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VIN

ner fur fui

a

un autre

~ere

de la

m~me

efpece un

pOU•

voir indéfin i,

&

q1J'en conféquence de cetre

~o~p

ceiTíon , celui-li pue

e

la véricé

~ere

mal-faifaor, mats

jamais in julle

?

comQJeut im$gi ner qu'il ai_c cril que

c elui que le droit

de

la guerre permettplt de tuer

dans l'érat de narllre, fe foumer

~ couc~s

for.ces _de

fer vices

&

d'obéiflances envers celui qut yeut bJen

Jui confe r ver la vie

~

cecee condirion ,

&

que cec–

.t e

obligati~n

ell:, fans

rell:ri~ ioo , ~ ~oot

ce

~u'

ji

voudra

:¡>

Cerre propo,Gtion annonce

rr~s-dilliflélem~nt

plp·

fieurs cootradiélions.

1~.

J.,e vainqueur, d'§pr,Cs cet

a ffreu ~

fyrl:éme, pourroit e11iger du nincu .qu'il

_s'f>·

dr la vi e, qu'il l'órar

~

fon pere,

*

fa fe mme,

a

fes

-enfjjrjs' enfin, qu'il

ftJ~rifi~ r e~

qu 'il

a

u_e

plus cher,

&

il

Qe

s'efl foumis a cet efclavage

tnf~me,

que

}>Qu r ie conferver:

.

.

2 Q.

S'il

e~ vr~t

qu'tl fot.t d?ns la nat1,1re que le

pl ~s

fort .tue le pl!ls foip le qui lui

r~firl:e,

il

n' e~

pa_s

vrai

~u'il

y

foit

q~' i l

le faffe

e(cl.~ve.

On

~'!!n

verr01t

poiut daos

l' é.cat de natur.e, qu'en ferott•on

?

~ll~

permet

de

cuer, paree qu

1

il fui eij fort

ind iff~reM

1ous ·

c¡u ~ l)e

forme un

~p'e exi~e:

iJ ne

~·agi~

pqur

~!le qu

~ d'

une .

modi~ca.tion

de plus. ou de

mo~ns

1

&

(!IJ~

re

fa.it

C9U/OUrS fans 3UCUI)e petne

~ ~ans

'UCUnS

f rats 4e

fa p

an;

m~is

-e lle ne p.e ut [uutfm 1e(clayage,

p aree

Ao! il

ne ll}i

~tt.

uti le

~ ri~n, ~ qu'Fll~ n'~

don·

m~

ce dro¡r

~

aucun

~rre

fur un

au~r~

•.

. Ou

les obl ig ri ons ne

[on t

¡;as réctproques

?

les

I=OOVel}tÍOf,l-5 font .Q!11les

1

p.Qur

S

V

OÍr

tt~

Qite

1

cem~

vérité n'en ea

p'aS

moins

U.ne,

~'efl-ce

p3S abufer

des mors

&

,de

la fa¡u1ré

de ra

ifonner, que de dí re;

'¡e

mqffiflr f1t quí

tiet¡t

fin

PQ(IVPir

f!e la !Ri, rt'e/1

PJ!f

fqrJ¡P,is

lf

ltf

/oi

f

M~ l gré

"S.

