pe Frife,
de
Groningue
&
d'Over...Yllel ..
-?uol étoit
au.rrefois libre
&
impériale,
.&
elle fe IOJgnf t avec
D eventer & Campen ,
a
la ligue des atltres villes an.–
féatis¡ues. W
illebra.ndde O ldenQQUrg,
év~que
d'Y·
hechc, la fic fermer de mura ill es l'an
1233.
Elle
tonh
b a fous la puilfaóce qes Etats Généraux
l~an
fSSo·¡
&.
certe
m~me
al}riée
l'exer~ice
de la religion cá:cho·
lique romail1e
y
fui
fupprim,é. Sa
rnagift~arure
e?"'
úfte
cu
hui.t .écbevins
&
aucan.t de
~onfe1ller¡;
qp
Ol)
chanae tous les ans par éle.:}ion de douq:e· perfonnes,
(¡u'oQ choitic daos .le confc:il eje
1~
ville qui eft com–
pofé de quaraqce hu ic
de~ pril}.cip~ux
bourgeois.
L,Or'6·
~3 -
'f4:
Jqtit .
,z. .
11..
.
.
.
. l,.orfqu e la réform3t10n s'établtt
a
~'U)OJ,
JI
~ 3VOI~
plu{jeurs
.m~iíons
de
religi~ux
6¡.
de
rdigieut.e~
, &
~ncr'autres
deu:c maifo ns de chanoioe.s, done
l?un~
~uc
pqur prieu r le frere de Thomas a· Kempis.
· M ai s
q·uel,q~
.tems
~ pres
,
Torr~nfÍtltlf
(
!ierman7"
rtus ), né daos ·cette ville, d.evint le
rellaura~eur
des
Be!l es -Lettres daos 'les
P.~ys-B~s.
a
l' imitarion de So–
dolphe
Agri~pla
fon précepceur, t¡.ui :JV<?it
t~nt
eón- –
Jribu~
a
les rérablir en 4-llernagne.
Tqrr~ntinus f~
giflin~u'a
par d ivers o uvrages,
&
principalemen~
P!!X
fon
El~ádaríu¡ c(lrpli!ffl~
&
P.i/iori{!rllll!,
qui .tout
petir
&
cóui: fuccint qu ' il eft,
(e
rrouve
né~nrilolfl~
le
véricable original de
<;JlS
val}e~
<$e
i~mt~nfe~
com–
pilations , dqnt
1 ~
trap grlnde
&
rrop ¡:¡eu
j~dici~ure
tcendu~
rious fatig1,1e
pl~s
:¡ujoord'bui
,gu~elle n~ t¡ou~
faulag~
. Je
p~rle
de ces
grand~
dié}ionnaires hdlori·
RUCS' dont le
piar) p!tis f
judicieijfemeqt rempli OOI:J$
feroi~ d'u~e
eHréme
utilir~
•
· ·
I(
y
a eu quantité d'éditions du petit
ouvl'ag~ d~
Torrentirtus en
~ifféren~
terns, eq différens lieux,
én dHférens formes ,
&
toujours augmenrées par le,s
~direurs :
f:,a pretl}iere ell•
a
1:-lagueqaw en
H
Jq.
q.o–
bert Ecien1íe en QOfll') a· urye
nquv.~lle
Qeaucoup· meii–
Je~re ~
be:tucoup plus aO'!ple
~n ~~~~ itH~-
Ch
:trl.esEr1enne publia le O'! ell?e ouvr-age en
1))3,
in·4~.
.More.l le fit réimp r imer fom 'le titre <Je
Difliona~
rium ·
hifloric~'!l, g~~graphi~u11.1.,
pqtt/ctt"-', .,,f(ort (;4·
i'olo Stephano,
Pans ,
t
s-67.
