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AGU

*

AGUTl TREVA

ou

AGOUTl TREVA, plante

oes Hles Mariannes ; fa feuille eíl: femblable

a

celles

d.e I'oranger, mais plus mince ; fa fleur eíl: cou–

verte d'une efvece de ro(ée; fon fnút eíl: gros,

couvert d'une ecorce rougeau-e,

&

contient des fe–

mences femblables

a

celles de la grenade , tranfpa–

l'Cntes, douces

&

a~éables

au

go~t.

Ray_

"AGYNNIENS

(TIldol.)

hérétiques, qui pamrent

environ I'an de J. C.

694.

lis ne prenoient point de

femmes,

&

prétendoient que Dieu n'étoit pas au–

teur du mariage. Ce mot vieqt d'" privatif

&

de

"MYV,

fimme. Prateol. (G)

*

AGYRTES, joüeurs de gobelets , farceurs,

faifeurs de tours de palfe-palfe ; voila ce que /i–

gnifie

agyrte,

&

c'étoit le nom que portoient,

&

(fue méritoient bien les Galles, pretres de Cybele.

AH

AH-AH,

(Jardinage. )

CLAIRE VOlE

ou

SAULT DE LOUP. On entend par ces mots

une ouverture de mur fans grille ,

&

a niveau

des allées avec un folfé au pié, ce qui étonne

&

fait crierah-ah. On prétend que c'eíl: Monfeigneur,

fils de Louis XIV , qui a inventé ce terme, en fe

promenant dans les jardins de Mendon.

(K)

" AHATE

de PaunclLO Recchi, (Hijloire nallttelle,

botani'lue.

)

arbre d'une groífeur médiocre, d'en–

viron vingt piés de haut. Son écorce eíl: fongueu–

fe

&

rouge en dedans. Son bois blanc

&

duro

Ses branches en petit nombre

&

couvertes d'tme

écorce-verte

&

cendrée. Sa racine ¡annatre, d'un

odeur forte ,

&

d'nn gOllt onélueux. Sa feuille

oblongue

&

femblable a celle du malacatijambou ;

froiífée dans la main , elle rencl une huile fans

ocleur. Sa fleur eíl: attachée par des péclicules aux

plus petites feuilles. Elle a !rois feuilles triangulai–

res, épailfes comme du (túr, blanches en dedans ,

vertes en delfus,

&

rendant I'ocleur du cuir brlué,

quand on les met au feu.

Le fruit fort des étamines de la fleur.

11

eíl: dans

fa maturité de la grolfeur d'un citron ordinaire,

verd

&

fuié par dehors ; blanc en dedans,

&

plein

d'une pIupe Jilcculente, d'un gOllt

&

d'une odeur

agréable. Ses femences font oblongues , unies,

hUfantes

&

enfermées dans des colfes. On le cueille

avant qu'il foit mllr,

&

il devient comme la nefle

dans la ferre Oll on le meto Cet arbre a été apporté

des Indes, aux i{les Philippines.

II

aime les climats

chauds.

Il

fleurit deux fois I'an, la premiere fois en

Avril. Ray lui attribue différente.s propriétés, ain/i

qu'aux feliílles

&

aux autres parties de I'arbre.

AHOUAI eíl: un genre de plante a fleur, com–

pofée d'une [eule fetúlle en forme d'entonnoir

&

découpée.

11

[ort du fond dn calice un piíl:i1 'luí

eft attaché an bas de la fleur comme un clon,

&

qui

devient dans la [uite un fruit charnu en for–

me de poire, qui renferme un noyau prefque trian–

gulaire, dans lequel

il

y a une amande. Tourne–

fort.

112ft

rei herb. app. VoyC{

PLANTE.

(1)

" A

H

O

Y

Al,

TIlevui Clujii, (Hijl. nato

1JOt. )

fruit dlrBrefil de la grolfeur de la chataigne, blanc,

&

de la figure a-peu-pres des tmfes d'eau.

Il

croIt

fur un arbre grand comme le poirier, dont l'écorce

eO: blanche , piquante

&

[uccluente ; la feuille lon–

gue de deux ou

trois

pouces , large de deux ,

IOlljOurS verte ;

&

la fleur monopétale , en en–

tonnoir, découpée en plu/ieurs parties;

&

du cali–

ce s'éleve un piilil <¡ui devient le fmit. Ce fruit

eft

1m poifon_

Lemery.

Millet en dillingue un autre, qui croit pareille–

ment en AI!'érique

&

qui n'eíl: pas moins .dange–

l~lX

;

.cm

cfu

quc I'arbre

<¡1(Í

le porte 'répand tm

cdeur

défagréable <¡uand on l'in,¡[e.

.

