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/

'

49~

VUL

i

\,

;:

.7

[ueur,

&

tout ..noir de cendre

&

de

fum~e,

s,'occu–

p oi t

ía~ .c~{fé

ajml:s le:S .fquffl.eés

~e

[a .forge.

a

nie'c–

tr$!

~n

_pratJqUe les.

~d~es

q1,1e lui fournifioient fa ície n·-

t=e dlvme. ·

.

·

·

·

· ·

·

U n jour

q~e ~~ p~ r~ d~? ~jeUJc

p,_iqué

~ol}tre _J~,~~_or_l

d.e ce qu'elle apf.?it exr¿itt une

¡emp~te

puur

~a1-re p·~r•r Hercule ,-l'av&it {ufpendue

a

u milieu des

ves

~Vf!C

de~x fq,rF§~ ~nclumes a·u~

·

pi ~s. V~!~ai'!,

pQur

lo.~

t:n~lheur,

s'avifa de quitter ·ron pal-a1s, ·

&

de ve 111.r

rE

iecq urs'dé fa

iner(l .'

jupi~er i.odi.~né

de .'fon · au–

..

~ce, 1~ pr~t P.~r

llll

gi~,

.&

précipi ~~ ~3 ns

!'$le c;l_e

emnos, ou 11 -comba p¡;_e.fque

Ja n~

v1e,

~pr

,es '

avoJ[

r!ll!l'é wut 1-e j

our d

aos la !Jalle

éten~u~

<

,l.es

a_irs . ,Les

Jla_!Jirahs de

,_

.ern.nq

.~

le r.eiever,enr ,.

&

l,',e

ml?

o.r.rerenr ;

mais

,il'

<Jemeur

a tou

;onrs

UIJ

peu

.bo¡.~e ux

de cette ter;

r ible chuté . ' . .

1

••

:

<:;epéndant p!!r le

cr~di,t

<,ie

Bacfh i

;J~ ,

Vt~lcain

fue_

'rappellé daris le eje! ,

~

réra,bli dans

I.es

bonnes

~ra­

ées c;fe J upirer

1

q'ui tui

fjt

ép'oufer ,l

a in

,ere de

l: ~;r·

tnOUr .

fll7'

~eg~a f<?UVel''ai~~CJJeO.t

,flilr

foo cceur

1

pa~

)•empire

d~s

gfaces &

~e

I:J

·~;~ea~

té: On

n' ~l?

:l?eut

l'as douter , aprés les pre9ves ·convamquanFes quren.

rapporte Virgile.

·

·

'"

·'

·· La ' #eJle, . qir-i!,

cop~,hée

dans un Jit d'or

av~c

forl

~p9mr,

.fe

~!Ji t ~n r~ce -

d'avoir

d~

fa rpairi de's

~r­

mes divines pour foh cher fi!s Enée . Ríen au monde

n'étoit plus ditl}.ciie' que d'obteni r; 'E=ette gráce

r

mai~

elle l'enrreprjt¿·

g,z

pour s'en atlurer: te Tucce,s, apres

luí airoir fait fa fupplicati<?!J q,'upe voix

en~;.ha9,te~

re~e.

. .

'

:

'

..

'.

'

-

.

~iv~i.t

hÍ1JC

llt'Jflt

hln~

t1(v4

/acerti~

F_.uné!~ntmz.

ampléxtl

muilt.fov~t.

lile

•·epent~

'Accept~

fon :lam

fl•r~~.rnam ;

nott!(que

mtt{u/1~

1-ntravJt

·

calur,

&

(abifaf?• per o./fo 1:ucurr,1t..

Non

{ec~u

'atqr!e

olí~

tq.nitr:u

1

ctt~ rup~a

·co.ruf.:f!

fgn~a

rtmf

"'!ca1u percsn;rtt

lrl'!ll~~ n.trf!b~.r

Setljit

14tfl

do/u

ff

.fi!r,mr,

co~1a

conJ,tiX

. ·

'Tune

pater

t~terno ft~tur

de11m ftu.r fi'II'Jre

-

Q_uidquid

in

arte

mea

po/Jiml promitUre

cur4.

