.
)
1,
1
.
'
•
J
l~s ~i~é't!s
& ' dé .les inanler: ' 'quañt
a
c~ne
)J·e
tr3nf;
porter les pieces fur leurs
affut¡,
elle peut feulement
:~voir
occafionnE une plus · grande hauteur daos les
roues de.s
affi1tr
de campaghe, puifq\i'qn a cenfervé les
roulettes
aux · a,ff'u~r
hatards, quoiqu'on ne puifkjamais
trahfporter des pteces avec , paree qu'dn ce fauroit
1e
fervir ·d'un avant-train, fahs que
l"a
bouché
l.!
u
ca•
non
vienne :\'toucher terJ'Ie, 'a•caufe de la coune tail–
re de leurs flafques!
&
paree que les roulettes font
·plus bafles que les roues de
l~ovant-train,
Done les
roulettes font pour la facilité du reeul & de la
llla-
1
n~uvre.
Chaque parrie d'un
affue
doit avoir fa
jutle lon–
gueu r,
_la~geur
&
épaiíl~or ,
L'épaif! eur
eles
fh .fques
eft
o rdtnaJrement égale
a
la Jo·ngueur des rourtllons
de ta pieee, ave!; lerquels elle, repafe de(lu&. La lar·
geur doit
~tre
telle a l'avant-bout qu'il
y
ait place par
en-haut pour recevoir
m
oitié des touril[ons avec
le ventre du
~anon
'
&
une
part.iede l'effieu par en·
bas, avec l'entretoife de volée un pei:r en-avant,
&
autant que faire fe peut ver& le milieu de la largeor
du flafque:
le tour enforte qu'aucune de .ces pieces .
n'ertibararre l'aurre,
&
que l'entr -toife n'emp>tche
point que le canqn puille
~tre
pomté .de q,uelques
degrés aiJ-dellous 'de l'hoz:if0n ' C'efl
a
caufe ife
tOU~r
ces
emplacemen~
qu·e ·les flafqu¿s ont befoin d'une
plus grande la.rgeur
a
l'avant-bout que partout ail·
lears ·, & que aépui's Ja volée iukJu'au bout de la
croll"e on la diminue conriouellement.
Le~
entretoi·
~s
de ,couéhe
&
de mire doivent
'cr~
plaéées de fa..
~on '
dans le 'fen's horifont:Jl , ·que rorf'que le canon 're–
pofe for la 'femelle
t
l'extrémilé <te la. culaOe fe trOU'-'
ve
a
u milieu d'entre ,'elles,
afin
qu'ell~s
porten
e
le
fardeau égalefuent ; de plus. il conviene qu'a cclle
d'e mire on donne p.lus fte baut ur que de largeul',
po
r
autant que la largeor du
fla
que le permet
a
cet
endroit
1
paree que les chocs du canon venant du
lnut
en
bas, elle a befoin de plus de force daos ce
feos que daos l'autre . Oocre cela ces deux
entr~toifes doiYent etre placées
de
maniere dans le feos
vertical, que le canon repoliot fur la femelle , il ait .
une tetle élévacion qu'on puirre tirer
a
ricochec ' fans
q·ue cependant elle furpa((e les d ix degrés,
&
c'etl·
la ce qui occafionne la courbure des tl,.alques : car
c-omme la hai:Jteur des roues,
&
le poinc
1
¡fig .
1.)
font déterminés,
&
qu e le
ero
{fe doic ver: ir
a
cerre '·
on
ne f.wroit faire des lh fq ues droits fans qu'ils
de–
vienoeRt d'une longueur excenive,
&
par conféquent
emb.llnallaus
&
incommodes: mais il fa u
e
avoir fain
en
mc!me tems de ne pas le s faire trop courts non
plus, car autrement
i~s
deviendroient trap courbes,
&:
par-Ja fujecs
a
fe I'Ornpre faciJ ement par
Je~
ChOCS
du canon. Done
A
pour évjcer ces deux excc!i;,
il
faut
éonfiderer daos la conftruétion d'un
affut,
que la Ion·
gueur des flafques dépend en partie ·de cdle du ca·
non, & e n partie de la hauceur Jes roues: c'efl pour–
quoi plus le canon et1 court & les roues hautes;
&.
plus il fdut allong,er la lig ne.