~ugullin

qui l:a$rme- ,

·&

rnalgré e<>us

les (op/J,ifmes fJU10IJ

p_!!U~

fatre pour

fo ureoir cette aQerciop

in~umaine,

il el} el

a

ir q)l

1

en

'r~qfgr.eflant

la lqi ,qui ll}í

qQ')II~ flau~Qriré,

le

m~gif::trat renyerfe

~~~

for¡ dell)eps de for, pquvoir? qu'en

'Y

fubrl:irqarJt fa vqlqnté, il

fe

ren)et dans l'état d$!

_na:–

rqr~

par' rappqrt aux

au~r~$

'

~

les y

rej}ttu.~ pa~

rappqrt a hri

¡

que chaCQIJ reprenq alqrs conf re lut

~orr¡me

;i

rep'reod cqnc.r:e

~ou ~; 1~ drqi~

pe p'avqir

-pour "regle

'}~~

fa yolo!} té : dt oit

:Juqu~!

Pll

n'~voif

renqpc&!, que paree qu ' il

y

~ voi~ renonc~

lui•m,f–

'flle, 6(.

qu'en ~o

en

violan~

le pa4e fqcial,

il

dil'penfe

~r)vers l'u~

de fo9 e?écution ,

forc~

fOUS

' ~eu'~

qui s'y

'for¡c

fqlimi~ ~

f"encrer daos

tv

droi~

na1l!re.f ¡fe pour::–

Y~ir ~

le!JF déft!nfe

qu'it~ n'avqi~ nt

.a liénée que ' pour

·y

fl]brog~ r

la ioi

911¡

puni,t les infra6Jions

flJite~

a

l~

"iociér~

,

comme un moye n· moins violent

&

plus

·

,:ert~in

d'a4lurer

! ~ ur ~Rnferv~cicm gé!J~r~·le ~

indi–

·viduelle .

Si

Hobbes eQt

r~~ll.cment prét~ndu

q>mme il le

dir,

&

comme le peole

f~ric:ufement

Grotius,

gu'un

e~uple

qui

'!

t'e,

'!ÍJ' fo

n rfroir

~

ut¡

t:yr~'!

'!e

/tlbjif!e

,,fJ!;

ne ponrro

¡c.on

pas fui rifpondre qu'en 1:e 'cas'

le ryran ne fubfi

!le p

lus lui·meme. Sur q1J"oi

[ubíi ~

1leroit·il

?

14

rnu{ti{ut(e

(

'cqmme J'app$)1Je Hobbes

apr~s

ce droit remis ) dirqit a

u'

~yran:

;; íe 'rie

fui~

•• plU5 fe peuple

de

quÍ VOUS

tene~

fe

f!rt1Íf

que

VOU~

,,

vqule~

exercer; ppiíque vorre ' éjeélion rr¡'anc!an–

,

tic : n'éranc

plu.~ e~ queJ"

'érqi

~

lo

.. r(que j'ai_ cqntraélé

,. avec

VOIJ~

1

écar¡t une

ur.re

perfqnne·, Je ne

fui~

,; P,IUs

ten~! _(,j'~~eune eje~

CQ!"!

di!iqn$,

H

~

ce

ra¡fon~

nement

f~rort

¡ufie .

·

\

' Les ' P,Ui qa nces

av~c lefqlJ~Jie§

des

fouv~rains

dé–

~r~nés

ont" contra

.:'té

d~s 6bligarion~ d'~t~c, ~tant

f.ur

. le tr(?ne,

peuyent;elle~'

Jorfqlj.'ils ne

" fqn.~

plus l

lue

des perfopnes prrvées, exige r d'eux

l'exé~utjon

de

·

c~s. C<?n yenfion~

r

?i ·penda n(

qu~

le

r~i'

Jacqpes"_ re-;

· gn<:llt

eq

Anglete~re,

la

Fr~uce ~~e

Ja•t.

~vec

IUI

un

rra!C~ p~r l :;~ q~l

¡1

f~

fí¡c engagé a !u¡

cc;d~r

qu!!lque

port

~e

Ce

royallOJe,

n'e~t-elle

pas

ét~ ri~iC,Ule

de

yqulo1r

foq:~r .1~ -~ ~ me ·

roi

Jacque~, ~·~f3~lt

plus

~ue q~~le p~Jrpc¡¡_lt~r

¡

&

fon

·• pe~f¡onn~lr$)

a

Saint

' qerm~JO'

:\ rel!lpljr les concjiriqos cju

trai~~'

&

a

re–

~ertre

le P,Orf prorpis?

JI

el"! ell: de

m~me

de

¡a ·mu{–

t ztmlt.,

li

elle ce(fe d'écre P,euple auffi-tót qu'elle a

coófé~é

a

un

autr~

le

~droit

de'

1~

gouveriíer .

·

N!ats

n~us ~llo!J~ ~o~~

'iobqes

l~'i•lljc!m~ [~ d~.celer

