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)

VIO

les dcux ·cr.aits.

b

etlle guide qui fuir le contour

in.té

rieur dt's

S

,_pendaac que:: les deux poinres trace

nt les

ti !ers,

e

1)

h1nc deux vis, done

la

premiere

retiene

le guide

b

&

la

f~coode

D.

,le borin a deux pointes

a

dans la boire

E.

Cecee boirc e!t emmancl)ée au !l)Oyen

de la frerre

G

au rr¡anche·

f,

par

~~~uel

Ql)

rient

C!3~

ioflrumeot.

Les faét,eurs fe fervent aulli d'tln

au~re

tire-filer

1

repréfenré,

fi.g.

PJ.

pour tracer les fflecs qui enrou.,.

rene touc

l'lll!trumen~,

&

qui fuiveoc la

OH~me

dire–

élion que les éclifles .

4

•&

/J

efl la tigé'

ti<;

cec .

Oll–

til qui efl: de f'er; la rige efl: percée d'uo croo

qu~r­

P!IT

lc:qu!!l pq(fe le ourin

o~'

gui a

lii)C

ou plQ–

Jie urs poinces, felon le nombre de ffl ers done oo veuc

e nrourer l'inllrumeor. Le burio eft arrécé daos Ion

trou

p~r 1!!~

vis

C.

La

piec~

en équerre

g

FG

fert

de guide,

I!Jr.

done on fixe

la branche

G

a eelle di–

fiaoce que . l'on veuc de la poir¡tc

~

du buriq,

:JU

mayeo de.s vis

g

f:

pn fe fert

d~

cec ouril

CQ!J!Ol~

du

~rufqu1r¡,

do'ur

11

eft une

efp~ce.

Apres que la ra–

hk eft préparée

~

com!J!e il a éré die ci-devane,

~

avant de cr3¡cer rour·au-rqur les

~lees,

ou la col le [ur

le$ écliiie$ vls·a-vis de

1~

fauiie cable.

avec

laquelle

au moyen de la colle elle oe doic plus faire qu'un

meme Corps; C'!!ft pourquoi le'S écJiii!!S

doiyefl~

S'<Jp–

p(iquer exaétemenc fur le córé

iotéri~ur

de cette ca–

ble

1

qui do ir érre auffi collée {ur !es

taile~ux

. On

tic!')~

cerre cable íur

le~ écliOe~ p~r

le moyeo des hap–

pes

&

des preQes, comme on a fait la premiere,

jl.Jit¡¡¡'a

ce que la cqlle f'oir

f~chee;

on po!ic enfuire

le r.orps de l'ioftrumenl!', ranr fur l'es cables qne fur

les éclilles, avec les ratiíloirs oq_ grattoirs done on

~

parlé ci-dev:wr,

&

avec de la peau de chieq de n1er.

Quand tour le corps ell ainfi achevé, on colte le

ri1anche p:1r fon ralo o íur le

t~IIen u

á

d'en-h:tnt, fur

lequel

íl

doic erre fermemenr arraché. Sur le raiieau

inférieAJr

e

oo colle un bouton d'ivoire ou d'ébe:1e,

11pr~s

y <lvoir percé un

rrou

PQllr

faire

a~rrer

la

queue de ce bouron,

fig.

qui íerr q'<\ttache au ti–

r:tn

b

auque!

le~

cardes foot acrachées. Par-deii'us le

manche on calle la touche

{J

k,

qui eft d'ébene ou

<le quelqu'autre bois ' dur noirci, laque! le doir

~rre

un peu plus longue que la moitié de l' intervalle

8

D, campris eo'rre le filler

B

& le che valer

D.

Cee–

fe

couche

ne

doir poíur roucher fur le corps de l'in·

ftrumeat dans la parrie

a

k

,

mais elle doit en

~ere

~~aignée·

d' enviran pn rjers

d~

pquce, & !!ere un peu

corlvexe par-de(fus,

~

un peu concave par de_fl'Qus

fculcment da1,1s la partie qui répood vis-a-vis du corps

~

place par-deffous dans la . par

ti

e

a

B

o

u

elle efl ap–