Pour ce qui .
de l'entre-roife de lun.ette, comme
elle
fait fa Fonétion dans le feos horifontal lorfqu'elle
efi
pufée fur l'avant·train, elle a befoin de beaucoup
plus de largeur que d'épaifleur ,,
&
le trou par Jeque!
pafle la cheYille ouvriere de l'avam-train, doit erre
éloigne pour le moins. de
~de
fa dite largeur du bout
3.
•
de la croOe;
i1
efl auffi néccflaire que ce tt•ou foit plus
ouvert par en·haut que
p~r
en . bas, pour que
la
chea
ville ouvriere n' y foit point gcnée .
Voila les lois.
pri~;~cipal es,
felon lefqueltes un
affut
doit
~tre
confiruit'
&
11
ne
s'
agit plus que de croo–
ver
une mefure ou échelle de laquelle on puille fe
{'t'!rvir en fuivant une regle générale la proportion
.A
'6f3
,..,,
.
.
7
1
de ce diamétre,
,&
en divifant ces lignes en
1
)o
p~rties é~ales,
je puis m'en
fervir pour coutes le's
largeurs & pollr wutes .tes longueurs ( hormis pour
l.esligues
N 1, M'R., '& · Re ),
&
rfíc!me pour la fer'–
tttre¡
&
pour coiñmencer l'ouvrage·, 'je t'race d'abor'M
une ligne
horif~ncale
A B;
puis
fous qn ahl71e de
'dix degrés
A C
lJ,
je tirela ligne
D CE,
q~i
fefla
l'axe prolongé du c·
an.on. D\l_point
eje
léve fur
DE
la perpendicuh\ire
C F,
égale a
o
·rayon ·du wurillon,.
<l~>nt
F
fera le centre. Je prends
c ·G
égale
a
la 'Ion·
gueur de la · piet:e depuis le - centre des ·rouriilorts
1ufqu'a l'e'nrémité de la ul.alle; en
G
je fais la ¡Jer:.
pendieulaire
U 1,
égale au diamétre de la. piece ·\\
l'excrémité de la culafle,
&
je fais
GH ' G 1,
(lou'r
1K,
je prends
;~de
H 1;
je
tire la ligne
Fl(,
&
la
'
106
, prolonge (les deux c:(:¡rés; je prends
FL:::;
150
de la
largeur du
flafq~e
a
1
la volée que j'ai déji\ déter•
minée,
&
en
l
¡e fais
fu~;
L K
la
perpendiculair~
L M,
qui ell cecee largeur
fi
fouvenr menrionnéb; je
!a partage en cinq ·parties
égal~s,
-&
je fais
M
N-:!!:
,;
de
L
M;
je
tire la ligne
·N 1
& la prolouge
du el).
té de
J.,
~
je fais
.JO=
Ha
de
L
M,
de mi!me que '
IP; lb
&
/(1,:::::
1
2.;
0 •
En
O,
je fais fur
NO
laper.•
pendiculaire
Q,R.,
laquelle doit, avoir
140
de
Llfl,
je
150
tire la ligne
M!](,
du poi11t
F
cdmme ce
m
re,
& '
avec
le rayon
FC:
1
je fais un cercle qui ell la cir'confe"–
rence du tourillon de la piece, de
S
je t'ire la per.penl.
di<;ulaire
S T
fur
M R;
de
T
ver~
V,
je prends
1
~
pour la la rgeur de ·t•entailfe
~
pll!cer l'effieu; je fais
11
1'4
1
¿
PW=. -
&
WX=-,
ou -;- de la hauteur
d~
·
IJQ
IJO
u
ffi
14
'
30
•
l'e Jeu
X
r.
qui
e(l -
;
JC
prends
.Y
Z=-'
&
150
•ro
la perpendicuhire
z
a
de meme'
&
en
a
fe trouve
le centre do bras ·d.c
l'effieu; de
~,
comnie cenrré
de la raue, je fais avec fon rayo.n l'arc
be d,
auquel
jcr mene une r.a ngente parallele
a
la . ligne
.tf
1J'
qu~
me donne la ltgne de rerre.