' ~ co!l v~rp r d~

ce

prJOctp~.

, Le premier

<te~ p1oyen~

,

( dtt-11

dan~

uq au{re chapitre

)

p¡¡r

lefguels on

, peuf

acqu~ri~·

~of11in~tiRn '

fur ' une·

períonn~

, efl

,

l~rf

que 911~1-qu~ un ~

pour le

bi~n

de

la pai'!

&

pour

.,

l.tn~

ér~t

de

1 ~

défenfe commune, s'efi ·mis de qon

,

gr~

fous la puilfance' d'uo ·cerra.iri homnie 'ou "d'uné

,

cer~aine a~em~lée,

npr?s ¡¡voir convenu de quelques

,

arttctes qut tlotvent

étre

obftrvés ruiproquement

, ;

.

.

.

'

.

.

..

.

VIN

11

ajou.te

,

&

il Faur le remarquer, ,

e'efl p•r

11

mo·

,

yen q11

e jcs

fo~i!tts

¡jyiln

fi

jont

# lfblies

, .

Voila done l,es droirs des pcuples

re~onnus

,

ainli

que les

obligacion~

des fouverains ,envers .eux, par

~el ui m~me

qui

les leur

refufoic,

&

qui nioic ces

.obligation5.

J._.e~

homm.es

-·n mettant tour ce qu'ils

avoient el) comm

un, fe ío

nt mis [ous l3 pui{fance de

la fociét.é, pour la mai n.tenir

&

e1~ ~tre

protégés. La

[ociété en con_íjant

lQil

droit

a

un. ou plu6eurs' ne .

l'.a faic

qu'~

la condition

~e

remplir

a

fa

d~charge

les

obligarions au,quelles elle ell tenue envers les ci.

~oyens.

JI

n'ell: done pas yrai 9ue le fouverain

a

qui

le pe.uple

a

confj_~

.le pouvoir

d~

le

~ouverner,

ne

foit plus

~enu

a

rien enyers ce

m~me peupl~

i

car

jl l¡1i doir rouc ce que la

foci¡'!~é

lui .cJeyrpit

elle-m~me;

&.

ce

qu'elle lui devroit, [eroit de

J~

gouver ner

Íeloo les conditioos

ei)OOC~es

OU

C~Cites

auxqu elles

cl)acun

~

foufcri t en la formant ¡ mai, c'ell trop di[.

.cucer une

v~ricé

,trop

évjd~nce

pour

.av~;~ir

J.>efoin

d'~tre .démon~rée.

·

'-

11

en réfulc·e

que

d'uo

c~cé,

.comme nous l'avons

déja

fai

~ voir

,

l~s

ciJoyena

dorv~nt

,a

l'é,cat

.tou~

ce

:qúi el):

néce.fl~

ire

pour fa <}éfen(e

&

fa s:o.nfer.v.ation,

pe

l'au

tre, 1~

foci~té

ou le gouyernement qui la re·

préfen~e,

ne peut rien ea iger au-dela, ni f;lire aucun

:;¡utre

uíag~ ~e

ce qu'ils fournif}en.t. · ·

·.

Qo o13fen·oit

¡

l'un des plus grauds rois que la

frauce ait jamais .eu, ,que Ion pouvoir

~roi.t

borné ,

, Je peux tour ce que je veux, répoodjt le IJ:!Onar–

,1

'que .équi,table

~

llienfaifant, paree que

je

ne. veUK

, que ce qui ell JUfle

&

pour

le

bien de mes fu¡ers , .

~erre

réponfe ell 'bell.e, c'.ell dOl!Jrt:J3g!-!

Ru' e ~

e

foit

,remarql!¡¡~l~

. .Ce qeyroir

,frr~

celle de

tQU~

fquyerain.

O~ns

tope

.~rae

gquyerné

P-l.r

,ces príncipes, .les

.tri·

~uts Ceron~

modérés

1

parp?

,que

l'~¡tilic,~

publique en

- (era

1~ m~(~re.

J?ans les

a~:

~c.r.es,

ils

(erqnt

!!rc~(ijfs,

paree

q~¡e J~s

betoins

im~gi

nair

es

,que produi(ent les

p~ilions

·&

l'illu[lon d'une faup e gloire .dans ceux qui

gou

1

.yern~nc, fon~ .i9f~ti11bles ,

&

~u'iJs ~n f~ro11c

la

reg e.

Qq

