![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0223.jpg)
AER
.. ft:LURUS·, e
Myt!z.
)Dieu des chats. Ile!tre–
préfcnté dans les antiques Egyptiennes, tantot en
chat, tantot en homme
a
t&te de chato
AEM
ou
AM , e
Commerce.
)
melilre dont on fe fert
a
Amfierdam pour les liquides.
L'aem
efi de quatre
ankers, l'anker de delLx fiekans ou trente - deux
mingles ou mingelles ,
&
le mingle revient
a
deux
pintes, mefure de Paris. Six
aems
font un tonneau de
quatre bariques de Bordeaux , dont chaque bari((lle
rend
a
Amfierdam dome fiekans
&
demi , ce qui fait
50 íl:ekans le tonneau, ou 800 mingles vin
&
lie ;
ce qui peut revenir
a
1600 pintes de Pari!>.;
&
par
conJequent
l'aefll
revient
a
2.50 ou 2.60 pintes de
Paris.
AEM, AM
oa
AME. e
Commeree.
)
Cette mefure
pour les liqueurs qui efi en ufage dans prefque toute
l'Allemagne, n'efi pourtant pas la mcme que ceHe
d'Amíl:erdam, qlloiqu'eHe en porte le nom, ou un
'lpprochant;
&
elle n'efi pas mcme Cemblable dans
tomes les villes d'Allemagne.
L'ame
communémcnt
efl: de 2.0 vertels, ou de 80 maífes. A Heydelberg elle
efi de 12. vertels,
&
le vertel de 4 maífes, ce qui
réduit
I'ame
11
48 maífes. Etdans le \Virtemberg
l'ame
ea
de 16 yunes ,
&
I'yune de 10 maífes, c:e
qui
fait
monter
I'ame
juCqu'a 160 maífes.
(G)
*
..f:ON , (
l\1yt!z.
)
la premiere femme C1"éée , dans
le Cyfieme des Phéniciens. Elle apprit
a
[es enfans
a
prendre de fruits pour leur nourrinlre ,
a·
ce que dit
Sanchoniathon.
*
ft:OR
A
ou
GESTATION , e
Hifl. ane. gymnafl.
)
roye{
GESTATION.
*
iEREA,e
Myt.
)
Diane fut ainfiCumommée d'lIne
ÍTIontagne de l'Argolide Oll on lui rendoit un culte
pnrriculicr.
*
AERER, v. aél:. e
Are¡'it.)
donñer de I'air a
un batiment.1t
a foil pereer fa galerie des
déux
cótés
pour ¿'alrer davantage.
Ce tcrme efi de peu d'u[age;
&
l'on dit pllltot
fIletlre en
bel airo
AÉRER, e
Clzaffi·
)
[e dit des oifeaux de proie qui
font leurs aires ou lem-s nids fnr les rochers.
A É R
1
E N , adj.
'lui
ejl
¿'air ou 'lui coneerne l'air.
roye{
AIR.
Les Eífeniens qui étoient chez les Juifs, la feél:e
]a plus fubtile
&
la plus raiConnable, tenoient que
l'ame hlUnaine étoit une lilbfl:ance
aérienne. Voye{
ESSE IENS.
Les bons ou leS mauvais Anges 'lui apparoiífoient
autrefois aux hommes, prcnoient, dit-on, un corps
aérien
pour fe rendre fenfibles.
roye{
ANGE.
Porphyre
&
Jamblique admenoient une forte de
Démons
aériens
a qui ils donnoient différens noms.
Voye{
D ÉlI10N ,GiNIE,
&e.
Les Rofecroix , ou confreres de la Rofecróix ,
&
¡¡utresVifionnaires,peuplent toute l'atmofphere d'ha–
bitans
a'riens. roye{
ROSECROIX, GNOi\1E,
&c.
(G)
*
AERIENNE, e
M5't.
)
fllrnomdonné a Junon,
'lui paífoit pour la Déeífe des airs.
AERIENS, adj. pris fub. (
Théol.
)
Seél:aires du
IV· fieele <[ui furent ainfi appellés
d'Aérills ,
Pretre
d'
Arménie , lem chef. Les
A!rims
avoient a peu
prcsles memes fentimens fur la Trinité que les Ariens:
mais ils avoient de plus quelques dogmes 'lui [eur
étoient propres
&
particu[iers : par exemple, que
l'épifcopat efi l'extenfion du caraél:ere facerdotal ,
pour pouvoir exercer certaines fonél:ions particllüe–
res que les fimples Pretres ne peuvent exercer.
roye{
EVEQUE,PRtTRE,
&'.
lis fondoient ce [enciment Cur
phúieurs palfages de S.
Paul,
&
fingulierement Cur
~ellli
de la premiere Epitre
a
Timorhée ,
clzap.
IV.
1'.
l4.
Ol! l'Aporre l'exhorte
ti
ne
pas négliger
le
don
'lll'Ll
"
"fU
par l'impoJition des mains des Prélres.
Sur
<1110i
.dirias
obCerve qu'il n'&l[ pas la queilion d'Eve–
'Iu s,
&
qu'il ea dair par ce paífage que Tirnoth 'e
Tome l.
AER
re~ut
I'Ol·dinatiun des Prctres. r.OIl.DIl'iATION.
