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AIG

trument. La pointe au lieud'etre triangulaire , comme

aux autres aigtúlles,

dI:

un cylindre applati dont

les cotés

[om

obtuso L'extrémité de la pointe ne pi–

que point; elle a un reil

a

quelques-lignes de

[a

poin–

te. On trouve une aiO'uille de cette forme, mais un

peu plus matérieIle , "dans Ambroife Paré

a

I'articl.e

du poínt doré pOIlr Les hU/líes.

J

e n'ai pas pu découvl"lr

~

qui I'on devoit

I~ p~rfeétion ~

I'application d.e cet

inílmment

a

l'operatlOn de

1

anevnfme. Savlard,

QbC

7.

décrit cette aiguille dans l'appareil préparé

.F0ur

I'opération d'unanevrilinc en 1691, & en parle

~mme

d'un infuument d'ufage ordinaire.

Voye{

ANEvRrsME.

M. Petit a ima&iné .lIle aiguille pour l'anevrifme

( Pi. XIX. fig.

3 . )

elle eí!: plate, large, & nn peu

courbée en S. Elle a vers

lit

pointe

<¡tú

eí!: mOll{[e

¿eux ouvertlrres dans lefquelles on fait pa{[er les

¿eux bouts d'un ruban compofé de u'ois ou quatre

hrins de fiJo Lorfque cette aiguille eí!: paífée [ous I'ar–

tere; on coupel'anfe du fil qu'elleportoit, &Ies deux

bOlltS

fe trouvent d'un felll coup d'aigtúlle placés

aux endroits

ou

il faut faire la ligature. Cette aiguille

convient aux anevrifmes faux; on ne peut pas s'en

fervir aux anevrifmes par dilatation, parce qu'il fau–

droit que la pointe de cette aiguille fUt plus large que

la poche,

afin

de porter d'un {eul coup les fils au líeu

Olt ille fallt; & en OlltJ"e il faudroit autant d'aiguilles

qu'il peut y avoir de degrés différens de dilatation.

Il

y aune

aigIlilLepOllr l'opératíonde lafifiuü

ti

L'anus ;

(PI. XXVI.fig.

z3. )

cette aiguilledoit etre d'un ar–

gent mOll & fort pliant: elle eí!: longue de fept pou–

ces, épai{[e d'une demi-ligne , large de deux Iignes

a

l'endroit de fa tete, & diminuant doucement pour [e

terminer en pointe.

I1

y a une ouverture ou chas de

(ept Iignes de longuenr

a

la tete de cet iní!:rument;

&

on pratique ftrrune de fes furfaces une rainurequi

commence

.a

quelques lignes de fon ouverture,

&

fi–

nit a quelques lignes de la pointe. L'ouverture fert en

cas de befoin a paífer un féton,

&

la rainure a con–

duire un bií!:ouri pour ouvrir un ftnus, ft on le juge

a

propos.

I1

faut auíli 5fue le Chirurgien porte dans fon étui

tine

aiguilLe

a

Jetons.

le

ne déíigne pas par-la un mau–

vais iní!:rument piquant & tranchant en forme de car–

relet, pour percer la peau dans l'opération du féton,

mais j'entends un íl:ylet d'argent boutonné par une de

fes extrémités,

&

ayant

a

I'autre un reíl ou ehas pro–

pre

a

porter une bandelette de linge effilée qu'on

nomme

fiton

,

pour entreterur la eommunication de

deux plaies.

Voye{

SÉTON

&

OPÉRATION

duJéton.

Comme il peut fe trouver des plaies c¡ui pereent

la cuiífe de part en part, il faut que le Chinrrgien ait

une aiguille fort longue; on la fait de deux pieces

qui ont chacune environ cinq pouees de longueur.

Une de ces pieees peut etre appellée

male,

& I'autre

fimelü:

eelle-la a fon extrémité antéricure bouton–

née,

&

fen autre extrémité eí!: en vis. La piece fe–

melle a un écrou dans fon extrémité antérieurc,

&

un reil ou chas

a

fon autre bout qui fert de tete

a

l'infrntment.

(Y)

*

Ce font les Couteliers c¡ui font ces aiguilles; el–

les fe forgent , s'émoulent,

&

fe poliffent comme les

autres ouvragesde ces

ouvriers.

Voye{ ¿'artide

Cou–

TELIER.

Al GU

1

LLE, iníl:ntment de

blallclziffiurs dt cire ;

c'eí!: un moreeau de fer long dont ils fe lervent pour

¿éboueher les trous de la greloiioire , lorfc/ue la cire

s'yarrete.

AIGUILLE,

terme

&

omiL de Guainier

;

cette aigtúlle

eí!: de la longlleur d'tm pouce; elle fe met dans le por–

te-aiguille,

&

(ert

a

I'ouvrier

a

faire les trous dans

fes ollvrages poury pofer les petits c10llsd'ornement.

