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U T R ·

1

le dnquieme rang . Elle eil: bornée au oor.d par la '

Hollattde

&

le Zuidertée; au midi pat: le Rhein, qwi

la tt!pare

de

l'ile de Berau;

a

l'orient par le Weluwe

&

la Gueldre

¡

1

a

l'occident par la Hollande encore.

Ce

pay.s écoit autrefois fi puiílaoc, qu'il

pouvoi~

met–

tre fur pié une

armé~

de qu.tra!)te mjlle hommes,

&

quoiqu'il

f(}f

contiouellemenc atraqué par les Bata ves,

par les Frifoos,

&

par les Gueldrois,

~ui

l'eoviron–

uent de cous

cót~,

il

fe défendit oéanmoios vaillam–

ment contre de

fi

puiífans ennernis.

On divife aujourd'hui la provioce

d'Ut,·uht

en qua–

tre quarcíers, qui fooc le diocefe

fupér·•~ur

&

infé–

rieur, l'Ems land ,

&

le Montfort-land . On y refpire

un air beaucoup plus fai o qu 'eo Holl ande , pa ree

que le pays eft beaucoup plus élevé,

t5f

moios ma-

récageux.

.

Son gouvernement eft femblable

a

celui de la pro–

vince de Zélande

JI

a

néanmeius celí! de P<lrticulier ,

que hui

e

députés lai'q, repréfenfant l'qrdre du c!er–

gé, oot

féaoc~

dans l'aífemblée eJes

éro~cs

de Id pro–

vince avec les dépqrés des

noble~,

&

de vilJes d'U–

trecht, d' Amerfort, de Wyck, Je R.henen,

&

de

Mont-fort .

·

·

Ce fÓnt les cioq ancieos chapitres

d~

1¡¡

ville d'

U–

trethF

, qui fournitlent les députés 'repréfenrans le

clergé. Les de

u~

aucre$

ordre~ ~!jfent

le!frS qéputés,

~

•e'el} pour

~e

la qu'on les QOITIITI!=

éJuf.

·

En

1.672

les fransois fe rencfiF!!Ilt mai[res

~e

toure

la

fejgneuri~

d'

Utrecht;

mai~

ils furent obligés l'an–

née foivante , d'en

a~~ndonner

la conquete . Les

Eta~s-Généra~,~x

mécontens de la conduice

d~

cette

prqvinc~,

&

de

fo~

:ne!'fion pour

1~

prince

~'Oran­

ge, l'exclurent du

gouve,rnem~:nt d~

la

rép!Jbliqq~

,

de

m~me

que les provinces de Gueldres

&

d'Ov~r·

lílel; cependaoc ces

croi~

prov ipces fur!!nt réunies

a

la généralicé le

2.9

de Jwvjer

167-4,

&

cette réunion

a

fubíi!lé jufqu'a ce jóur.

(D.

¡ ,)

UTRICUJ..ARIA, f. f. (

Hij/ .

f!•l.

B.•t.}

nom don·

né par Liona:u5

¡¡u

genre de plante que les

aucr~s

autears

appeJ!~nt !rnti~ular#a ;

fof! calice eft UAe

en~

veloppe

a

deux feuilles; la fleur eft labite

&

mono–

pétale; la levre lupdrjeure eft

Lfroi~e

&

obtufe; la

levre infét'jeure eft large

&

fans

~écoupure;

le nec·

tarium

.;lt

fait en maniere <fe cqroe, il eft plus

cour~

que

1~ pét~le

de !a fleur,

&

forr

cf~· f~

bafe . Les

é~a­

min!!~

fqnt

deuJ¡ filets eourrs

&

~rpcj1us, leur~

hof–

fettes font

p~~ifeS

&

adhérente~

enfe!lJble, le pillil

a

le genne arropdi, le ílile eft

cfélj~

comme un che–

veu

& .

de la loQgueur

ducal!~~;

le fiigma eft fait e11

C~fl!',

le fruit efl une grofie capfu le coniqqe. renfer–

map~

une feule cavité; les graifles font

tres-nom–

br~ofes

. (

p.

'J.

)

UTRICU...

ii:,

f.

m.

(Hifl,-

n~t. ~qt.

)

On nQmme

ulrituln

en

~otanique,

des efp¡!ces de

véf!cule~,

ou

de 'fücs -

oyqi~es form~s

par

le~

intervalles que laif-:

{ent entr' euY les

faifceau~

des

~bres ligne~íes .

Les

vé'licqles font

plac~s h,orifonralémen~ ;

&

paroiiit>nt

avoir pour

f~néli~q priRcjpal~,

celle de préparer le

fue

QQUrricier de la planEe. (

D.

J. )

{[~!li.t\Pi.

