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25z

C A S

fine. Cely! de Rudenh,iufen

11'11

pas.

ete

abandonne. Ce

petit pays a des bois

~

9es

~nwis ~n

iillez bqnne

quantite, (

/).

G,

)

CASTELNO-PELL,E'.vlUNO,

(Geog,)

peti~e

ville

de la Turquie en Afie' d:ws l:i Paleltine

I

a

trois lieues

de

Tart1m~

fur

111

Mel"literranee, Les T1,1r(:s la nom–

men~

.Atlith,

L<; (:hacea1.1

qui la 1=01,ivroit autrefois,

&

que Jes 'l?empliers O(:(:Uperent oendant un r1=ms p9ur

fa

slirete des pelerins

1

tornbe <;'q mines;

&

.fon pon,

otabl\ dans un petit goJfe qqi lll

tO\l\:flC , n'c:fl: plus

cl'aucune con(ldernrion. (

D.

G.

)

CASTELLO-ROSSO , (

Gfogr. )

petite lie de la

M.e~faerranee,

fur Jes 1=otes meridio11<1les de

I'

J\!ie mi–

neure, enm; Rhoclr;s

/$<

Chypre. Pocock

Iii

prencl pour

111

Rhoge de Pli11e ; elle e

ll: tr

~s- manrneufe ,

&

11e rnn–

tient qu\1n

\:h~tr;au

el<;VC

fl.ff

yn fOCQef,

ljU

pied d1,1-

que\ eft up bo•Jrg

IX

q1.1elq1,1e~

autres habitations de

Grec;s, Son port feptentdonal cft trcMiir. (

J),

G.

)

C4S'J'E

J ..LUM

1 (

Gefo~r, au~. )

diminutif de

caflrwn,

un

ca.mp,

Ce tercne,

da.n~

Jes ecrits de

la

bonne anti–

quite, lignifit; un

lifl{

fortWa'

wi

fMt~au ,

q11

fm,

une

'itadelle..

Cajlel{um ,

ville cipifcofla.k d'l\frique

d~ns

la M:1\l–

ritarui;; Cefa.rienrie , dont la Notic\l de; ·l'Afrique

fai~

P ierre

ev~q ue

de ce lie1,1, La c;onferenc;e c\e Carth<ige

en fait auffi mention,

.

Cajlel/11J?1

fV!(dit1nq111,

autr~

vill

e epif

copale c;le la Mau–

t1tan1e Cefanenne; cene ville, da.ns Ammien·Marcel–

lin, ell: nornmee

M1mlme11tl{t11. Medi1111"111·

Cajlc/lum

M:!f.apiorw11,

dont Ptolomee

fa.it

mention;

«\11

en rapflorte la. po!ltion

a,

l(dTel , fur la. gat1che de

la Meufo, entre Ruren1onde

&

Venlo, Julien

for~a,

dans

~ette

place, Jes Fr

a.ncs q

ui

s'y

etoient retires,

&

qui faifoient

le

degar

da.ns

ces cantons.

-

Coflelfum Minrm'tarz1111,,

v

ille epif\:apak d11

la Mini.

ritanie Cefarienne,

Caftelluni Mari11oru111

, dont l'itineNire d'.t\ntonin fait

mention, ell Calfel.

Cajfellum Ramani<m

dans la. Belgique, pres de l'an–

c;ienne emboudwrc: du Rhin, que quelques moder–

nes, apres

le

norn vuJga.ire de

Brillmkurg ,

appelknt

Ars

~rita1Jnicar.

.

