C 0 M
:t
~i11q
c1tamines
&
cinq dentirnks
en~'ell~.
-Ce
n.'dll:
Ras
non plus
u.neefpecc de
g~mphrena· ,
c'dl:-a,dire,
qt
wadr.pu,
co1l)me
l'a penlf. M. Lione,
mai~
un
genre parciculier qui vient naturelle01ent dans la fa–
ll)ille des amarantes ou nous l'avons place.
llo)•ez
oos
Fa–
mi!les des
pla111es , volrl111e
JJ,
page
269. (
fyl.
AoA ~SOl)I.)
*
§
COLYBES , (
I-lift .. Eulef)
,,
n1ais. Synaxari
en fixe l'origine ,, .. ..
·])~Et.
raif des
Sciences ,
to1n. 111.
01)
a pris ic1
le.
nom.
Sy1111x11ire
pour un nom d'hom–
rne, un nom
d'~uteu.r;
mais le Sy,naxaire
Gree efi:
un
recdtil de la vi!! des faints,
cm
4l;i,~ege:
§
COMAN
A, (
Giogr.)
ville
cl'Anifoq~
.. . .. .
Di&tiorv1t1ire
n1if.
des
Sciences,
&c.
tom.
111,
p.
6.27.
&
CuMA.NA, ville. d.'Amerique,
tii111e
Jll,
page
517 ,
fon~
111 meme11>ille ' dont ii •ne faJ
\Q.itpas faire deux ar-
ticles. (
C.)
·
.
COMARCIOS, (
Mufiq.uede; ant.)
air ou
n,ome
de
.flute
des Grecs.
Voye2
F1,uT~.
(
4iiter.)
Dia,.
raiJ. des;
S.Cienw ,
&c. (
F'.
D. C. )
'
• COMASQUE, (
Gaogr.)
le
Com.afque
qui tire fan
nom de la vi.l ie de
Con.ie,
Comen.fis
age",
e!t
enroure
du Bergamalque, des montagnes des Grirons,
&
de
ce!les de la Valtdine. Le lac appelle rar Jar. Romains
larius
lacus ,
a dans
fa
lorrg-ueur qui dl: du •nord .au '
'fud, environ quinze lieues; m11is ii n'a pas plus de
deux ou trois lieues de largeur.
COMA
TI,
f.
rn. (
BijJ.
n.at.Botaniq11e.)
oam· Bra–
me d'un arbre du Malabar , affez bien gr.ive , avec
la plupart de Jes details par Van-Rheede , dans. fon
Hortus
Malabariws, volume V
,page
63,plaJl(:heXXXH,
fous· le nom de
waJta.tali
;
Jes Portugai> l'appellcnt
folbas
da
a111i11ta,
&
Jes HoHandois
loog-bcom,
Cc:t arbn: s'eleve
a
la hauteur de vingt:cinq pieds
environ; fon tronc en a !i.x a huit, fur un pied
a
deux
p ic:ds de tliamecre,
&
ell cou ronne
pa~
une cirne {ph<!–
rique compolee de branches pcu nombreufes , alec:r–
ms, epailfes' courtes' cylindriques, ecanees d'abQrd
fous un angle de
45
degres, crnfuite
horizont~lement
•
dont le bois
e(J:
·bl~nc
, deAfe,
m11elieUX
au ·centr:
a
moelk j aune,
~ecouverte
d'une ecorce epai!fe, brune.
Sa racine ell brune.
Ses fruilles font' ·alternes, ra!femblees au nombre de
dix
a
douze,
fott
fem~es
l(ers Je bout des
bran~hes
,
taillees a-peu.pres comme celles du
peupli.erblanc en
formc: de cceur arrondi, un peu echancre
~
leur ori–
gine
>
avec une peti1c pointe pofee
a
l'extremite de trclis
a
qudrre pouces de longueur, tort peu mains larges, mar–
quees de fcpt
a
huit ondes OU dentelures
obtuf~s
de .
chaque'
coc~
de
leurs bards. l-ilfes' luifanres ' verd–
claires ddfus , plus foncees delfous ou tiles font 9e–
lues , relevees de: trois cotes principales
&
portees·d'a–
bord., re: levees fous un angle de 45·degres , !lnfuite ho–
rizontalement ,
&
pendantes fur un piiduncule cylin–
drique de moitie .plus court qu'elles.