Je--
dtvtfe
M K
en 2oo
parties
~gaJes,
&;
pour
1'
ll(fut de
24,
je
prends
111'~
,
•
aoe
feulem.ent puur la ligne
lt.t,
mais pour rous les
a
u.:
tre5. j'ajoute chaque fois la différence da diamecre
de
lebrs roues
~
celle de
14,
pour avoir la ligne
Re.
Je fais
t
f..,..
L M,
fg
perpendiculaire fur
cY,
1&
=
~
,fh
=
~
'g
i
&
k h
=
~
'h l
paral'rele
a
tf,
"
rro.
1
ro
IJO•
._,.fg;
Je tire les
lignes
Qm, &:m,
&
je fais l'arC:
no
IJ,
qui partant du poi oc
h,
ne fa lfe que toucher les
lignes
Rt,
;¡;
j~
prends
Op
=
15 . ,
&
Pq
=
46 •
'
•J•
· •J~
Pour trouver le conrour de l';ntre-toife de volee,
j~
tire une tangente
r r
~
la oirconférence, du tourilloti
qui avec la ligne
A
r
falle un angle
de
cinq degrés
A
r
r;
la ligne
r s
ett
l'axe de canon fur lequel je i:lef.
fine fa partie anrérieure depuis le centre des rouril·
lons jufqu'au bourretet,
pour
voir comment je pour.o
rois placer latfire entre-toife fans qu'elle empc!che lé!
canon de fe baifler fous un tel angle,
&
je trouve que·
•
..
f: .
.,..
4f
70 ·
.
.
r&
'&
1e pms atre
Lvt=-
,
tv=-, vw=
--", ,
tx
•
'
lfO
1)?
-
lfO
. •
J~
=~J·
. des
ll{fi.1tr.
de routes
forte's
de piecés.
&
cette échel-
le
n~
{auroit c!t1'e ni le cal ibre de
la pie
ce,
ni
le
pié courant
&
fes. parties, mais ce doit
~tre
une ligne
llonnée· ele flafque mc!me;
&
cecee ligne efi,
a
mon
avis' la larg,eur dudit fl afque a la volée' laquelle on
~oic
trou11cr d'abord, pour pouvoir ' faire les empla·
temens., fuivant ce qui
a
été die ci·dell"u&.
J~
cherche
done premierement
cet~c
largeur pour le trafque (Je
I{
1
&
ptÍis pour celut ife
4,
qui font les.
de~
extre•
J'nes. ,
&
par leur moyen je trouve celle des
inter-'
médiaires de
~~,
de
12
&
de
~,
de la fa'5on qu'on
r>eut le ·voir
d~ ns
la
fig. ,
2.
&
je
m'apper~ois
que
~our
éelui de
24.
i,e puis
me
fervir do diamerre de
cecee piece aux plaw':s-bandes .de· la cnlaffe,
&
pour
,
éelui de ..,
du
meme diamétre de cette piece ,),
plus
On
peu~ confide~er 1~
corps. d'
affht,
cómme Ull
levier qui a le
po'iu~
d',appui dans le moyen des ropes
la puillance au bout
d~
la croffe, & done !e poid$
eflla piece de canon. · Si le centre de gravité du ca–
noh
étoit dáns l'axe des rourillons, toure
fa
pe
fati~
teur feroit comme réunie a cer ehdroic'
&
la culallc;
fé
fouciendrai~:
en l'air comme la votée;
&
pour qu'il
fllt
alors en. équilibre avec
1'
affut'
en forre pourtant
que lá
e
rolle tobcMr e neore cerre, on fent que
1~
point
d'équili~rct
devroit fe troúver
a
quelque diflan–
ce au·defa de l'effieu, que le lev
ier feroit de la pre–
riliere efpece.
&
que pour
mou~·
óir.lapjece avec
l'nf–
fut,
foit daos un pl an vertical, foit dans lit\ plan
ho~
rifontal, comme cela arrive loríqu'on dor,1ne do flaf- ·
e:¡ue en paintant le c anon, ·
oh ne
·pourroit iamais le
faite av·ec une moiodre puifl'atlce que ,dqps c,e cas;;.
oll l'on ne fair atrencion qu•a. la plus g rande facii}Fé de .
la
man~uvre
• en faifant pour· un moment abQraB ron de
[OUt
•
1
'