·
· Ce dicr10fmaire prit
un~
fav eur
{j
fingqliere,
qu~il
s'eo tic
coníécufí'v~menc
p!1.1s
d
·
édicioo~
, amc-
qu¡¡lles. foécéqa ce!Ie de N ico
<.fonHée
a
Loói-
(lres e n
1670
in·
fol .
Eoíui re
' n1it
au
jotir
fon
,Lex.icon
ttniverfote,
~11
deux vo!.
& _eu_
t6SJ
en. r¡;o:s
vo l.
.
tn
nc~
parut le
Dté1101Z!l111!!
l?iftorrqru ,
efe
~ou i s
M
rery
1
dan~
la. pre–
JTliere di c1 on ell de Lyon
1673,
en un volume
rn·4(1.
La
ving tieme édiciqn, faite avec
be~ucqup ~e négli~
gence, ainfJ que coutes les aurres, a été · publi ée en
Hollande en
1740,
~n ~uir
vo.l.
info.l.
L~ plu~
courr
feroiE de refonare l'ouvrage en enc_i er,
1~
réduire ·
J
~oi tié,
&
eii
~laguer
tous
le~ ~nicles d~ g~~g~l!P~ir
,&
~e g~né~lqg1e.
(p. ·
j.)
·
' ·'
'
'
.
Z Y.
·"
~
.z.
ZYQRIT~S, e~
latin
··~y,drit11,
(
Gl.og• .
diJe.. ¡
4r:–
fieu
r.
dan\ !on ·péqple.
~u
Ponr-Eu:cin,
p11gt
u.
fait
111entro~
d ur_1
pe~ple
de ce nom,
&
Qít que ce peu–
ple, qqs
éj:O!~
vodi!l des
Macf1el~nes
, des
H~nioques
&
des Laziens, o_béitloit
a
un r:oi nommé
P.harajr1;4~
~us.
11
y
en a qm veulent
f.lU~ c~s
Zy,t/ri(u
d'
~rrien
f<? ient les
Si l tfle~
d!!
Rroco~e;
les
~eul!ens
& les',
~er~
!Cites de
~traban¡
& .
le p. Hardouin
crqit
que ce font
, les
A,mpreut~
de Phne.
( D.
J.)
·
ZYG AC1'ES, ( G;og..
~nc..
)
fleuve. de la Thrace,
pres de la vi11e
de
Philippes, leloo
l\ ppien, Be/. civ:
pb. 11/.
gui_dit que
e::~
fue au
p~flagc;
de ce tl.e4ve
qu~
le char1_or de P,lutq!J fe r.qmpir lor(quW
emm~·
boit P,.roferpine,
&
que c'ell en mé(floire ··de cet ac–
cident
qu~
les
Gr~cs ~~oi~(lt ~Oflllé. 1~
JlO!JI
de .
Z.'i.·
z•9~r.
au ·
~epve. L'~dsr10n
de Tollius lir daos la cra–
iiucrlon
l~tlne -?y_gaflt~,
au ljeu d!!
?ygqé/es .
(~ . J. )
ZYGJENA,
L
m. (
/chthY>ologie . )
~ú~_,,.,
gran4
poiílon
c~taéée
du geore des
t.quáli
,
fet'o'n · le f'yfie–
me
~· Art~dy -:
' .
.
J.~
e
• '
•
C ell un
P?líf~"l ~~trem~J1lenf fing~li~r ~
rq!Jiar–
fJuahle,
e~ e~ qu~il
diifere de
t~us l~s
poiftons · dq
~opde
par
.l~ . figur~
dt; fa
t~ce, c~r ~!le
n'ell pas
P.~acée
COIJ1me
<1an~ rou~
les
autr~s Roi(fon~
longiru.:
fJI~a(ement
avec;:
~e
fCflt;
cfu
fOrp~;
mais elle
el}
pla–
cée tranfverfalemeot comme la
c~re
d!un · maillet o
u
p'un
marteau
~ur
íón. manche. Cette
t~te
ai'nfi
poft'~'
-f~r~e ~~ ~em,1-~cr~l~ a~ fr~nt, ~
ce
de~i·c~r$~e· ~~
ZYG
h
trancb.ant daos les bords, que quaod
~e
poilTQn
t;~age
avec v-iolence,
ji
pe..u.r coupe r les
au~res
poif.
fons qu'il r eoconrre fur Ion. paílage. Ses· yeus font
tr,cs·gros
& .
pi
;JC.ésa
chaque bouc
de
la tete, en.
fo·rc~
qu'ils. peuv.enr mieux voir
eu bls,
en haut,
&
de c6ré.
