Table of Contents Table of Contents
Previous Page  349 / 994 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 349 / 994 Next Page
Page Background

ALL

'Auvergné ,génétalité de Riom , éleél:ion de

Briolt~

de, au pié d'une montagne au-deífus de laquelle il

'y

a un g¡'and lac.

Lon.

2l.

:U.

lal.

45.

lO.

ALLEGRO ,

terme de Mifzque.

Ce mot écrit

-a

la

tete d'un air, défigne, dll lent au vlte, le troiíieme

des quatre principaux degrés de mouvemcnt établis

<lans la Mufique Italienne.

ALlegro

ell:

un adjeél:iffta–

lien qui fignifie

gai;

&

c'eíl: auffi l'expreillon d'un

mouvement gaÍ

&

animé, le plus vif de tous apres

le

prejlo. Vo)'e{

MOUVEMENT.

Le diminlltif

allegretto

indic¡ue une gaieté plus mo-

\

derée, un peu moins dc vivacité dans la me!i.lre.

(S)

ALLELUIA,oItALLELUIAH,oItHALLELUIAH,

expreffion de joie que 1'on chante ou c¡ue 1'0n recite

<lans l'Eglire

a

la fin de certaines parties de l'office

divino Ce mot eíl: Hébreu, ou p'lfttot compo{é de

dellx mots Hébrellx ; {avoir,

1S,:-t,

hallellt,

&

m,

Ja,

c¡ui eíl: l111e abbréviation du nom de Dieu

mi"l',

Jehova,

c¡ui tous deux fignifient

laudaa D omimun ;

en Corte qu'en notre Jangue,

alleluia

vent dire pro–

prcment

loiú{ le Súgneur.

S. Jérome prétencl que le dernier mot dont eíl:

"Compoie

aUe/uia,

n'eíl: point une abbréviation dn

¡¡om de D ieu, mais un de {es noms ineffables ; ce

<¡u'il prouve par diverS paífages de l'Ecriture ,

011

a

la plac.e de

l'lIldate D ominum,

comme nous li{ons

.Gans la ver{wn Latine, les Hébreux !i{ent

alMuia ;

:remarque qui (¡'inrume pas le fans c¡ue nons avons

éonné

a

ce moto

Le meme Pere eíl: le premier qui ait introduit le

mor

aUeluia

dans le {ervice de l'Eglife : pendant long–

tems on ne I'employ:oit c¡u'une {eule fois l'année

oans I'Egli{e Latine ; {avoir, le jour de Pac¡ues : mais

il étoit plus en u{age dans l'Egli{e Greque , OLl onJe

chantoit dans la pompe funebre des SS. comme S.

J érome le témoigne expreilementen parlant de celle

de {ainte Fabiole : cette cOlltume s'eíl: coniervée dans

cette Egli[e, 0/1 l'on chante meme l'

aLleluia

c¡uelc¡ue-

fois pendant le Careme.

.

S.

Gré~oire

le grand ordonna: qu'on le chante.:

roit de meme toute I'année dans l'Eg!i{e Latine; ce

qui donna lieu a c¡uelqlles per{onnes de lui reprocher

qu'il étoit trop attaché aux rits des Grecs ,

&

qll'ü

jntroduiíoit dans l'Egli{e de Rome les cerémonies de

celle ele Conflantinople : mais il ré'pondit c¡ue tel

avoit été autrefois l'uJage aRome , meme lorique le

Pape D amale, 'luí moumt en 384. introdniíit [a COll–

tume de chanter l'

aUeluia

dans tous les offices ele

l'année. Ce elecrct de S. Grégoire.hlt tellement rec;u

dans toute l'Egli{e d'Occident, c¡u'on y chantoit

['al–

¡eluia

memc elans l'office des Morts, comme l'a re–

marqué Éaronius dans la de{cription qu'il fait ele

l'enterniment de {ainte Raelegonele. On voit encere

<lans la Meífe Mofarabique, attribuée aS. Ifidore ele

Séville , cet introit de la Meífe des défunts :

Tu es

portio m¿a, D omine, allelrtia, in ter"í yiventium,

Illlelllia.

.

D ans la {uite l'Egli{e Romaine {upprima le chant

ele

I'alleluia

elans l'office

&

elans la Meífe eles Morts,

auffi-bien que depuis la Septuagéfime ju{qu'au gra"

duel de la Meífe elu Samedi-{aint,

&

elle y fubfu–

tua ces paroles,

taus tibi

,

Domine , rex fEternfE glo–

Tite;

comme on le pratique encore aujollrd'hlli. Et le

quatrieme Concile ele Tolede dans l'onzieme de {es

(;anons, en fit tille loi expreffe,qui a eté adoptee par

les autres Egli{es el'Occident.