ÁHU

¡¡

AHU1Ll.E, bourg de France dans la Généra–

lité de Tours.

*

AHUN, petiteville de Francedans la haute-Mar–

che,Généralité de Moulins.

Long. 19 .38.lat.

49 .

.5.

*

AH US

ou

AHUIS, (

Geog.

)

ville maritime

de SlIéde, Principauté de Gothlande

&

terre de Blec–

kingie; elle eíl: fituée proche la mer Balrique.

Long.

32. l4. lato

.56.

A 1 A

J

AJACCIO.

(Géog_) Voye{ADIAZZO.

_" A

J

A N ,

(Glogr.)

nom général de la cote

onentale d'Afrique , cleptús Ma<7adoxojufqu'all cap

Guardafui fnr la pointe du détrgit de BabelmandeI.

*

AJAXTIES, fetes qu'on célébroit

a

Salamine

en l'honneur d'Ajax, fils de Telamon. C'efttout ce

<¡u on en fait.

AH,

(Géog.)

ville d'AlIemagne, dans la haute–

Bav e, fm lePar.

Long.

28.

.)0.

lato

48.

30.

*

AICHÉERA, un des fept dieux céleíl:es que

les Arabes adoroient, [elon M. d'Herbelot.

AICHSTAT,(Géog.)ville d'AlIema"ne danslaFran–

conie, fur la riviere Altmlu.

Long.

;8-4.)'

tat.49.

AlDE /ignifie

aj{tjlance ,fiGollrs 'lu'on prlte

ti

'luel–

'lu'un.

Il

/ignifie auffi quelquefois la perfonne meme

qLÚ prete ce fecours on cette affiftance ; ain/i dans

ce dernicr [ens , on dit

aide de campo Voye{

AlDE DE

CAMPo

Aide-major. Poye{

AlDE-MAJOR.

AlDE fe dit auffi en général de quiconque eft ad–

joint

a

un autre en fecond pour I'aider au befoin;

ainfi I'on dit en ce fens

aide

des cérémonies, d'un

oflicier qui affiO:e le grand-maitre ,

&

tient [a place

s'il eíl: abfent. On appelle allffi

aiaes

les gan;:ons qu'un

Chirurgien mene avec lui pour lui preter la main

dans quelque opération de con[équence. On appelle

ai~e

de cuifine

n~

cuifuúer en [econd, ou un gan;on

qlll fert a la cUl/ine.

A!DE,

en Droit Canon,

ou

Eglifi¡itcclUiale,

eft

une.......

Egliíe batie pour la commodité des paroiffiens, quand

. l'Eglife paroiffiale eíl: trop éloignée, on trop petite

ponr les contenir tons.

AmE, dans les anciennes cOlltumes, íignifie

un

Jidfide

en argent, que les valfaux ou een/itaires étoient

obligés de payeí- a leur Seigneur en certaines occa-.

fions particulIeres.

Aide

differe de

taxe

en ce que la taxe s'impore

dans qllelque befoin extraordinaire

&

preífant; all

lien que l'aide n'eíl: exigible <¡u'autant qu'elle eft

établie par la cOlltume,

&

dans le cas marqué par

la couulme ; de cette e[pece [ont les aides de relief

&

de cheveL

Voye{ aide-relief

&

aide-chevet.

On payoit une

aide

au Seigneur <¡uand il vouloít

acheter une terreo Mais

iI

n'en pouvoit exiger une

femblable qu'une fois en fa vie.

Ces

aides,

dans l'origine , étoient libres

&

volon–

taÍl-es ; e'eft pourquoi on les appelloit

droÍls de

COTll–

plaifill2ce_

Il

paroit que les Seigneurs ont impofé cette mar–

que de [ervitude

[m

leurs valfaux ,

a

l'exemple des

Patrons de l'ancienne Rome , qui recevoient des

. préfens de leurs c1iens

&

de lems affranchis , en cer–

taines occafions, comme pour doter leurs filies, ou

en certains jours folemnels comme le jom de leur '

naiífance.

Poye{

PATRON

&

CLIENT.

(G)

AmE,

en

terme de Jurifprudence /Jodale

,

[ont des

fecoms auxquels

les

vaífam{ , foit gentilshommes

I

Ol! ronlríers , font tenus envers leur Seigneur dans

quelques occafions particluieres , comme lor[qu'ü

marie [a filie ou fait recevoir ron fils chevalier , ou

l

<¡u'il eíl: pl'i[onnier de guerre ; ce qu,i'fait trois fortes

• d1aides,l'aide de uzariage,l'aide dechevalerie,

&

l'aide de

ranfon.

On appelle d'un nom COmmUl) ces

trois

fortes

d'aides,

aidHh'Yet,'l,uia capitaté domino debelllur,

- '.

L'aid"