1
. Oans
1~
parrie fupéf'
ieu.rede
fon front, pres
des
yeux ,
il
y a de chaqoe cl\ré .uo grand
tr.ou· oblong>
qui· fui fer.r, foit pour encendre foit pour fe.ntir,
ou,
peut
7
erre pour
ces
deult chafes.
S:1
gueule
e.llrres–
grapde,
pla<'~e
Jous la rfce
&
garnie de trois rangs
de de.nts,
larg.es,
fort~s,
poinrues, & tranc.hanrts
daos les bords . Sa langu'e ell aulfi grande que
.cell~
de
l'~ommt:;
foo dos
,efr
noir, (on y.entre bhmc.
Sa
queue eJl compofée de deux nageoire.s inégales; il a
un cou 3U bou,t duque! ell un cond1,1it qut porte la
n.ourrirore. da_ns fon
efto~ac.
Son c;:orps
e~
cr.es·long
-&
?rr.ondl;
11
n1efi polnt couvert
d
~écalll.es,mai}.
d'u1¡e peap (ore épaiae. .
·
On le p,ren.d .dan.s la Médirerranée,
&
que\quefois
en différens endroirs de 1'0.:-éan;
il
ell parcour
~ga~
lement horrible
a
yoir; iJ a
la
chair dure' de mau–
vai~
gout &
de
maJ,lYaife odeur ;. auffi
ks·
mateloes,'
quj le renconrrenr préreodenr qu'il leur
porr~
mal':'
heur. Les fhyliciens en jl)gent aucrement,
&
le Fe•
garqen't avec admiratiQn:
on
le rrouvera gr;¡vé
en
foo· Jjeu daos les plauchcs de
c~t
ouvrage. Rondelef
app~lle
ce poill o n le
martea11,
&
cette dénominaciorl
luí conviene en ·etii
t ..
(D.
J.
}
1
~rG.AiN..A,
(
{Jtog. an,·.
) ~
í"le dq gol
fe
arabiqoe.
J>rolomée,
l.
1(1.
c.
7·
la marque dans . la partie fep–
tent.rionale de ce go lfe,
envíron
~
la·
hauceur
de
13
vil le_de
~ér~ni<;e,
(D. ] .
)
:
ZYG1ES,
(
Géog .
1
~uc. )
peuples .de la Lyqie
exré~
rieure. Pcol.omée,
(:
IV
ch. v..
les place
vers
lJ
c~re
_de la
rner
Méd iterrai¡ée, au couchaot du nl>me
maréotide.
( {J .
J. )
·¡
,
~YGJ,
{
G;,o.~-
(lnc.)
peuple~
d'Afie. StrabQn,
l.
/1.
p.
.
129. ,
&
l.
J!.
p.
492.
&
Eti~nne
le géographe, les
comptenr parmi les peuples ' qui habiroient Je• boír
pl10re ciqtmérien pl'is dans nrr feos ¿rendo;
&
le pre–
m ier
l~s plac~
entre les
4th.ei&.
les
Heniochi.
Le;
Zygi
écqi~r¡r
des
p~uples
féroces a4omsés
a
la
pirar
l
.
tes i.e,
&
q4i ·
h~bico.i~ nt
'Un pays d?acces difficile _
(D.
J)
.
.
~YGIAN4,
(Géog. anc. )
C'Ontrée de I'AGe m1-. ·
1
fiebre, dans .la
B 1 tll~• oie,
felon Pro!oméc,
t.