.trouv¡e dar¡s

de~ loi~

bur[a_les 9ue les rj!venus

publí,es

[qnt

~éux

priuce,

&

AUe

t~$ d~~~es

[ont

!>!!Hes de

l'fta~.

pn pe faurpit renver(er

l~s pri,n~ipes

1

plus~

)'ayanrage du gouyernement

~

plus

~

1!1

ruine.

$!.~

l'érat.

~u(fi

dans

c.eu

~

ot) on fe per.met

qe

pu~li~r

.ces ma;imes, dir oi

c-on

que ce

(ont

deux

~ni)Cn1is,

4

qpe

1'

inrér~t d~ pr~tni~r

eft d' anéa.ntir

1'

au

ere,

~omme

[J

en

1~ dérruifao~,

jl 1e devoit pas

~trf!

lui.

m~rt:Je

en[eyeli fo!Js fe§ rQiAeS ?

·

·

Q.:uand

on

erl: parvenu

t\

cet .étonnan,t oubli de

~out

ordre

~

qe

rout P,ien

p~-Jblic

1

ce

n'~fi

plus l'étac que

J'op.ferr'

c'el~

le gouvernell)ent pour ron argepr ;

&

la rar;acité mee un prix é¡torme

a

~ous le~

Cerv ices ;

l'~pUifen¡~q~

ejes peyples,

_ll¡~ li~natiQn ~ntiere

de

1 '~:.

rae n¡eme ne fuíftt pi!S. Comme il faur acheter,

~

ce

n'e~

pas

l~

moilis cher, ' jufqu'a la baQene pes co ur–

pfans,

$1Ul

crgyen~

effacer la )lonfe

de

leu r ¡¡ vilifl e·

111enc par celle de leur opulepce ; ti

f~pe

au{f¡ veudre

avec une

p~r~,ie

Qe

l'~ucqricé

jufqq'aq drqit d'en

rra•

fiquer

~

de négorier de la jufiice: droit

mon~rueux

qui foumet

1~ yérit~,

la rai[on

4

le f4voir,

a

l'er–

reur

1

~

i'ignorance

6,c

~

la fottife

1

qui lívre la yie,

la

li~erté

1

1'1-!or¡nelJr

&

!a forrul"!e

~es ~itoyens

1

a

u

fanatifme,

~

1!}

cruaqté!

~ l1orgu~il ~

a

cou~es

les

paffjon~

de qQtconque

a

le moyen

eje

payer

ce

droit ·

eff"ray~or,

qui

f~ic ~-la~fois

J'gpprobre

~ b~

ferreur

~e l'~_umanit~ ,

,

.

(,e go.uyernet:nent

n~ cohlult~

que fes befoins tou–

lours

~v¡des

&

Jaru~is

prévoyans,

qu~qd

il

lJ

recours

~ de~ e~pédi~ns

fJ

perqicieux.

~e

íort

des

porr,mes

'e!l·il de

í¡

peq

d'i~portlJn¡:"e ,

qu" (Ion

puifl~

donner

atnf¡

~u

hazard le pouvoir d'e·n qi(poíen Les prince'

_ qu_i ont

1~ rpi.eulf '~érif~ ~q genr~

flumain, ne

1~

pen.,

forent pas,

J\.lepndre

~evere p'éle~

perfopne

a

la magiftra.

rure

~

·

aq~ ~mplqis

pul:!lics, qulil ne

l!'

fit publ

iel.'

;~up,~ravant a~n

que fhacun ·

P.~t

s'y oppofer!

o.,

~.':'ot_t .que,!9~e~

reproches.

~ f~ire

a

ceu!

q~'i!

y def ..

~IIJOit .

·n

dLfOit que pelut qu¡ achete, dott

veq~re,

&

ne fouffrit

jamai~

que les

dlgnit~s

fuflenf

le

prix

pe l'argeni . · ·

'

· ·

'

· ·

·

·

·

· A

Ro

me ~ ~l!ns le~

qeaux

jour~

de la

r~publique,

les Úfages' étoienc encare .plus favorables

a

la

libere~

~ ~

la

ft\rer~

des· citoyeps·; On nommQit des juges

p,our chaque affaire, ·

&

·mc!ine du · co.nfenteineni: des

_

parti~~ .

qeois

'd'}iafica"rna~e ·~cric

que

gu~od

les tri.

buns JUgerent feuls, ils fe rendirent odieux.

I1

fal•

. loic, die

Tite·Live, l'aflemblée

du

peuple pqur

intli.,

. . .

. . .

.

.

..

. -

,..

.

ger