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AGE

fet par fon mOllvcmcnt afrllel , ou par fa tendance

au mouvemcnt.

Voye{

PUISSANCE & ACTION.e O )

AGENT

&-

PATlENT, e

Jllrifprud.)

fe dit dans le

Droit cofltumier d'Angleterre de cehú 011 ele celle

qui fe fait ou 'lui fe

do~ne qt~el'llle

ch?fe

~

foi-meme

i

de forte qll'il eíl: tout

a

la fOlS & cehu ql1l fatt 011

Cj1ll

donne la chofe, & cehú

11

qui elle eíl: donnée , ou

11

qui elle eíl: faite. Telle eíl:, par excmple '.une fC?lnle

~lIand

elle s'affigne

a

elle- m.::me fa dot fur partle de

1

héritage de fon mari. eH)

AGENT fe dit auffi de celni qtú eíl: commis pour

avoir foin des aff.1.ires d'un Prince Otl de qttelque

Corps , ou d'lIn Particulier. Dans ce fens

Agmt

eíl:

la meme chofe que

Députi

,

Procureur, Syndic, Fac–

ter/ro Voye{

DÉPUTE:, SYl'IDIC ,

&c.

En Angletene parmi les Officiers de l'Echiquier ,

il Y a quatre Agens pOU!' les taxes & impots.

V-oye{

T AXE, ECHIQUIER.

AGENT,

en terme de Négociation,

eíl: une perfonne

au fervice d'un Prince ou d'une République , 'lui

veille fUI les affaires de fon mairre afin qu'elles foient

expédiées. Les

Agens

n'ont point de Lettres de créan–

ce , mais fimplement de recommenelation; on ne leur

donne pas audiencecomme aux Envoyés

&

alL"\: Ré–

fidens: mais il [am qu'ils s'aelrefi'ent

a

un Secrétaire

el'Etat ,ou tel autre Miniíl:re chargé de quelqtle Dé–

partement. Ils oe joiiifi'ent pas non plus eles Privilé–

"'es que le Droit des Gens donne auxAmbaffadeurs,

~lIX

Envoyés

&

aux Réíidens.

Diél. de

Furetiere.

AGEOMETRIE , défaut 011 ignorance de Géo–

métrie , qlú fait qll'on s'écart:e dans

q~lelque

chofe

des principes

&

des regles de cette SClence.

Voye{

Gk.OMk.TRIE.

On1'appelle

autrementageometrifte;

ces deux mots

font llllrement Grecs,

'Ar''''P.'TP''''/tt.

&

'AY''''I'-'Tpitt.;

les

Anglois & quelCJ:les Ecrivains , les ont confervés tels

clll''ils [ont. e

o )

AGERATE,

ageratum,

e

H''.ft.

nat.)

plante dont

la fleur eíl:

1lI0nop~tale,

légumllleu[e, en forme de

tuyau par le bas,

&

divifée par le haut en deux le–

vrcs, dont la Ct¡périeure eíl: découpée en deux par–

ties ,

&

l'inférieure en trois: le pit1i1 qttÍ fort du ca–

liee devient un fmit oblong , membranem( , partagé

en deHx loges,& rempli de petites femences attachées

au placenta. Tournefort,

ilIJlit. reiherb. appendix. V.

PLANTE.

AGEl'tATOIDE, en Latin

ageratoides,

(HifI.

nat.)

genre de plante qui porte [es fleurs titr lllle petite t2te

t¡úte

en forme de demi-globe. Ces fleurs font compo–

[ées de fleurons d'tllle [eule feuille : les [emences

qtl'eHes produi[ent font comonnées par un anne¡:u

membraneux,

&

tiennent au fond d'un calice qui

cft

a

nudo

Polltederre differt. VIII. "Voye{

PLANTE.

(1)

"AGERON[A

Olt

ANGERONI A,

(Myth.)

Déefi'e du Silence: elle préftdoit nux confeils. On

avoit placé fa íl:atue dans le temple de la Volupté.

Elle eíl:repréfentée dans les monumens avec un doigt

fuI' la bOllche. Sa rete fe célébroit le

7.

1

Décembre.

.. AGESILAUS

,eMyth.)

premier nom dePluton.

*

AGETORION , e

Myth.

)

fete des Grecs dont il

eíl:faitmention dansHefychius, mais oul'on n'en ap–

prend que

le

nom.

*'

AGGERHUS , (

Gdog.

)

gouvernement de Nor–

vege , dont Anflo eíl: la eapitale.

AGGLUTINANS ,

ad~.

pris [ubíl:. e

~ed. )

Les

ag–

gllltinans

[ont la plllpart d une nature vi[qtleufe, c'eft–

a-dire, qtl'ils fe réduifent facilement en gelée ,

&

prennent une confiíl:anee gommeufe, d'ollleur vient

le nom d'

agglutinans

,

qtLÍ eíl: formé d'

ad

a,

&

gLuten,

gln.

Voye{

GLU & AGGLUTINATION.