Q.uod

fieri

ferr;o',

~iqu~Jo've

pute{l eleélro

· ' '

J;2.;1antu

m jg~u ~n

imt~r¡ue

valmt.

Abfifle

precando

.1/tribu.r

indubit.ar

:_t!

't~l.f.

En

tJerbfl

{oCtft~{

'

Optato.r

dtdit 'am

p!exru.•

pla,c~do,qr~e pet~'D,tt

9onJugi.r irifufo.r

gremi~,

pf!,r.

·

me1~br~

fopoum.

'

.

\

1En~i4e,

l. V!fl.

'P·

187·

.

.

.

.

., Elle 1: emhralle tenqremeqf,

~

le

ferv~ 'am~u~·

reufement entre fes.

dt;u~

·J>ras d'une couleur écla–

;-, tante.

f?rt~cf!Ín julqu ·~ tcirr

in'fe!Jlil¡ le,

'_len~

rena

itre

,, toute fon a1'déur pour

·ra

divine époufe :

l.ln

feq

,,.

··qui _ne )ui eQ: pas rnconnu court dans fes

vei

n~s ,

1 ,

&

fe

répan~

dans

~óus

[es membres amollif

1

Ainf!

h

l'éclajr qui·

·s'~chap pe

de la nue

entlamm~e,

vol

e

., en

un

inílant d'ur. pol e

a

l'autre. Vénris v·oit avec

,, une

¡;e~rette

joie ' t:etfet de fes careíJes.

&

~.~

trÍom:

,, phe de fes charmes, dont

~1!¡;

copnoillo,it

1¡:

pq~'' voir ; Le

die~

qui

n:a ~oi!

jamais

cell~

de'

l~áimer;

., tui répond; 1e

~oqs

olfre,

d~elle, .

