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ACC

Accard

de

qllinte fllPerflTle.

Accord de quintc íuperflue.

ACC

'79

memes [ons. En généralles intervalles

íhperf1~ls

, les

diHes daos le haut. [om propFes par leuE dmeté

a

exprimer l'emportef11IlRt

&

la,

colere; au €ontraire

les bémols, les intervaUes

diFllj.flUés,

formem une

hamlonie plaintive qui.atlentilir;t le creur. C'eO: une

multitudc d'obCervations femblables , lotCqu'on fait

s'en prévaloiF, qui rend ImMuficien intelligent, mal–

f1'e des

di~~fftions

de eeuiX qui I'écoutent.

2..

Le choix des intervalles n'eíl: gueres moins im-

C'eO: l'accord dominant d'un ton mineut, au–

deífous duque! 'on fait entendre la Inédiante ;ainfi

c'eO: un véritable accord de neuvieme: mais i! ne

fe renverfe point, 11 caufe de la quarte diminuée que

donneroit avec la note fenftble le Con lilppofé porté

a

l'aigu, laqllelle quarte eO: un intervalle banni de

¡'harmonie.

Adord de on{leme

Oll

quarte.

I

portant que cehti des accoFds, pour la place 0111'on

veut les employer. C'eo. par exemple, dans le bas

qtl'il faut placer les quill-tes

&

les oétaves; dans le

haut, les tierces

&

les fixtes: tran{pofez cet ordre,

vous gíherez l'harmonie en laiírallt les m@mes ac–

cords.

L. fon fu!'Po';: Le fon fondamon"l

aUl~~V';

aU1gr~ve.

Accord de neuv,eme

&

quarte; ou deux

fODS

retr3.nch~s

de

d.

quarte

limplé–

mento

'

Accord de (eBtieme

&quarte.

Sa reptieme

3U

grave.

%

Accord de feconde

&qoarte.

C'eí!: un accord de feptieme, au-deífous duquel on

¡¡joute un cinquiemé fon

a

la quinte du fondamental.

Oll ne frappe gueres cet accord plein

a

caufe de fa

dureré,

&

pOtl{

Le

renverfer on en retranche la neu–

vieme

&

la feptieme.

..1ccord de feptieme fllPerfllle.

1

Accord de feptieme fuperllue.

C'eO: l'accord dominant (OUS leque! la baífe fait

la tonic¡ue.

Accord de fepcieme fllperflue

&

fzxte minture.

-e-

~~

C'eO: l'accord de feptieme diminuée, fous leqt:el

la baífe fait la tonique.

Ces deux

d~niers

accords ne fe renverfent point,

parce que la nóte fenfible

&

la tonique s'entendroient

en{emble dans les parties fupérieures , ce qui ne pcur

fe tolérer.

Nous parlelonsaux mots

HARMONIE,

BASSEfon–

tÚunentale,

MODULAT ¡.QN, COMPOSlTION,

DIsso–

NANCE,

de la maniere d'employer tous ces accords

pour en former une hannonie réguliere. Nous ajofl–

terons feulement ici ¡es obfervations fuivantes.

1.

C'ell: une grande erreur de penfer que le choix

des divers renverfemens d'un m@me accord foit in–

dilférent pour l'harmonie ou pour I'expreffion; il n'y

a pas un de ces renverfemens qui n'ait fon caraétere

propre. Tout le monde

Cent

l'oppofirion c¡ui

Ce

trouve

entre la douceur de la fauífe quinte

&

l'aigreur du

triton;

&

cependant t'un de ces intervalles eíl: ren–

verfé de l'autre : il en

ea

de mente de la feptieme

diminuée

&

de la [econde [uperflue, de la feconde

ordinaire,

&

de la·feptieme. Qui ne fait combien la

qtúnte eO: plus fonore que la quarte? L'accord de

grande fuete

&

celui de flXte mineure font deux faces

du meme accord: maís de combien l'une n'eO:-elle

pas plus harmonieufe que I'autre ? L'accord de petite

úxte majeure au contraire n'eO:-il pas plus brillant '

qtle celui de fallífe quinte?