Les

aggLrllillans

[ont des remedes forrifians,

&

dont l'dFet eíl: de réparer promptement les pel-res ,

en empatant les fluides , & en s'attachant aux foli–

des du (,OlpS; ainfi ils remplacent abondamment ce

AGG

173

que les afrior:.s vitales Ont commencé

a

détruire. Ces

l'I;:medes ne conviennent qu'allx gens affoiblis & épui–

fes par les remedes Lvacuans , la diete

&

les boil:'

fons trop aqtleufes , comme il arrive

a

ceux qui ont

eifuyé de longues

&

facheuf s maladies.

ün doit diviler

les agglllliTl,zlIs

en deux c1affes. La

premiere compr<!nd les alimens bien nourriffans

&

emp3tant les parries acres des fhúdes : tels font' les

gelées en général , comme c Hes de come de ccrf

de mou de veau , de pié de veau ,

&

de mouton,

d~

~oulets. L,~

fcconde comprend les remedes qui ne

iont pas allmens ; telles font la gomme arabique , la

gomme adragaute, la graine de pfyllium, la graine

de lin? l'oliba.n, le fang de dragon

&

d'autres.

Mals parnules remedes

agglminans

il y en a qui

s'appliquent extérieurement; tels lont le ballme du

Commandell1', celui d'André de la Croix , les téré–

benthines, la larcocolle , l'ichtyocolIe , les poix ,

&

quelqlles pbntes mcme, comme la con/oude, !e pbn–

tin, ks 011ie ,les millefeuilles ,

&c.

il en el1: d'autrcs

dont l'Ilf.'ge cíl: intérieur

&

ex(~rieur.

Voye{

REME–

DES, NUfRITION, FORTlFIANS,

&c.

AGGLUTINATION,

r.

m. e

Med.)

aélionde réu–

nir les parties d,u c.orps íéparées par une plaie, cou–

pme,

&c.

De la vlclllle nom que ron donnc

a

cer–

tallls topiqlles qui produilent cet effct, le nom

d'ag–

glutinalIs.

Mais ce terme peut convenir aux remedes inté–

riell1's aggllltinans

&

incraUans, qtLÍ empatant de let¡r

naturcl les particules acres de nos fluides , émouf–

fent leur pointe , & changeant ainfi leur confiíl:ance,

les rendent plus propres

a

fomnir un fuc nourricier

loiiable

&

capable de réparer les parties.

La nutrition ne remplit tous ces termes 'lu'au

moyen de cette agglutination ,

&

c'eft

a

ron défaút

qtle nous attribuons -le deUechement de nos folides ,

la í'onte de nos humeul's,

&

les fllLX

colliquati.fs

l.Ii

elét.¡1.lÍfcnt les fluides

&

corrodent les {olides,

&c.

VOyt{

NUTRITION, ATROPHIE, CONSOMPTIOÑ,

AGGLUTINANS. eN)

'-AGGOUED-BUND

J

eSoierie.)

Il ya dilférentes

[ortes de loie qui le recueillent atl Mógol:

l'aggoued–

bund

efl: la meilleure,

AGeRA\ ATLON , [. f. e

JurifPr.

)

dans le

fen~

de

fon verbe trot¡ il efl: formé, devroit fignifier

l'aclwn

de rendJ'e une hlute plus crimineile , ou d'en aug–

menter le chatiment; cal' c'eíl:·lala 1i.gni6cationd'ag–

grave!:

mais ii n'eíl: pas Franc;ois ert ce fens.

Aggravatioll

011

aggrave

eft un terme de Droit ca–

nonique par Ol! l'on entend une cenfure ecc1éíiaíl:i–

que, une menace d'excommunication apn1:s trois

monitions faite$.>{ans [¡·tút.

Voye{

CENSURE.

Apres

l'

aggravation

on procede

a

la réaggravation

ou réaggrave , 'lui eíl: l'excommunication dél-initi–

ve: le re;:íl:e jufqu'alors n'avoit été qtlC comminatoire.

V.

E.x:COMMUNICATION &RÉAGGRAVATION,&C.

L'aggravation

&

réaggrav.ation ne peuvent erre

ordollnées fans la permiffion du

J

uge lalqtlc.

AGGRAVE,

f.

m.

ter¡ne de Droit canoni'lrte,

eft

la

meme chofe

qu'aggravatioll. Voyelflpra.

eH)

AGGRÉGATION,

r.

f.

en

phyftque,

fe dit quel–

c¡uefois de l'afi'emblage

&

union de piufieurs cho–

fes 'lui compofent un feul tOtlt{ans qu'avant cet a{–

[emblage les unes ni les auttes eufi'ent allcune dé–

pendance ou liaifon. qtlelcongne enfcrnble.

Ce mot vient de la prépofLtion Latine

ad,

&

grex ,

troupeau.

En c.e{eos un monceau de fable, un tas de

tlécombres font des corps par

aggrégation.

e O )

AGGRÉ~ATIO)l,

e

JurifPr·)

fe dit auffi dans l'u(.1.–

ge ordinaire pOltr aírociati<;>n.

Voy~{ ~SSOCIATIO~.

Ainfi l'on dir qu'une perJonne ell: d une compagme

Ol! commummté

paraggrégation;

une aggrégation de

Doélettrs aux Ecoles de

Droit.

En Itülie on fait fré–

quemment des

aggr':gations

de plufieurs fa milles ou