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VUE

D e plos , les

1

r

r

trop

abond nree,

UtJ ,

~p

i ·

{e5,

cool oc

pJr

u

ueres

a

u bord des p1 upier

·

de l

fur le

jo

u s , ca u ene

en

cee endro1 t des hum!–

dir~

qui crooblenr la

-t;M ,

des hofio ns in6 mmaco•–

res

det offufcacio ns , d

s

fillulcs lacrymales; m ux

.¡ ui arrivtar par la uop

rande luiré de la g l nde

lacr ma te , ou par l'acnmoo1e

&

le trop g rand mou–

·vemeot de la

mat~re

des larmes . Pcuc-etre oulfi p:tr

1

ml UVtife difpofition de la C<J rOIICUIC qoi en. pJacée

c1

¡•

n

le de I'Q!il ou

par

la mJUVIII c

&

1

ddf~r

n•

re J 1f

li ti

de

poinr

lacrymaox,

&

de

ruy uJt

qui po rt nt les larmes de ces poinu dan

le fa c

1 ;

c r •ma l; de plus, pu l' él 01 nemenr q ue lconque ou

fa

e

peor l cre de fo n éuc nacu rel,

&

p

r un

1ce

du c;11nl nafi

1,

ou de

1:1

m ~m

r ne qu i ta pi lle incé–

ri

urcmen t les na rines,

par

up

vict,

dis-jc, qui

cr:n–

pechc la rommunic3cioo Je ce canal daos la cavJté

du nn . Or, les ca uf s Jo nc on viene de do nner le

détall

vienoenc el ks-mc! me s d' un rrand nombre d'au-

tres

c~u fes

.

'

La

vu,

e1l encorc

d~pra

vée, empEchée, d¿rruite,

par les diffé rcnces mal adies de

13

coroée

&

de l'al·

buginée , celle que

1'

o bfcurcilfemcnr, le dtlfaur de

blam·heur, 1'épa•fTi rle1uenr, l'a:dtme, les phli8enes,

l' wA Jmmarion, les

t

es ,

les cicatrices, lB nacure

carcila lneufe de ces tuniques;

&

ces maux vico–

nen e ordioairement de plufieurs caufes de ditfértnte

narure.

Q ua nd l'humeur aqueule vient

a

rnanquer. la cor–

nt e fe ride ,

l'~ i l

s'éceint;

ti

elle ell trop ahondan–

te, elle forme un reil

d'~léph~nr;

croupoír•elle fa

u

re

d'~cre

renouvellée, elle dérruit roure la fabrique de

l'c,eil par la pucréf¡¡é}ion;

6

elle fe colore ou s'épaif–

fit comme de la mucofirli ou de la piruite , les yeux

prennenr une couleur érraAgere; des futfutions, des

cararaéles

s'

enfuivent: ces chofes arrivent le plus

{ouvent entre les parties internes de l'uvée

&

le c:ry·

{\allin,

&

Jeur ca ufe

eO

l'inflammatíon, la cacllchy•

mie, OU

l'imprudeote appliCatÍOO de rernl!des trop

~oagulans,

Si l'uvée s'enflamrne, il nair une ophchalmie fort

douloureufe,

&

qui deviene bienrót tres-pcrnicieufe

:\ la

'VIII;

fi elle fuppure, on devij!nt aveugl c;

Ji

elle

dev ietlt immobile ,

&

en

merne rems

1-;:

rdlerre,

l'héméralopie s'enluit, genre de maladie qui furvienr

auni

a

l'occafion d'une petire Cdtara8e

1

moins dpaif–

(e

aux bords qu'au milieu. J\.lais

fi

l'uv~

irnmobile

oll en mlrne rems fort ouvv"rte, cela donnr.

~ieu ~

la nyélalopie.

11

arri'!e encore que l'opncité, l'1 nRammarioo, la

fuppuratiqn, l'hydrapifie,

la

corrupcion,

l'arr

ophie

du cryflallin, produilent la glau óme, la

e.ua

rade,

dmouffenr la

tmll,

ron e naitre

1'¡¡

ve

u le

mear,

l'am.

hlyopie . Mais

fi

ce

rn~rne

corp> ell

léfé par

rappurr

a la

figure.

~

fa

mafie.

a

fa confinance '

a

ra

tranf–

parence' il s'enluivra plufieurs accidens ficheux

a

la.

1JIU,

de différeqce nJture,

.5t

fouveur furpreoans.