-

Caflellu11i 'Trajani,

conftruit par Traja.n fur la rive

ultfoeure du Rhin;

Ammi~n

M<1r<:ellin ajoute que

cette forterdTe fut repa.ree pa.r

J

1.1Iien. C'ect Calfel vis·

a-vis Mayence, (

C)

·

CASTIGLIONE, (

Geqgr.)

en la.tin

Cajlrum

Stili'·

CQnis

i' petite ville de

4

a

5000

mille ames,

a

dix lieues

de Verone, fix de Brefcia

&

huit de Mantoue, Elle efl:

imper\ale,

&

appartient

a

l'empereur. Elle etoit le liege

d'une principauc6 <Je trois lieues. de diametre. Sur 111

hauteur etoit un

ch~teau

rafe au commencement du

fiecle par les

Fra.n~ois,

contre Jefquels

le

prince s'etoit

declare.

.

C'eft dans ce chateau que naquit en

1568

,,

faint

L ouis de Gon

zague,

mart

a

23 ans,

&

beatifie

l4

ans apres, d

u

viva.nt

de fa mere

&

de fan frere, a.m–

balfaceur.de

!'Empire

a

Rome.

.

.

Fran~o1s

d

e Gonzague, £rere cadet de faint Louis ,

s'elt di(bngue pa.r des eta.blilfemens de ·piece:

ii

fonda

les cap1.1cins' le college

&

le parthenone ; c'efi: une

maifon de piece, compofee de trente demoifelles de

qualite,

avec fe

ize fmurs converfes au oblates.

Sur la

pla.ce

de

Cajlig/ione,

on voit une !tarue en

marbre d'uoe jeune filk, nomrnee

Dominica

Calubina ,

tres.belle, qu'un jeune hornme tua de foreur n'ayant

pu Jui faire violence ; auffi on lit ces mots :

filuod

111al11erit

mori quam

f<edari.

Sciopius raconte le fait au long dans ·

fori

Eccle/ia–

flicus

• . .. imprime en

1611.

Foyage

d'1m

Franfois m

ltalie , tome Flll.

(

C.)

,

.

CASTILLAN,

f. m.

(Commerce.)

:nonnoie d'or qui

a cours en .Efpagne,,

&

qui vaut

14

reaux

&

16 qoar–

tos,

&

environ

6

livrd

10

fols de France. C'e(l; auffi

CAS

\lfl

polds i:lont on fe fert en Efpagne pour pefer !'or:·

(:'ell

la cenciem1= partie d'uoe livre; ii l'.n

faut

50

pour

k

mare ; ce poic!s e(\: pareillement en ufage .dans wutc

l'.l\rnerigue Efpagnole

I

le

•afli/lan

repond ordinaire–

ment

a

cc que l'on appelle en Efpagne un

poids d'or.

ct)

CASTILLE (

royrwme de) , Hijloire d'Efpagne.

De

tous les royaumes Evropeens foumis

a

la couron ne

d'Efpagn1=, )a

CPJlill~

dl: , fans conrredir , le plus con–

fld~rable,

foit relativement

a

fan etendue, foit p:ir la

beitute du pays

&

fa fenilite, la douceur dn climat,

le nombre

&

la ricbelfe des habitans, qui pourroienc

~tfe

bien pl\lS heureux encore , s'ils etoicnt plus zeJes

~

C:tiltiver Jes fcien1=es

&

Its arts, pour le(quels iJs.

femblent faits ,

&

que cepepdanc ils negligent ; s'ils

preferoient )es avantages du travail

&

de

l'indufl:rie

aux langueurs de !'indolence,

&:

de la plus inactive

oifive~e.

On divife communement en

Caflille

vieille

&

en

Cafiill~

no\lvelle , ce royaunie qui a au levant la

Navarre, I'J\rr<1gon

&

le royaume de Valence ; Leon

&

le Portugal alj 'couchant; les .A!luries

&

la Bifcaie

11u nord ; )'

A nd~lou{je ,

Grenade

&

Murcie au midi.