toutes

~~~

·ref–

fource.5 de .rno n

arr,

tour ce que 1e puis o-pérer

,

fur le fer

&

fur le métal de follte•

compof~

·d:or

, &

-d'argent. Ce(Jez par vos prien!s de douter de

,, vocre empire

(ur

moi. En

m~me

te¡ns, il tui don–

" ne. les plus vifs

~

Jes plus délicieux embrafiemen5

,., e nfin il s'endórt i:ranquíllemenr fur

Íc;>IÍ '

fein.

.

. Voi!a pot1r ·la

fable, .pafloos

a

l'hillqh~ue

• Cicé-

ron reconnoit quatre

V,t~~cain_.r:

le premie.r ·,

fils du

·ciel; le · fecond, du

~il;

le rroitieme, 4e jupirer

~

de Junon;

~

le quatrieme, de ;Ménalius;

c:~ll

ce

4erf1ier qui .habitoit les i!es .

Vu!ca.nie~.

:

.

Le

Vt1/~am

ljls du

~tJ:,

avoit regné le

pr~mit;r

ea

~gypte,

.rlelon .¡a tradition des prérres;

&

ée f,ut J•in•

veution

m~me

qu fen qui · luí procura

'ta roya uté;

enfuite · cecte .invention jointe

a

fa f;lgelle

~

1

lui mérita

apres fa

~ó.r~, q·~tr-e

mis

a

fa*~·

des

divi~l~és

égyp•

ttennes ·.

.

,,

···

··

·

Le troifaeme

Vulcaín,

fils de Jupiter &

.~e

Junon

fur un des . princzes T•tans qui

(e

lrendit illuflre dans

l'arr

de

.for~er

le (er. Qiodore

de'"~icil~

<jié, · qu'il

ef! le

pr~m1¡:r

aureur des ouvrages de fer, d'airain,

d'or, d'argent, 'en u'n . moti,. de routes les m.itieres

(ufibles.

~~

enfeigna' téu¡ ·les. ulages qrie les ouvtiers

ctlzles autres

hom~

es p'e~ve~~

(áire du

fe~.

C'ell poilr

eela que ceux qut

·rra.vaJHe.nt

en métaux ,' don nene a

u

feu. le nom de

Vul

ctJin, & of

frent

a

ce dieu des

. fa ~ ·

erifice_s, en reconnoLifance.\i'un pré(ent fi

avant¡~g.eu.x.

~e

pnnce .ayant

~té dif~rac-ié.'

(e retira

d~ri~

r¡re

~e:

l.J

4

t '. .

• •

•"

......

~

¡ .•

\.. •.

4

'

•t

.

Lemnos, ou

U

~tablir ~'s

forge

s;

f¡_·

voila l'origin"' ·

de la' fable

de Vttlcllin

pr~

~ipi.té

du

~ie.l

eo terre.

,

Les

Gr~cs

mirent enfui

te fur

le C.QlXJpte de leur

Vrl/cain,

rous · les ouvrag,es qui paOoicmt pour des,

~hefs-d'ceuvre

c;lans 1'1\l't '

d~ f~Jrger.:

·col'illlW le palais

d11

SoleU,

1

les armes d' AcbUie,

e

elles d' Enée, le fa–

meu;x fc.eptre d' 4\gamell)nQn, .le .(:Ollier

d'

f;l.ermiooe "

Iá•' couronne d'a riadue,

&f. ·

. ·

'

' .

· Les moi¡uq:Jens repréf'enren

t qe d

ieQ d'une O)aniere.

aOe~

u.niforme; il y paruft )

>ar.bu

·, la

c(lev-e~ure

urt.

peu

~égligée,

cuuvert

~-demi

d' u

n hll!bit q\)i oe lui

dé[ceod

ql.).'~ u-dell

us cju geo9u;

p

orta•~

\lO

booner-

. I'Ond

&

poin~u,

tenant de la main

~roi.te

un mar.tea11

~

de

l.'a~¡~cre

c,i·es .tenaiJles. ·

Quoique rous

le~

my thQiqgues aJlüren.t que

y,¡_

ct~in

foit boiceux, fes lhtues ·pe le

repréCeJ~te nt

pas

're'l.

Le~

a11ciens

~in~rr~s

& ,!ctJlgtel,lrs, ou luppr i:–

moieoc

.ce

d~fa u~,

on

l'exprjmoi.enr peQ fer¡(it>)e.

Nous 'adtl)irons, 'die

~icéron, ~e

Ktflcai'!

d'

~rh~nes

fait 'pa·r

. AI!;am~ne,

il el}' qe,biJut

&

v-~cu;

il parolt

boit~UX,

ln!IÍ$

faqs 3UC.Q[le d iff-o·rr.ni_cé.

.

·' .

, Lfs Egyptiens

p~ignoien¡ 1/q!ct~i~ marmqu~e.r. Ca~.,

}>ife au rapport'

d'Hérodoc~

étant

entr~

dans le

~em­

pl~ ~e

Vt1lcain

a

Memphis,

f~

moqua de fa

figuré,

&

fit. des éclats de rire.

11

reíl~mbloit'

dit-il'

a

cec

dieúx que les

Ph~ni~i~Qj

· appelloien_t

Pqtarqu~s

·,

~ '

qu'i!~ w~igl)t'Ot

fur

1¡¡

p¡;oue de leqrs navires .

Cc;u ~

qui n'en ont point

vq,

entendront

n~a

comparaiíol) ,

ti

je lc;ur ·dís . que ces díeg¡c font fajts

COil)m~ Q~.$

p igmées.

·

.

·

, ·

~e remple

de

V.ulc11in

a

Me11Jphis,

deyoi~

lltre de

¡a

ttetnie.re·

tpagniticence,

a

en i uge.-

p

11

r Je

r#iJ

d'

Hérodore

.

· · .

.

: Les rqis 'd'Egypte f.e 'firent

gJqir~ d'eln~~Jli~,

a

.Cenví l'e?'

un~

des

au~re!i,

cet édilice

~omll)encé pa~

Méne~ ,

le premier

de~

I'Ois 'connu

en

J:;gypte.

.

Vukain

eÚt pluljeurs ten) pies

a

Rom~

,· nJai5 le

pi~$

\lnlfien, . bAtí .par

R

omul

~$, é~oit

hors· de Ja yille:

le~

!I.Ligúre.s ¡¡yanr júgé

qi.Je

Ie '·díe)l du feu -ne devoi.t pas

~e-re

dans Rome . T

acius

tic pourrant bltir un

fempl~

a

ce .die u qans l'enceinre

~e

la \'ÍJie; c'étoit

da~.s

ce

~tet:n~er

temple que

(e

reoqi.eht

alle.~

fourent les

aC;–

femblées du peuple, ou l'on traitoit les affaires leJ

plus graves de la république : Les Romains ne· cro–

yoionr pas pouvoir invoquf:r ·rien·

~e

plus· facré pour

aflurer

fes~ déeilion~

&

les

~r,it~s

qui . s'y faifoient,

qqe le

f~u

vengeur,

q<Ynt

ce ·qic:!l:

~tot~

I,e 'iymbQle ;

On

avoi~ c~qtunie

dans ·fes

fa~rihces,

<fe faire c·on–

full}er par le feu

~oute

la

yíétim~,

ne réferyant ríen

pour le feflin .facré:

enfor~~

que c:ftoient de

v~ri~

ran!es

~ olocaufl es .

!\in[! le-

vieu~

Tarquia, apres l<J

qéfaite des

Sa bi~s,

fir

,P rfiler. ·en l'honneur de

··e~

dieu, leurs armes

&

leurs

<jépq~ii!e~.

· ·

.

Les

c~iens

éroienr t;lellinés

a

la garge <fe fes

tem,

pi~~;

&

le ljon qui dans fes 'rugi/Jemens;

r~mble

jet–

~er

du fe u par la gueule, lui étoit

conflJcr~.

Ón avoié

aqll~ ét~qfi

des

f~ces ~'1

fon

pqnn~;ur ·, dar~s

la prin·

cip~le,

on couroit lJvec ges torcltes

allum~es·,

qu'il

falloit poner fans