pliquée

&

collée fur le manche. L1 partíe

A B

du

manche qui s'incline un peu en arriere,

&

qu'on ap·

pelle le

Jommier,

eft rraverfee de quatre chevilles

t

2.

14; ces chevilles ant un trou daos

la partie qui

traverfe le fommi er; oo faic palier la corde daos ce

trou paqr qu'elle Ruiíl e tenir en ¡'enveloppant au–

tour de la chevílle, iurfqu'on la tourne pour te odre

la corde qui ell attaohée par

l~aurre extr~mité

au ti–

raQ

1J.

pau ·Je moyeo d'un anneau o,u anCe qui palie

par un des rrous de cene piece, laquelle an tend

fur .le chevalet

D

&

le filler

Jj:

ces deux

piec~s

on.r

de perites entailles pour loger les cardes, qui,

Htni

cene précaurion ne pourroienr pas refter de(Ius. Le

chevale~

eü un marcea u de bois piar qui a deux piés,

Jeíquels portent fur la cable,

~

done l'aurre c6té ell

une porrioo de cercle: le milieu eft Mcoupé

a

jour

feloo le deflein qu'il platc a ceux

q~i

les fooc. Le

'IJÍolon

eft monté. de quatre cordes de boyau, dant la

,plQs meo

u~ ..,_

qui ejl tendue par la cheville

1 ,

s'ap- –

pelle

ehantereJJe

au

e

ji

mi;

la feconde teodue, la

cheville

2,

s'appelle

a mi la,

& la trailieme s'appelle

ti

la

ré,

&

la qu arrieme qui eft la plus groiie de rou–

tes,

g

ré.-fot,

ou la

ba!Je,

a

caufe de la gravité de fes

tons . Ces deux dernieres cardes, qui íonr teodues

par les chevilles

3

4

,

íonc fil'ees d'arg-ent ou de cui–

·vre. Ce qu'on appelle des

eordes fiUes;

Cef

foor des

,:urdes de boya u ,qui l'ont entourées dam roure leur

lo,ngu.eur d,'uo fil,

9' ~_rgent

ou de cu.ivre ar.geoté fort

m.enu, qui va en tournant rour du long, en l'orte que

la

corde en ell ro ute couverre. Pour revetir aiofi les

cordes d'un fil

d'ar~eor

ou de cuivre, les faéteun íe

fervent d'un rouer

/;-K,

par le moyen duquel ils fant

tourner fur elle-meme la corde

A B,

atracbée d'·un

b'ou.t

a

l'émeriiiÓn

q,

voy.

EMERILLON'.

lcquef'eft

lui- 11,\~me

artaché

a

un bout

de ticelle qui palie par–

defius la poulie

B· .•

a.crach.ée

a

la muraille,

&

au bout

dur¡ue.( e{\, atrache l.

e poids o

';

l'aurre

extrém~t~

de

cor~e

preod dans un crOG er A., dont la tige t:ra,v«;_fi:'

'f~n¡e

X.

V

1_

/,

·

/

V

I ·O .

fe une poulíe fur laquell.c p,atle la corde fans fin

A

P L

Q_,

laquelle patle -a!llli fur la ro ue

P LK,

que l'on

courne

av

~c la ma

oivelle L, par le mayen de laquel·

le on fa ir

tour.fl.er

la poulie

A,

qui tranfq1et íon mou–

vement

a

la corde

¡fe,

prélentement

G.

on atta che

un fil d'argent

<;lVCC

la CGFde a l'émerillon

e

,

il s'en-

~

veloppera aurour de certe corde

a

mefure qu'elle

cour11era fur

el1e-m~me,

comme on

cnn~oit

qu'il

s'en~·

velopperoit au-tour d'un cylilldre . On concluir le fil

tour du long de la

~orde a~ec

une épooae humide

que l'on tie nE de .la maio galll'h!'!

E,

afio qu'il ne

redouble ras plulieurs fois

fur lui-meme. · La ma i11

,dro ire

F

,íe rr:-