·
De l'aiffelle de chaque feuille fore un epi une fois.
plus court qu'elle, compofe d'une vingtaine de fleurs
frillies affez ferrees, verd-jaunes , ouvertes .en i!toile,.
de: quatre
ii
cinq lignes de. diametre.
Chaque fleur e!l hermaphrodite, polypetale, incom–
plettc, regulicre , difpofee autour de l'ovaire; cille con–
fille en un calice per!ifrant
a
deux feuilie>, fans corol–
Je , en vingt
a
treme eramines
a
amheres jaunes ,
&
en
un ovaire fpheriquc d'une lignc de diarnecre , couronne
par dc:ux ftigmati:s cylindriques, longs, ep:mouis ho–
r-izontalcmenr, blanchatres, vulo\.aes, ou herilfes en ai–
grette en-dcffus.
L'ovaire .en muriifant devic:nt une baie fpherique de
quatre lignes de diametre
!
verd-jat~ne;
a chair epai!rc ,
d'une demi-ligne au plus ,
a·
une loge" ne s'OLtvtant
poiht, comenant un offdet de meme forme, de trQis li–
gnes de diame,tre, verdatre ; cet ovaire efr commune–
ment accompagne fur le coce d'un appendice en tu–
bercule veloute , qui a l
'a.ird'une feq>nde loge avortee.
Culture.
Cet arbre croit ·en l'lufieurs endroits de la
cote: du Malabar, fur-tout
aupr~s
de Cranganor ; ii
fl:
cou1ours
v~rd,
II fleurit
&
frutl:ifie une..foi
l'.an~
fcs frui ts font murs en janvier
&
fevrier.
.
C 0 M
487
F<J1al1{e's.
nures Jes
pa~cies
de cet arbre font fans
faveur
&
fans
odeur; res raCtQC:S
feuJes Ont une faveur
fa.line
&
mucilagineuft.
Ufage-s.
Ses fouilks pilties avec le tabac vcrd
&
l'in–
fu!ion
d,c
riz., s'appliquent avec fucces fur les ukeres
1m•eteres
&
vermineux; la decotl:ion de ces memts fouilles
dans
~'eau
r.: prencj
CQ
bain, dans Jes fieyres, froidc:s ;
fes fleQrs
&
li:s frui1s piles mis en nouet,
&
cuirs dans
I~
lair qe femnrn, fourni!fent un fternutaH>He qu.i gue–
rtt ,
dit-on , Jes
fi.evr.esfroides.
Remarque.
Le
coma,ti
fait done un genre particulier
de plant
voi!in du (l)icacoulier,
ctlli~ ,
dans la fainille
des chataignit:rs ·al\ nolts ·l'avons pl'\ce.
Voyez
nos
Fa.
milks dei
planles, vulume
JI.
page '!;77· (
M.
A~A.NSON. )
§
COMBAT,
(Art
111ili111ire.)
on difringueeeux for.
tu
de
comba~s
:
Jes u-ns
gen~raux
, qu'o(l n_omme
ba–
tailles'
OU ks. Groupes de deux armec:s q\)i
'~
.chqqueot
ag1ffent
toul~S
, ou en grande partie dt
par~
&
d'ati- ,
tte ;_
~ii;
aum;s particuliers
~
ot1
l'altion fe pa!fe, taA–
tot entre Jes avant-gardes de clcux armees, tantot cn–
tre l'avam,ga.rde d.e l'une
&
l'arl'i!'re garde
dt
l'a·u–
tre, tantot entre leurs deta£hemens; tels font Jes er.,
carmouches , l'attaque
QU
la defon(e d'un po'1:e, d'u·n
ret.ranchemem • d'un pont.; d'un fourrage, d'un. con
7
vo1 , ks embufoades, les
furprife~,
ks .rencontres irn–
prevues: mais ces dettx fortes
c;ie-
comb.al•
ne
diffctent
que par le nombre des trOll.peS q1.1'on
y~mptoie, o~
qui s'y troovent ;
&
\cs regles geoerales
a
oble~ver
dans l'tme cornme dzns J•autre font !es mimes. Nous
rmverroos-
'do.ncle& k cte11rs aux
artfrleF
B·ATA ILLE
&
0 RDR E·OE·J1ATA ILLE", dont
(es
detai ls font egalemc:nt
r.d atifs
11.