~~~

éte!qdre juíqu'au bu't marqué.

On regarda, comme tils de

Vulcai~, cou~

ceux qu¡

fe rendirent célebres dans l'art de forger les métaux;

Ql~nus,

Alf?ion

&

quelques

~u

tres;

Brqnt~us

&

Eric~

~on)us

C?nt

p~q~

daos la fable P,O\Jl' fes

vérit~~les

en-

,:ana •

'

·

·

: Ces noms les Plus ordinaires ·QU'on donne

a'

CE)

·dieu,

font ' /iéplu/Zo.t, Lmmiv.r

·•

M,ukibtr

ou

Muici–

fer,,

E_thntu.r.

T'!rtfi'pu, ,

]unonigena,

Chr'Yfor, Cll·

lt!opodton , Amphtgtmetu , &c.

(

D '].

1

VU~CANALES,

f.

t.

pi.

(

My~hol..} f~4e

de Vul–

cain, qui · fe

'c~lebroit ~u

mois

d' "'-ut1t;

&

comme

Vulcain ell le dieu du feu, ou le feu

nl~me,

on

brd loit une portian des : vitlimes .qu' on otfroit fur

fes autels.

·

·

·

,

VULCA!'iJ

Il:fSVJtvl.,

(

(Zéo%,·

llf!.C.

l fle voiline

d~

la Sicile, telon Prolocnée,

l .

/JI.

c.

iv.

& Tire Li–

~e,

/..

XXJ.

c. xlix.

C'ell

l~ile

d'Hiera, iicuée

encre

la Sicile

&

l'ile de Lipara. Elle

~toir

confacrée

a

Vu(caio; Stra\>on l' appel le

tt

~emple_ ~ Vu,~c•in;

&

V trgtle

la mtJifon

&

l.a

(trr~

d.e

VMcam.

ll faut tranf–

crire ici fa defcripr1on, c 'efl un cllef-d'ceuvre de

po~fi~, ~ais

11n

chef-d'~uvre

que qotre langue ne

peut 1mtter.

·•

,_

..

,.

'

.

\