a

eonduire le fit qu'on fait paffer daos

!?:tnneau que l'oo forme avec le doigr

iodex

&

le

pouc!'!.

G

ell la bobine au-rour de laquelle le fil d'ar–

gen t efl enve'loppé; el!!! peuc

~ourqer

libremenr au·

tour. de la cheville

fi~ée

dall& le monraot

A

'du rouec,

done elle eft traveríée.

H

e!l une boere daos !aquel-

le lonr les différeos atlorciffemens de fil d'argenr

, de

<lf.livre on qe cordes. de boyau fur lefquelles

il

fa.ut

opérer. Le relle de la mac:hine eft facile

a

encen

dre;

c'eíl un banc bordé de regles de bois pour retenir

ce q4e l'oo m!!t detlus, daos lequel foot plantées le's

jumelles

N

qui

~ienoent

1a roue du rouet en étar,

&

le mooraor

A

qui porte la poulie,

a

la

rige de

laquelle la corde

~0: ~tracqée.

Ces trois pieces, les

deux j4melles

N

&· le montant

¡1

foot arrerés par–

deiiou's l'établi par le moyen de .rrais clés qui les

tra veríenc.

· L'archet avec lequel oo fair pJrler les cordes de

cer

iollrumen~

, ell compofé d'une baguette

A C,

jig.

8.

PI.

JI.

courbée un peu en

A,

pour eloigoer les

crios de

1~

baguetre, qui ell de quelque bois dur, or–

dinairemeot du pQis de la Chiue , qnoique tour au–

tre qui a la force uécetlai,re loir égaleme(1t propre

a

cet ulage, 'd'uo fai(ceau . de crins

AB,

compofé de

So ou xoo crins de cheval,

tous égalemeot tendus

& arrachés dans la morraif'e du bec

A,

par le

~/

yen d'uo petir coio , qui ne laiRe point forrir l'ex–

trémité

de~

qrios qui

foo~ l,i~s

enfernble avec de la.

foie: ces c'rins font 3ttachés daos une t'emblable mar–

taiíe, qui eft an base de la baguetr-e de l'árchet. La

piece de bois

B:,

qu'oo appelle la

"att(fe,

paree qu•·

elle tiene

les ~rins élo

igoés de la baguecre ou full de

l'archet,

commuoiq.ue

par le moye11 d'uo tenon ra-.

raudé, q

ui palie par u

ne morrai(e

a

la

'(is done la

piece d'ivoire

a

eft la

t~re.

Jaquel le eorre 4 ou )

pouces daos la

~ige

de l'archet; on fe ferr de

~ette

vis pour faire avanoer la hauffe

H

vers.

ou vers.

n,

pour détendre

QU.

pour tltodre !es. crins de l'ar–

cher.

Pour jouer du

violon,

que I'Qn

tiene de la main

gauche, l'archer de la droite; on le prend par le

manche

al,

entorte que le revers du manche foit

tauro¿ du c6ré du creux de la main, le pouce de

14

main gauche du \:Óté de

~,

& les quatre aueres doigts

de la

m~me

mai

n du co

ré de L; l'index doit erre pres

du liller, & les

aurr.es

doigrs

pr~

les uns des autrc;s,

pr~ts

a

roucher

la c,ll

aoterelle'

pn

porte enfuite en

taurnaot le poigner la parrie inférieure du carps de

l'inlhumeot fous le mentan, enforre que le .taiieau

ou le bouton

r

eft attaché' réponde fur la clavicule

gauche, vers laquelle ou taurne & on incline un peu

la rt!re pour appuyer avec le mentan fur l'eodroit ot\

ell la Jeme

E.,

&

ainli a1fermir l'in{\rument.

Voye:za

~'!. fil(tll'~

ViQ/In:

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1

'