&

pom ne parler que du

plus [lmple de tous les accords, confidérez la ma–

;ell:é de l'accord parfait, la douceur de la [lXte ,

&

la

fadeur de la fixte quarte , tous accords compofés des

3. Enfin on rend encore les accords plus harmo–

nieux, en les rapprochant dans de petit-s inter-valles

plus convenables 11 la capacité de l'oreille; c'eli ce

qu'on appelle

re.f{errer l'harmonie,

&

ce que fi peu de

Muficiens favent pratiquer dans la compofition de

lems chreurs, on fouvenr-l'on entend des parties fl–

éloiunées les unes des autres, qtl'elles [emblent n'a–

voir"plus de rapport emr'elI@s.

~

S)

ACCORD

de l'orgue.

Ce mot a deux fignificatIons;

premieremem,

il

fignifie la m&me chole que

parti–

lÍon. Voye{

PARTITION.

Secendement, il fignifie

l'accord refpeétif de totl5-1es jeme. C'efl wns ce fens

qtúl eíl: pris dans cet artide.

La partitíon eílle fondernent. de I'accord: elle fe

fait fur)e preO:ant qtti

tie,n~

le-milieu entro toos les

jelDc de l'orgue. Quant

al~

-grave

&

a

l'aigu, pour

bien accorder, íl eíl néceífaire d'etre doiié d'une

oreille extremement fine, .ce qui s'appelle parmi les

faéteurs

&

'les gens <;le I'art,

avolr de l'oreille;

c'eí!:

un clon de la natme qtl'un Maltre ne famolt commu–

niquer.

Apres que la partition eO: faite [ur le pfeftant (óu

fur la fIllte, s'i! n'y a point de preO:ant

a

l'orgue) on

accorde

a

¡'oétave en-delfous le bourdon de

quam

piés bO/lché.

EnCuite on accorde le huitieme pié ou–

vert

a

l'uniífon du bourdon de c¡uarre piés bouché ,

&

a

l'

oéta.ve

au-defious du preO:ant; on accorde en–

fuite la montre de feize píés 11 I'oétave en-deífous du

huiticme pié ouvert, du quatrieme pié bouché,

&

a

la double oétave en-delfous du prell:ant: on ac–

corde enCuite le bomdon de feize piés

a

l'uniífon de

la montre de 16 piés,

&

a

l'oétave en-deírous du hui.

tieme pié ouvert, du qnatrieme pié bouché,

&

11 la

double oétave cn-deífous du preftant.

l/oyer..

la table

du rapport des jeux.

Fig.

67.

Planche d'orglle.

On accorde enfuite le grand cornet compoCé de

ciml tuyaux fur le preO:ant [eul. I1 faut remarqtler

que le grand cornet n'a que deux oétaves,

&

qtle des

cinq tuyaux qtti le compofent,

il

n'y a que le def–

fus de flute 'lui s'accorde

a

I'uniífon des tailLes

&

des deírus du prel1ant; que les autres tuyaux, le def–

rus de bomdon, le defiils de pazard, le deírus de

(¡uarte nazard,

&

le deírus cle tierce , s'accordent

a

1uniíron des jeu-x dont ils portent le nomo On accorde

enfuite le comet de récit

&

le comet d'écho fur le

preílant. corome on a accordé le grand cornet. On

accorde enCuite la flute [ur le preO:ant [eul,

a

l\h

ni1Ton

de laquelle elle

doit

@tre. Enfuite

on

accorde

la cloubJ.e tierce

a

la tierce au-defi"us du pre!l:ant,

&

fur tous les fonds de l'orgue. _Ce qu'on appelle

les

fonds

de

l'orgue,

font tous les Jeux

~e I?'u~atlon

plus

graves que le preO:ant;

co~e

qUl

~U:Olt

Les baJfes

de

l'

orgue,

dont le preO:ant tlent le rniheu, y ayant

autant d'oétaves dans l'étendue de l'orgue au-defi'us

&

au-detrous des quatre dont le preO:ant eíl compoCé.

On accorde enCuite le nazard [m les fonds

&

11 la

qtLÍnte au-deífus du preO:ant. Le gros nazard s'ac–

, corde auffi[ur les fonds

a

l'oétave au-deífous du na–

'Z.arcl&

a

la quarte au-deífous du preO:ant. On accorde