V.
c.
¡,
(D.
J . )
.
ZYQOMA,
f
1
fll. (
.-l11atomi.e . )
c'eft Hos de la
t~te
cpmn}l)né•nen appe if
.os
jt~gale .
Voyez
Os.
Ce mor
yjer¡t
ge
~'"')i'u"'~'! jt~ngo
, .
i\Hl li
:z;ygo1¡¡4,
a
propr:"•'
ment parfer , e1t a JOlnCllre de d eux
os.
.
,_,e
~ygoma
n'eft
Pli?Íilt
un íeul os, mais llnnion
~
1' alkrnb!age de
deo~
apophyfcs ou émiQe-nces
d'q~,
l'l)ne de l'o.s
c~mpor31,
l'aurre de l'os de la
pommecte.
f/oyez Plan.t/:¡t.s (ie. I'A11ato.'tni,e,
&
/eur.
(:fpl~.
Ces
d~ ux
émi11 en ces ou apophyfes
tone
join,
res
p<~r
une lurpre appellée
~ygomatiqu~.
V()y.
ZY~
~OMA
TlQjiE .
. •
-
ZY'GOMt\TIQ\7~,
f.
m.
(AnatQmie . )
fe dlr de
~
!'arcade qui s'obf(:!rve encre l'aoa le excer-ne de l'or.,
bite
&
le rrou auditif exrerne,
&
qo'on appelle auffi
;yg01,111J..
l?u_yi!~ O~B{f~
AUDITIF
f$-
Z'iGOt,{A "
. Qn ·
donne auffi ce nom aux deux a.pqphy(es qui l4
forment, done l'!111e,
q~i ~ll
prodoite par !!os rem–
porl!!, a fa bafe vqrs le rrou auditif,
&
fe porcant
h?rifontalemenc, vienr. s' engrener avec une aurre;
b1en ' pi
u~
cou r¡te
p¡¡odUtf~
par !'os de la
p.o!J,)me~~e.
Pq'ie~ 1'~]\lPORAL,
POMM!lTTJ,
&c.
·
, Le grand
:z;ygotn~tiqur
etll.Jnn¡u(cle fitué oblique–
ment fur les joues entre la commilfore des lev,res
&
1:?~ d~
1.-¡
PP!TIIllert~,
i!
yi~f]t
de
l~;¡pophyíe
g
;ygQ.fl!ll·
t!fj¡fl.',,
~
en pallant qbliquement
il
VlJ
s'inférer
a
l'all•
gle
de~
leyre5 .
L~ pe~it t-Jigo.m.r¡tiqu~
vient de. !a parrie moyenne
de l'qs de ll! pom.mcne,
&
y a
en
s'uoilf~o~
avec quel–
,que~ libre~
de
1'9r~ic~laire de~
paopieres, íe rermi·
qer_f!.la levre fup4neure,.ec1Vjron
a4-del!q~
<fes dencs
<;anrnes .
~Y.qO.P04l.f'
e
~éog. IIIJ.~.)
ville de la Colchid'e;
Srrabon, ~ /.
XII.
p.
)48. qu ien parle, iemble la
pla–
c.'er pres de
Trape~onte;
&
Ecienne le géogra·phe
<;roit qu"elle apnarcenoit au peuple
.it'JI(Í .
( D.
J.
J
.
~YqO_S_T
ATE,
f:
m: ·
C
~~ttérat.) ~~,;~r~.,.·~ ;
m.agi–
ftr~c
qur chez les
Grec~
étoft établi pour veiller
~~~"-•
potd~ ·~'ufage
dans le commerce,
&
emp~cher qu~oq
oe fe tervir ni de faux pojds
ni
de fautles balances.
<t~ . ~qt
yie_r,t
d~ (~>;.'!,
btfltl,nfe;
~ 1~
droir
qo:o_~:
.
'
ra~QI~