S. Augufun dans ron Epitre

"9'

ad lannar.

re–

marque qu'on ne chantoit

l'alleluia

c¡ue le jour de

Paques

&

les cinquante jours {uivans, en íigne ele

joie ele la ré{urreél:ion ele

J

e{us-Chriíl::

&

Sozomenc

dit que elans l'Egli{e de Rome on ne le chantoit que

le jour de paques. Baronius,

&

le Cardinal Bona , (e

[ont dechaines contre cet Hiíl:orien pour avoir avan–

,é ce fait : mais M, de

Ya[ois d¡¡ns [es Notes

[urcet

Tome 1,

AtL

Auú~ur

'; mGnhe qu'il n'avoit fait c¡ue rapporter

l'u~

rage de fon fiecle. Dans la Meíf" Mo{arabic¡ue onle

chantoit apres l'évangile; mais non pas en tout tems;

an líeu que dans les autres Eglifes

011

le chantoit

comme on le fait encore, entre ['épitre

&

I'évan~

gile , c'eíl:-a-elire, au gradüe!. Sidoine Appollinaire

remarque que les fon;ats ou tameurs chantoient

a

haute voix

I'allelnia

,

comme un fignal ponr

s'exci~

.

ter

&

s'encourager a leur manreuvre.

Curvorum hinc

c11OT/lS

/¡elciariorunz

R:/ponfamib/ls ALLELUIA ripis,

Ad Chriftum leval amniC/lf/l celeufina :

Sic ,jic p(alltte

,

Muta

vel viator.

.C'étoit en ejfet la coutume des pren:icrs Chré–

tiens que de [anrulier leur travail par le chant eles

hymnes

&

eles p{eaumes. Bingham ,

orig. eccüjiaft.

tomo

VI. Lib. XlV.

c.

xj.

§.

4.

(G)

ALLELUJA,1:

111.

(Hi.Jl.

1/at.

)

en Latin

oxis,

her~

be

a

f1eur d'une {eule feuille en forme de cloche , on–

verte & elécoupée. Il [ort du calice

Ull

pifti[ 'luí eíl:

atta~he

au fonel de la f1eur comme un clou,

&

qui

devlent elans la (uite un ITuit membranew( , oblong,

&

divi{é le plus [ollvent en cine¡ loges qui s'ouvrent

chacune en elehors par une fente qui 'étenel depuis

I~

baLe elu fruit ju{qu'a la pointe. ChaCj11e loge con–

Ílent quelques [emences enveloppees chacune el'une

membrane é[aíl:iCj11e , qui la pouffe ordinairement

alfez 10inlor1C¡u'elle eíl: mlll·e. TOllrnefort,

Inj!.

r~i

lurh.

Va)'e{

PLANTE.

(J)

ALLELVIA, (

Jardin.

)

ox)'triphillon.

Cette plante

ne graine point,

&

ne fe multiplie c¡ue par de gran–

des trainailes on rejettons Cj11i [ortent ele ron ¡té

ele meme c¡u'il en iort elés violettes

&

des

margueri~

tes. On replante ces rejettons en Mars

&

Avril ,

&

on Jem donne un pelL el'ealL. Cette plante nOit na–

turellement dans les bois,

&

aime l'ombre.

(I()

L'ALLELUIA,

(Medecine.

)

eíl: d'une odeur agréa–

ble,

&

d'un goilt aigrelet : il eíl: bon pour eléfalté–

rer, pour cJlmer les ardeurs de la fievre, pou!' ra–

fralchir, pour purilier les humellrs : il fortilie le

creur, réfiíl:e aux venins.

On

s'en [ert en elécoruon,

ou bien on en fait boire le {uc depure.

*'

ALLEMAGNE, (

Géog.

) grand pays fitué al!

milieu ele l'Europe , avec titre ellEmpire; borné

a

l'eíl: par la Hongrie

&

la Pologne ; au nord par la

mer Baltic¡ue

&

le D anemarc ;

a

l'occident par les

Pays-bas, la France

&

[a Suilfe; au midi par les Al–

pes ou l'Italie ,

&

la Suilfe.

I!

a environ 240. licues

de la mer Baltique atL'I{ Alpes,

&

2.00. elu Rhin

a

la

Hongrie.

I!

eíl: clivi{é en neuf cercles , qui {ont

l'

Au–

triche ,

le

bas Rhin, le haut Rhin, la Baviere., la

haute Saxe, la baile Saxe , la Franconie , la Soua–

be,

&

la Weíl:phalic.

Lon.

23-3.7.

Lat. 46-55.

C'eíl:

un compo{é el'un granel nombre el'Etats {ou–

verains

&

libres, e¡uoique [ous un chef commun.

On conc;olte¡ue cette confunttion de o-ouvernement

établiífant elans un meme Empire une

i~ñnité

ele fron–

tieres elifférentes , {¡¡ppo{ant d'un lieu

a

un autre

eles lois différentes , des monnoies d'une autre e{pe–

ce, des elenrées appartenantes a des maitres diffé–

rens,

&c.

on conc;oit, dis-je,c¡ue toutes ces circoníl:an–

ces cloivent mettre beaucoup devariété elans le com–

merce. En voici cependant le général

&

le princi..;

pal

a

ob[ervcr. Pour encourager

[e~

filjets au com–

merc.e, l'Empcreur a établi le port fi'anc {ur la mer

Adriatic¡ue , par eles Compagnies tantot projettées,

tantot formées elans les Pays-bas ; par des privilé–

ges particllliers accorelés

a

I'Alltriche , a la Hongrie,

a

la Bohcme

(YO)'l{

COMPAG

TE

&

PORT ) , par

des Traités avec les Puiffances voiíines,

&

{ur-tOllt

par le Traite ele 17,8. avec la Porte, dans leCj11el

il ell: arreté que le commerce lera libre aux Alle–

manas

,lans l'Empire Ottoman; e¡ue depuis

Vidill

Nn