(qé'§·,

mo_;{. )

petire· yille de Suifie

au

canton de Zurich, a quelque diflllnce du

lac de

Zorich. Elle·a fon

c~f q,u'o~

nomme

llVO.'Yt~~ , ~

foq

~oaleil ~

(

D.

J.

)

·

vu

VU,

partlct~!!.

(

Graf!l.) Poyez farticle

Vor~

..

VaSJBIUTt,

V1stnN.

"

· V

u

ou

Yau ;

(JuriJPt:lld. )

eft un ter-me

u~té

daos

les jugemens, pou'r indiquer '.que les ¡uges

~ne

vu

~

examiné

telle~

&

telle~

pieces. Les 1ugemens J'au·

dieoée ' n'ont .que deqx parties •. les

q~:~álités. ~

le dif·

poli ti

f.

Les

JUg~meos

fuc. prqces par .

écnt

ou .fur

pieces

~ur~, on~ froi.~ p~rties;

les

qual1~és ~

le

1111

&

le·difpofitif. La fecunde partie que l'oq appelle le

-vu

•,

a

ét~ ~infi

nommée, paree qu\elle comme.nce par ces.

DlOts,

vu_

Pllt;

J•.

cour.,.

~e~

ou

VIl

par

nous,

~~

ce pe

fon~

par des ¡oges touverams .

Au

·conteil

~~

roi

~

on

appell~

t:tttuitl!

e1~

v4

d'ar-.

rét

cell~

qui

e~

réd1gée daos la .forme

d' u~ v~t

d'llr·

rll, de mi\n,iere que pqur en fa1re un

arr~t,

•1 n' y a

~ué

le difpofitif

a

ajmner.

f/.1Jytz

AKRU,

CAS'iA–

TIOM,

juGit:MI!:NT , ·

QISP0SI1'IF, .

SENTI.NCii, QUALI"-.

Tts; Rí:Qun.t: ." (A) '

'

UV

A,'q~S l,

C

f.

Hijl. nat. lfot.)

geqre qe plan-.

te

a

tleur.

monopécal~'

en forme de clo.che ronde,

le piftif

~O.~~Au

caJice,

il·

~11: at~aché

comme un

clo~

/

VUE

a

partie po!lérieure de la fleur, & il deviene daos'

la-- fu ice un fruit mou ou une baye ípherique qui ren–

f~rm€

de pecits noyaux applatis d'un c8té

&

relevés

en bolle de l'autre. Tournefort,

injl. rei herb. Voy.

PLANTE.

'

~V

AGE

ott

EUVAGE,

f.

m: (

Sttc'reri~.)

c'ell ainfi

qu on appelle dans une fucrer1e la partle du glacis

garnie en, carreaux de terre cuite qui fqrment l'en–

caitfement de chaque d¡audiere

a

fuere

J

&

en aug–

meote coofidérablement les pords.

Voyez

SucRJ¡:RIE

EorFJ'Jt.

Les Negres, ci):¡rpel}tiers des isles, appelleot

uva–

ge

deu ~

fongues planches ou borcfages placés le long.

d~s

CÓCes d' une pyroque Oll d'un canoc (ervanc

a

exh~ ufl er

les bords .

f7o_ytz

PYROQY&

&EuvAG~.,

·

YUB

A~AN

A, (

l~·hthyolog

.. exot. )

poi Oon qu'on

prend dans _les· mers d'Amérique,

&

qui ejl excel–

ler)t

a

manger; il rl!fiemble de figure

a

no~re ~ruit~

de

rivier~'

fon corps e!l pam>Üt a·p!'!u-pn!s

!1!!

13

mEIT)e

épaifleur, íeulement un peli élevé fur le dos.

&

un 11eu plus applari vers la queqe

¡

fon éparlle!lr

eft d'eovirQn lix

pou~es,

& fa longuéur d'un pié; il

a la

t~ce

perite & pointue, la

la ngue longue

~

la

llouche

Gu¡s

dents: fa queue

e~

grande

~

fourchue

fes

éc~ilf~$

font tres-perites

&

rangées égal!!menr,

&

fi

pr~s

les unes des aurres,

qu'elle~

otfr-ent une fur–

face dl)s p!us do!lees au toucher

¡

il

o'~

qu'une ,

fl!l"

geoire fur le dos, lequel eft d'un bla9c;r

bleuatr~

¡

le

refte de fon cqrps paroft tancl)t , de c

0

uleur olive,

tant~t d'u~ J:>l~qc ~rgentin

J

felon le jour auquel on

le regarde; ton ';'entre

e~t pl~t,

mais

tr~s

oboe,

&.

les couvertures de fes nageoires paroiílent par leur

blanc;~eur

.lujlr6e,

com~e

qes

pl~ques

u'argent. Mag-

gra1111 .

H~fl.

Braji{.