La figure rrop fphérique

de

la partie qu bplpe qui

avanc¡: eo -dehor: , la

peric~Jie

mfme de ll! pupille,

cSt

plufieurs cooditions qu'ou n'a point encore affez

bi en

e xamin~es'

par rapporr

a

la loqguel¡r

de

l'reil'

au

cr~llallio

mEme.

~

fa liruacioo, pourroor prodoi–

re:: differences

efpec~s

de

rnyopies; comme au con·

traire, l're il trQp piar o u ti op long, ainú que la dí

f.,.,

fére oce na tu re du cryllallin,

&

fa diverfe

fi'ua~ion,

p euve or do nner lieo

a

la

pre~ byo¡>ie.

Comme l' humeur vicrée ell expofée

aur

mi!mes

vices

dqnt

on a faic memion, elle pourra foulldr

&

prodo ire des maul a-peu-pres'

f~mblables.

.

L;es

Üi_ff~re ns v ai_fl~aux

de la membrane appellée

rítme .

loor au ffi

l u ¡ e t~

e\

fouffrir

&

a

prodpire di–

vers rnau x. En effef, l'hydropifie, l'rederne, les phli–

aenes' l'infl ammarion, la compreUiun dct ces

y¡¡¡:.

feaux; de pa rei ls mam' qui arcaquenr le nerf oprique

meme ,

&

l~s

membr¡¡oes qui l'eaveloppent; de plus

une rumeur, un néarome, un

a~fc~s,

pne hyclaride,

une pierre, l'inllamrnacioo,

1'

extéouation, l'érolion,

la corruprioo,

1'

obllruélion , ,atfeélant le cerveau,

en force que la communication libre eotre le nerf

opr•que

&

~on

origine. dans la parrie médullaire dlL

cerveau, fOJt empíkhée,

00

tour

a

fair abolie; tOU–

tCS ces chofcs protluilent de différeotes manieres

de

images , des floccons, des étincelles ,

&

l'aruau;

ro fe ou la goprrc férene.

La paralylie, ou le fpafme des mufcles moteurs

de

l:reil

~

leurs divers t ir_aillemeos qui vienoenl:' des os,

l,?rh•re

ma~

affeélé, amfi que les plaies, les ulceres,

J

10flammat100, la preffion, peUY.ent'l donner

liaU

aJa

VUE

rinop 'e , ao f\nbifme,

Ji

l'reil louclte, ao

~

rd

roce ,

&

1

d'a utres mau •

furpr~n

n .

Lt

chor

i'

e, la rumq ue de Ruylch ,

l'u

~,

• 111

onr rempltes d' une

tr

-grande qu n irt! de v

iO

o

f:

n!{uins, ét:tnr e

poi~•

pu·li

~

l'inAammarion

13

fuppuration, peuvenr produirc l' uropie .

De

piDI,

felon , que les diverfes partil"s

de 1'

JI fer nr 1

er.

femeor

affi

~S,

On fer

tr

- (r~U l'ffilllt'O t

J'OJl"t •

des h llucin óons •

a

des erreur

,

l

des

t •ts

e mfu

fes ,

&

3

l'neo lemen r .

B otrl11111 1.

( D.

] . J

Vua ,

ji(OH~,

(

Hijl.

r11oti.)

' efl une

¡uo¡m

f

e traurdinair

que l'on attnbue

plulieur de h bl·

can des il e occi de ntales dt l' fc ITe . Le fJ it

1\

r–

rellé par un

li

rand

oombr~

d' autl"u r d ignes de

lol ,

que m311Tré le mervei ll eu

de la chofe ,

n

p rofr

di(·

bcil

de

0

lil révoquer en doute; cept'ndan r il o'

y

(aut

pu

manquer. Le plus modero de aureur q u• (onr

mention de Ct'tte fing ula rité, efl

M. MJrtm ,

aureor

de l'hilloire narurell e de ces Jlcs, & membre de la

[ociété Roya le de Londres .

La

(icondt

•111

ell done une fJculté de voir les cho–

fes qoi arrivent , ou qui

t~

fonr en des lit'u

fort

éloi..oés de celui ou elles

loor

apper~ues.

Ellcs fe

repré(eorent

a

l'imaginarion comme

{j

elles éroitnl

devanr lea yeux ,

&

aéluellement · vJ(ibles .