l'articl'e
Co1Vr11a;.
f!'o)•ez
au!f1 EscAP.l\'IOtrG1u.
E~rnvscADE
, S1JRr1usc ', FouRRAG E , CoNvor,.
Rs-
TRAl1,'E ,
Di&!.
raif.
&c.
·
,, Un general , dit
le
M·arqui~
de Feuquieres; peut
,, avoir diffcrentes
V'llCS
pour
engago
un
combat
E>ar–
"
ticulier ;. mais
ii
ne doiG.jamais en venir l?i .m.algre
,, lui , ni fans fpvoir l:tien precifement q:uelle ell: la
,, force du corps ennemi qu'il veu& combattre, afi.n
,, de le faire attaquer pa\ u.n. corps
fl
fupbrieur, que
"· l'evenerncnt· n'en puiffe point fare balance ,,; car,
a,JOUtC Cet auteur, ,,
fa
reputation,
&
}a CO)lfiance des.
,, troupes en
fa
conduite , .dependent toujours de la
,, man1ere dont ii lcs engage dans. des affaires
J?~rti"' culicrc:s, qui eoi\tent fouvcm beaucoup , quand el–
"
le
ne font par. entreprifes avec. pmtlimce.
&
con–
,, noilfance ,,.
.
C~tre
maxime ell, on· ne peut pas plus fage; mais ·
11 faut avouer qu'un corr.mandanc. en ch>f d'u·nc:: ar–
mei:
~qui
ne fauroit pas s'en c!carter quelquefois , COllU·
roir rifque de ne. pas
faire grand'choJe ; nolls avol)i.
quantite d'exemples on
a1
nombre tgal
13?
m&me infc!–
rieur , un general a anaque
&
bJttU un corp$ d'en–
nomis , foir parce qn'il en avoit bien
e~amine
la p.o–
licion' qu'il a fu wofiter des defauts q,u'il
'I!
avoic
remarques' o•J.. de la negligence de fon advcrfaire
a
occuper certains pplles elfentids pour
fa
furct6 , foit.
parce qu'il connoiffoit le caractere timide d<; ce der–
nier , ou le peu d'expericnee ou de fc:rme1e de fes
troupes , foit par fcs
talens foperieurs
&
la confiance
que les croupe> avoienc en lui, foit cnr.n parce qu'a–
vec uoe capacite ordinafre, ii e1oit
~ntreprcnant, h~r·
di'
&
qu'il. voyoit des moyens de reu!Iir au un au–
tre n'ei\r
trouve que <!!'es
obftacles. Le rnarechal de
Villars difoit qu'il falloit quelquefois fupplck r au man–
que de force par la harciielfc.
,, Un corps peu cunfiderable, <lit l'auceur que j'ai
" cice c.:i-devant ' quoiqu'il le croie
a
pom!~
d7
l'a~,, m'ee.
de laquelle ii a ete detache' ne do!c
p~1a1s
,, s'opiniitrer
a
It:
cenir crop pres de l'ennem1 , q u1 efl:
,, en plaine
&
qui marche avec tome fon armee' .
a
,. moins que ce corps n'ait un bon defile d.evant· lu1 ;
,, fans · quoi cene prffomption le fair tOUJours bat–
" ere ,,.
Jlayc2
dans Jes memoires de cet auteur lt;s
reflexions q u'il fait fur Jes
&OJ!lbOIJ
partic11uers
donnes
par des armees
enticr.es'
a
dclfqi(l d'en.gagcr des af–
faires gcnerales.
Tome II,(hapim
L XJJI.
(M .
D. L. R.)