S. Epipllane,
HéreJ.
7.5. s'éleve avec force con–
tre les
Aériens
en faveur de la fupérioritt! des Evc'
Cflles.
Il
obferve jlldicieu{ement que le mot
Presby–
terii,
dans S. Paul , renferme les deilx ordres d'E::- .
veCflles
&
de Pretres, tout le Sénat, totlte l'aífem–
):>1ée des EccléfiaCciqlles d'un meme endroit ,
&
que
.c'étolt dans une pareille a{[emblée qué Timothéc
avoit été ordonné.
roye{
PRESBYTERE.
Les difciples d'Aérills fo(henoient cncore apres
leur Maitre que la priere pour les ll10rtS
étoit
inutile;
que les jelll1es établis par l'Eglife,
&
Cm-tout ceux
du Mercredi, du Vendredi
&
du Careme étoient
fuperfiiticux, qll'il falloit pllltot jelll1er le Dimanche
(Iue les autres jours,
&
qll'on ne devoit plus célé–
brer la Paque.
I1~
appelloient par mépris
Ami'lllaires
les fideles attachés aux cérémonies prefcritcs par
l'Eglife
&
aux tracütions eccléfiafiiques. Les Ariens
fe réllnirent aux Catholiques pour combattre les re–
verie~
de cette feél:e, 'lui ne [ubfifia pas long-tcms:
S. Eplphane,
Hl2reJ.
7.57. Onuphre,
in Clzronic. ad
ann. elzrijl.
349.
Tillemónt,
Hij!. Ecckjiafl. lome 9.
e
G)
'.
AÉROLOGIE , f. f. e
Med.
)
traité ou raifonne–
:nent fur l'air , (es propriétés,
&
{es bonnes ou mau–
vaues (Iualités. On ne peut réufiir dans la pratiCflle de
la Medecine fans la connoiirance de
l'aérologú;
c'eff:
par elle '1ll'on s'infiruit des impreilions de l'air
&
de
[es différens effcts [ur le corps hümain.
rOJ'e{
A
1
R.
eN).
.
~E~OM~TIE.,
fJ.'(Divin. Hijl. alÍe.
)fortede
-f.
dlvll1atlOn qm
Ce
fauolt par le moyen de I'air
&
par
l'infpeél:ion des phénomenes
~1I~
y
¡\rrivQi~nt.
Arifio-:
phane en parle dans fa ComedIe des Nllecs. Elle fe
íilbdivue en plufieurs efpeces, felon Delrio.
Cell~
Cflli fe fait par l'ollCervation des météores , comme le
tonnerrt! , la foudre , les éelairs, fe rapporte aux all–
gures. Elle fait partie de l'Aarologie, quand elle
s'attache aux afpeél:s heurellx ou malheurellx des Pla–
netes;
&
a la
Teratofcopte
,
quand elle tire des préfa-
ges de I'apparition de qllelques fpeél:res qu'on a
VltS
dans les airs, tels que des armées , des ¿avaliérs,
&
alltres prodiges dont parlent les Hifioriens.
L'aérl1~
nzanlie
proprement dite étoit celle Ol! I'on conjuroit
l'air pour en tirer des préfages. Cardan a écrit fui
cette maciere.
roye{
Delrio,
difl¡aifil. magiear. lib.
Ir.
cap.
ij.
'llll2fl. vj·feél.
4.
page
!J47.
Ce mót efi formé du Grec
d';p,
air
j
&
p.av.,.,/tt"
diyinalion.
e
G )
AÉROMETRIE.
Voye{
AIROMÉTRIE,
AER OPH9BIE, f. f. e
Med.)
craime de l'air;
fymptomes de phrénéfie.
Voye{
P
H R
É N ES
1
E.
eN)
*
AERSCHOT, e
G¿og. modo
)
ville des Pays-Bas
dans le Duché de Brabant fur la riviere de Demere.
Long.
26.
lo.lat.
.5z .
4-
*
..f:S, ft:SCULANUS , ..ERES, e
Myt.
)
nom de
la divinité CfltÍ préfidoit a la fabrication des mon–
noies de cuivre. On la repréfentoit debout avec l'ha–
bilIement ordinaire aux déelfes, la main gauche
[ur
la hafie pure, dans la main droite une balance.
./Ef–
cuüznus
étoit, difoit-on, pere du dieu Argentin.
*
..ES USTUM
Oll
CUIVRE BRULÉ,
priparation
de Clzyrnie médicinale.
Mettez dans un vailfeall de terre
de vieilles lames de cuivre, du foufre
&
dll fel com–
mun en parties égales ; arrangez-les. c.ouche
{ur
cou–
che; couvrez le vaiífeau; lutez la Jomture dll COll–
verde avec le vaiífeau , ne laiífant 'lll'un petit [011"
pirail ; faites du feu autollf
~
calci?e:-Ia matiere.
Ou,faires rougirune lame de
~llIvre;
etelgnez-Ia dan>
du vinaigre ; réitérez.
f~pt
f?1S .
la meme opération .
broyez le cuivre brule; redlllfez-le en poudre fine
Cflle vous laverez légerement dans de I'eau,
&
vous
aure7.1'¡es
újlum.
On recommande ce remede pOllr les
-
Vij