Ainú ,

(j

UD

homme ell mourRI1[

01.1

fu r le roint

de mourir, quoique

peuc . ~cre

il n'ait jomai étf

u

par

(;1

perlonue qui efl

do u~e

de

Ja jtt&OIItft tJIIt,

fon

tmage

ne

laifiera pa

de lui appa r'O Jrre d11lm

l"mtnr

fous la forme nacurelle. avec

Ion

drap mortu arrc

c5l

root l'équipage d e fes fonéra illes : apr

~

quoi la

ptr•

fonne qui

a

apparu mcurr immanquablement.

Le don de la

ficot~de

1Jifl

n'

fl

poinr une qu•lit6

héréd irairc: la per lonne

qu•

en

11

do utie, ne

p

ut

l'exercer

a

volonré; elle ne fauroit

l'emp~ch er,

ni

la commun iquer

~

un aucre, maia elle tui vierlt in–

volootairement,

&

s'e"en:e for elle arb •craircml"nq

[ouvent

t-'lle y caufe un grand trouble

&

une

gr:~ n.

de frayeur, particulieremenr daos les jeunes gens c¡ui

ont cene propntré.

11

y

a un

grantl nombre de c:irconllances qoi ae•

compagncmt ces vifions

,

par l'obfervacion defquclles

on connote les cirronllances parciculieres, relles que

celles do ref}lS

1

du líe

u,

&c.

de la mort, de la per–

fonne qui a apparu.

La méchoJe d'en juger

&

de les inrerprérer efl de–

venue une efpece d'art, qui eft tres·ditférenr fuivanr

)es

diff~renres

períonoes,

La

fi;o"á~

"'"'

ell regardée ici comme une rache

ou comme une cl)ofe hont uíe; de force que perfon–

oe

n'ofc

publiquemenr faire femblaor d'en

~ere

doué:

un

~raod

nombre le cachenr & le diffimulenr.

VlJ'E,

f.

f. (

Archit. )

ce mor fe die de tourt'l for–

re

d'ouverture~

par lefquelles oo

re~oic

le jour; lu

'¡ltU!

d'appui fonf les

plu~

ordipaires, elles onc rroi1

pié~

d'en(euillemenr,

&

au-deflons.

·

Vu1

ou

jotJr dt cout11mt.

C'ell daos un mur non

miroyen, une

(~n e tre

done l'appui doit lrre

~

ntuf

pu!s

d' enfeuill~menr

do re;t de chaullée, pris au-de–

dans de- l'hérirage de celui qui

~rn

a befoin,

&

~

ftpl

pour les aucre1 étages ,

&

m~rne

il

cinq

tdon l'er–

Jtautfemenc des planchers; le tour

a

fer

maill~,

ar

verre dormaot. Ces fones de

tJUtr

fonr encor«' ap–

pellées

1Jtlts

hautu

&

dans le dro•r

fJUts

mortu,

Put

~

tmu.

1/u~

done on jouir par rirre pour un

~ms

lim irts.

·

Pu1 ,Je clt(. Pue

qui ell prife dans un mur de face,

&

qui en d•llanre de deux piés du milieu d' un

mar

mitoyen

en

rerour, íufque au ,fableau de la croifie .

On la nomrne plur6r

b¡11

que

vu- .

Pu1 (11

pro.fPtll.

Vu1

libre donr on jouir par rirrt,

pu par aucorité feigneariale,

jufqu•~

une cerraíne di·

!ldnce

&

largeur, devant laquelle perfonne ne peul

b~cir,

ni ml!rne plaArer dUcun arbre,

Pur

rlrrob;,.

Perire

feo~rre

praciquée au.dcffut

d'une plmrhe, ou d'une corniche,

o

u dans quelqut

ornemenf, p()ur écl<1irer en abar-jour des totre-folt

ou perites pieces,

&

pour ne poinr corrompre

la

ddcoration d'unt:

fa~ade.

1/ut dt

tu" .

Eípece de foupirail

au

re~

de-<'haoftée

d'une cour, ou

m~me

d'un lieu couven, qui fert

l

éclairer quelque piece d'un étage fourerrtin,

par

le

moyen d'une pitorre percée, d' une grille , ou d'un

treillis de fer. Telle cllla •"' de la cave de

S.

Dtais

de- la Chanre

a

Paris .

.

'Vttt

d1'0it~.

Yue

qui ell direélement

oppof~e ~

l'hl·

rJtage, ma1f"on ou placer d'un 9oifin,

&

qui ne peut

&re

a.

haoreur

d'appui,

s'it.

n')l- a tia

piét dt dílhncrt

de poi'