DII rene

ell~

n'a rien de particulier dans fa forme,

ÚIlon que pomtue par tm bout, commc la plupart

AIG

des autres aiguilles, elle n'eí!: pas Ollvelie On percée

par I'aun·e.

l!

y a une petite

aiguille de Gantier

c¡ui n'eí!: pro–

prement, ni a cul rond, ni

a

cul long , mais dont la

pointe eí!: en tiers poillt; de maniere pourtant qu'une

des faces eí!: plus large que

les

deux

autres.La

rallon

de eette forme, c'eí!: que cette aigllille deí!:inée

a

coume des peaux extremement fines, c¡ui doivent

en'e coufues

¡\

points imperceptibles, étant faite pro–

prement enlangue, fend pltltotces pcaux qu'elle n'y

fait des trous, & permet tme couture íi fine qu'on le

veut.

Al GUI LLE

ti

dte

ou

a

clzeveux;

c'eí!: un morcean

d'acier, fer, léton, argent, or ,

&e.

poli & menu,

de quatre pouces de 10ngtlCur, ou environ, dont les

femmes fe [ervent pour arranger leurs cheveux

quand elles fe coeffent. Ces aiguilles ont la tete plate

&

pereée en longtleur, & la pointe peu piquante.

I1

n'eí!: pas néce{[aire de rendre raifon de cette forme_

AlGUILLE

a

rifeau;

c'eí!:"un morceau dc fer fendu

par les deux extrémités, dont on fe fert pour faire

les réCeaux fur lefquels les Pe=lquiers appliqllent les

tre{[es de cheveux pour monter leurs perntques.

V.

RÉSEAU.

AlGUILLE

a

embalLer

,

aro{[e aiguille de fer ou d'a–

cier, longue de cinq ou

K"I:

pouces, ronde par la te–

te , tranchante

&

a trois Cjuarres par la pointe.

Al GU

1

LLE

ti

matelas,

autre ef¡)ece d'aigllille de

dome ou qllinze pouces de longucur; les Tapiffiers

s'en [ervent pour piquer de ficelle leurs matelas, &

autres ouvrages.

AlGUILLE

a

empointer;

efpeces de carrelets alfez

longs dont les Marchands fe fervent pour arreter

avec du gros

fil

ou de la ficelIe les pbs des pieees d'é–

toffe.

AlGUILLE

flrvant

a

faire Les fiLets ou rifeaux defi–

eelle, corde, cordorzet,

&

dont on fl flrt pour pécher ,

chaffir,

&

finmr Les baies des ¡eux de paulme,

eft pOlrr

les grands ouvrages a mailles larges , une piece de

bois, & pour les petits une piece de fer terminée en

pointe obtufe par une de fes extrémités A

(fig.

l.

PLanche du Paumier. )

& par l'aut'e en fourchette fur

laquelle on monte la ficelle ou le fil dont le fiJct doit

etre compofé. Cette aiguille a une ouvertllre vers fa

pointe dont les deux tiers (ont occupés par une lan–

guette cylinmique qui fe termine en pointe. Cette

langtlette doit etre dans le meme plan que l'aiguille

qtú eí!: plate. On attache en

D

extrémité inferieure

de la languette un bout de la fleelle dont on vellt

garnir l'aigtlille. Cette flcelle ainíi attachée eí!: con–

duite dans la fourchette C,

&

revient par l'aut:re

coté de I'aigtúlle embraíIer la languette

B ;

elle re–

tourne enfuite dans la fourchette d'011 elle

revient

eneore embra{[er la languette , mais du coté oppofé

a

fon premier tour, ainíi de fuite jufc¡u'a ce que l'ai–

guille en foit fllffifamment

~arnie.

Vcrye{

a

L'articl{;

FILET l'ufage de cette aiguille & comment on fabri–

que les fi1ets par fon moyen.

AIGUILLE,

,he{

les PiCjueurs d'¿mis, de tabatieres,

&c. eft une efpeee de petit poin<;on dont 011 fe fert

pour forer les pieces qu'onvellt picjUer. Elle eí!: trop

petite pour etre tenue entre les doigts; c'eí!: pour cela

c¡u'elle eftmontée ftrr une efpece de manche ou porte–

aiguilIe.Si

la

matiere

a

piqtlcr eí!: dure, on fupplée

a

I'aiguille par le foret ou le pen;oir.

VOyt{

PERC;:OIR.

AlGUILLE

a

Sellier;

c'eí!: une aiguille a quatre

quarres, dont les Selliers fe fervent pour coudre leurs

ollvrages; on l'appelle allffi

carrdet

a caufe de fa fi–

gure qui cí!: c¡uarrée :

il

y en a de grolles , de moyen–

nes & de fines, fuivant la délieate{[e

d~

I'ouvrage

aUqtlel on veut les employer.

Al GUILLE

de chafo,

morceau de fcr

(N fig.

ll.

Planche de Draperie.

)

ouvert d'un coté, d'un pié de

longueur, &.tarodé de l'autre de la meme longueur

~