·

VUCH'.t\NG, (

G¿o_!.

moá. )

grand vil le de

1~

Chi,.

ne, fur

1~

fteuve K1aog,

d~ns

ll!

pr·ovin~e

de Hu–

quand, ou elle a le

r~og

de prellJierEJ ITJerropole,

&

renferme dix vi!les daos

fon

terricoire!

Elle

eft de,

16.

p,lqs occiqenMie que Pékin, lous le

31

d.

O.

d~

latitude feptentrionale.

"(p. ]

.)

YUE,

f.

(

'Phyfio!og. )

l'¡¡é!ion d'appercevoir les

ob¡ets

ex~ér1eurs

par le moyen de llreil, ou fi

VO!J$.

voulez, c'eO:

l'aéle

&

l'exercice du feos de yoir.

1/o_y~z

SENS

&

VJSJON.

·

• ·

·

·

La

uue

eft la reine

de~ f~ns, ~

la mere de

~~.,

fciences íublimes, incon.nues au gra'l4

~

au

pe~it

vulgaire. La

vue

eO: l'obligeal1te

bieilfai~rice

qui IJOUI>

donne les

f~níations le~

plus agréaqles

qq~ nqu~

re–

cevions des produélioos qe la

.nau~re.

G:ll{l

~ !~ vu~

'

que

uou~

tte vons le's furprenantes

Mcouyerte~ ~e

ia

pauteur des plar]etes,

&

de leurs

révolu~iot!S

autour

du foleil, le· centre commun de la lumiere. La

vue–

s'écend

m~rne

juíqu'aux

é~oiles

fixes ;

~

loríqq'elle

~íl

hors

d'~tdt

d'aller plus loin' elle s'en remet

a

l'i–

maginatÍOil, pour

fa

ir~

de

c~acu!Je

d'elles un foleil

qui le mqut fur fqq

~xe, da11~

le centre de; fon togr-.

b•llon.

J..,a

vue

eil

enc:ore ' la cráatrice des beau" al'ts;

~lle

di'ririe la

main~

favaote de' ces illufl:res ' artilles,

qui

t:¡nc~c

aniffient lct marbre ·

..

~ ~~~~t~t

imite(!t par

leur pioceau

l~s

voutes azurées

des ci~

ux.

Que

l'a~,

n~our

&

l'~mitié

nous difent les

délic.es

qu.~

prqduit

ap.r~s

.une longue

a~íeoce

la

vue

d'un

obJet

~irné

1

entin,

il

n'eft guere qe

f~~s

auffi urile que· la

v~e,

&

fans contredit, auoun n'eft auffi fécood en mer–

vei!!es. M;ais je_ laiífe

a

M,ilton

"¡~ 'gloir~

d.e

cé!~brer

f~s

clurmes, pour ne parler que qe .

f~ pa~ure

..

L'ceil ,

fon organe, eft un prodige de

du:~ptrique;

&

la

lu~iere, qu~

eft fon objet

t

eft.l.a plus- pure fub–

ftance dont

l' a m~

resoive

l?. ímp.r~íl~on

par les feos.

foyez

do~<

; (EJ

L

&

LUMIERii,

en

vqus. retfouveoant

qu'il

fau~ ~

p.pl•

quer

a

la

connoifia~ce {1~ ~~

{lruélure

de l'reH

~o~t

c

e que l'optique, la

carop~r.i~ue}

&

la

dioptrique, pous demontrent fur ce fu Jet, d apres

les

déco~verre~

de Newton, homme 'q'·Qñe

ti

gr:¡ nde

faga_cité

~ ~u'i~

paroit avoi!'

pall~

les. b<?rut:s. de l'e.

fprit humain .

· La

vue,

(

comme le dit

M.·

de Butfon qui, a

r~paf\•

du tal\t

d,'id~e~ ing~n_i~1,1.fés

&

philpío.p~i4ues.

dan~

fon app,li.oation des

phéo.omen~s

dt: ce fe11s

admir~ble); la

vtle

eft un.e

efp,~<;~

de tou.cher, quoique

bien ditféreote du toucher ordinaire. Póur

t~1,1cher

quelqÚe '•

c!v~fe

avec le corps, ou avec ta· main;

il

faut

o~· qu~

nous no¡.ts.

~pprq,ch.ions. ~e

certe chofe ,

ou qu.'ct!ICi s,'·approche de no,qs, afio

<t~cre

a

portée

de pouvoJr.

1~

.palper,

m~is.

nous. la.

p.ouv~ns to~cher.

des yeul

a.

quelque dillance qu'elle . fo tt, pourvu

lju'ell40l p·ui(fe renvoyer une aflez grande q uan.cicé de

lumiere, pour faire impreffion fur cet organe,

ow

· ·

·

bien_

'

'

.