellli 'lui taille ou jelle en flnte aUcune ima–

ge,

&c. & le peuple devoit répondre

amen;

c'eíl:-a–

dire,

ouí, 'llt'il lefoit, je

le

fouhaite

,j'y

confons.

Mais

au commencement d'une phrafe, comme

il

fe trouve

dans plufieurs paílapes du Nouveau-Teílament, iI

fignifie

vraiment, veritablemem.

Quand il eíl répété

deltx fois, comme ill'eíl toujOltrS dans S. Jean, ü a

I'efiet d'un fuperlatif, conformément au génie de la

langue Hébrai'que, & des deux langues dont elle eíl:

la mere, la Chaldalqtle & la Syriaqtle. C'eíl en ce

fens qu'on doit entendre ces paroles :

amen, amen,

dieo vobis.

Les Evangélilles ont confervé le mot hé–

breu

amen

dans lem grec, excepté S. Luc qui I'ex–

prime quelc¡uefois par

';A"B¡;~,

véritablement,

OH

.<tl ,

certainemenl.

e

G)

*

AMENACE,

f.

m.

mme dt voiturier.

qeíl tan–

tot l'aél:ion de tran(porter les marchandifes d'un ljeu

dans un autre ; tantot la qtmntité de marchandifei