Q.;1elques C(:fj yajns Ont fait

I

alfez

infructueufement ,

de penibles recberc;:hes poqr trouver l'origine du noni

de

C11flilk,

Les uns ont pretendu que ce pays , ain!i

que la Catalogne, fot j<1dis habite par une nation

a

laquelle Jes Rom:jins donnoient le nom

de

(:ajhllani,

d'oli l'on voit dairement que le nom de

CajJtlfe

de–

rive. Cette decouverte eryn1ologique eft

trC-~-fat1sfai­

fan te ; mais, pa

r n1alhc

ur, elle ell: c;ntieremcnt deouee

de pre11ves; car

jarna.is

Jes

Romain~

n'ont connu , dans

cetre contrec;, de peuple qu'ils aient appelle

Ca.ftellani,

&

foiv'lnt )'opinion demontree des criciques !es plus....

favans , la

Cajlille

&

la Catalogne etoient

h~bitfo,

par

les Vacceens. Q.uelques etyn1olog1fl:es plus

ra~fonnables

ant alfore ql1e k nQm de

Cajli/!Q

v1ent d'uqe tor.terdfe ,

co11!l:n1ite lorfque ce pays fut recong4is for l\s Mau–

res, po4r la defenfe de la fronticre·,

&

dans laquelle

le comre ou {hef de cette vafl:e province faifqjt

fa

re–

fidence. Ce raifonnemeat me

p~rolt

plus judicieux quc:

Jes conjectures fondees fur la fuppofition des

Cafletla–

ni ;

d'ailleurs , ii ell prouve par ks faits, attendu qu'il

e(t

tr~s-cerrain

qu'on ne trouve le nom de

Caflil/e

dans

aucun ecrivain anterieur

a

la conquete de ce pays fo r

k s Maures;

&

qu'il efl encore plus alfure que Jes

nouveau>1 polfelTeurs confl:r\1ifirent alors , non . une,

mais plufleurs fortere[fes fu r Jes

frontieres, pol1r les

mettre

a

l'abri des invafions de ces ennemis. Au re–

fk '

ii

me paroir d'aurant plus

inl1tile de s'arreter

a

ces fortes de difcuffions , qu'elles ne peuvent rnnduire

a

a.ucuoe

de~ouverte

bieo exalle_, bien d6montrec; auffi

palferai-je

a

des

obje~s

qui rne paroilfent plus. miles.

Ce beau pays, fertile en bled , en. vins , en patur.ages

excellens, renta ks Chretiens

&

Jes Maures, qui , de–

!lrar\t egalernent de polfedcr ' cette fic he cantree ' com–

battirent lQng-teo1s Jes uns centre Jes autres pour ca–

cher de s'en ,emparer. Les Maures l'emponerent

a

la

firi fur leurs rival1x,

&

poulfant plus loin )eurs fuc–

ces ,

ilS

conquirent toute l'Efpagne; cepend<1nt malgre

to1:1s Jeurs efforts , malgre la terreur. de leurs armc:s ,

ii re£1:a dans quelques cantons de la

Caflilte ,

plufacurs

feigneurs , qui

s'y

maintinrent, s"t fortifierent,

& ·

ac–

quirent, avec

le

tc:ms, tant de- puilfance

&

de

ric~ef­

fes , qu'ils fe rendirent fouverains,

&.

fo

mi rent Jous

la proteCl:ion des rois d'Oviedo. C'eit des chareaux forts

de ces feigneurs que, foivant !'opinion afiC,z probable:

de bien des ecrivains, la

Caflille

tire fon nom, Les

faits font vrais ; rnais quant

a

la decouvertc etymo–

logique , on ef:t libre, au de la rejecter , au d'y ajou–

ter foi. Q.:ioi qu'il en foit, ii ell: prouve que ces li:i–

gneurs, apres s'etre vaillamment defend us concre Jes

Maures,

&

avoir fait {ur eux

d~s

incurlions heureu–

fes,

fe

donnerent le titre de corntes :

ii

e£1: encore vrai

qu'ils etoient fouverains ,

&

que' cornme feudaraires

des rois d'Oviedo, ils etoient obliges de marcher,

a

la tete de leu rs valfaux, au

fecours de ces rois ,

&

de

fe

trouvc:r

a

l'affemblee des etats d'Ovicdo. Le pre-