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1

,

V

1

P

ronc propretnel't RU'

d!3S

'PÍPIYII

d~ différent~

,rpe..

ees.

Le

remed~ 1~

plus

af!ur~

que l'on

~it rrpuv~

jufqu'i'ci

~onp-~

leprs morfures, ·en

l'~!JU d~ lu<:~

1

~·eO:-~-dir~

!.JI)

~lk<Jli vola ~i! tr~s-pénécran~

¡:amblO!!

;.v~;:!=

le

fu ccir¡

1

oo

~r¡

rnet dix ·

goutc!!~

daQs

~n '~~':rr~

~f'~au

que l'on fer¡¡ pr¡mdre

a

plu~eurs

repnfes

a '"

perfonoe qQi aur3 éré morque

1

.qu¡ fe couc/lera <l.ans

1;111

lit bien· l)alijné¡ ol) elle éprouver:¡

un~ cr:¡r¡fp!ra~

JÍQII

tr#s,for~e

1

qui fera difparotrre l¡:s iJ.CC1cfeos. Get:

Je

M"euvert~

el}

d4e

~

)\1·.

6eroard df Jufliep,

'JIU

11}

a

fait l'expérience avec beaucoup de

fucc~s,

"

VJJ'ER~,

(

Ph4YtU.

M4t ·

mit!)

viper~

d?

notr~

pay$

ou commune; c'ef} une des mat1ere$ anm¡ales

l~s

pl¡u

uG~ées

en Médecioe , l,es

~r¡

ciens m~decjns oo~

regar–

,¡~

la

rpiper-t

comme

?D

af.un

~nt méd,came~ceux,

dollc

le long 'uf'<lge étoit tres·

utile,

prefqu\! fpéc•fíque con–

ue

plufieur~

maladies chroniques, opioiitres,

~

no,.

f:atnm~ll~ éootr~

l¡::s

maladie~

de la_ pe?u. Plin!!

ra~porte

qu' AI,Jtonius Mufa,

méd~clll

d

Augufl~,

avp1t

gci~

ri p~ r'

l'tifage Q!!S

cJ~coé.lioos

de

'Piptre,

<les plce•

r.es

qqi palloient p.our mcurables.

· L

es

viperet

fqr¡~ princjpal~menr

confacrées encore

;aujóQrQ'~qi

a

u~

anal a

die~

de. la_,A>eau; elles fonr; re–

gan1ées comme

e~cirant

princ1palemeqt

l'e~crétioo

d,e

~~~

·

orgar¡e, ·

~ c~mme

11!

<lélivra~f piJr-1~.

de cer–

Jail}s fqcs maliq$ qqr

f0n~

cerlfés l'mfeéler

&

c~u

..

fer

1~

pl(}part

<J~

ce•

malªdi~s

, !:;Hes font rc:gardées

.,qcqre, cornrt'le purifjaqr le faqg

~

comn¡e

chafian~

1~ Y~llÍCJ,

íqif

c~lqi efe~

animau,

véoé1¡eu~

, foit ce..

lui des

tjeyr~s mali~qes,

f!f.

e~

qui

ell

une CJU_tre

~féqu~nc~

d"

llopm~on

qu'on

de leurs

qu:~IJté$

fiTHoriijqu~s.

Gomme l'exercice <Je

cec~e

<!erniere pro.

pyi~té r¡'e~ifle

point fltllS 9ue

1~ ~ouveiJ'Ient d~

fang

fºit

aqgtJlenr~

&

que la

vrper~

d'l}llleurs ell évrdem–

men~

alimenceqfe; c'ell encare une fqice nc!.:efiaire de

ce~te

opinioq,

q~J'ell~

foir

regar<lé~ (:QIJ!Ill~

cordiale

~

analeptique

r

·

La

vifJer,

fe donne

orqin~irement

en

fub!lance · ou

en

décot1ion, de l'une

~

de l'aurre maniere fous di–

verfes formes

p~armacéQtiques

dont nous parlerons

d.ans la fu ice

~e

cer arcicle.

11

efl écrit daos les livres

Jie

méd~aine

,-.&

la tourbe ne man<lue

~as

de répé–

t;er que ces remedes font fuer, échauffeor , donnent

Q.l~me

la

fievr~.

qu' on r!l fouvent obligé d'en fof,

\

p...endr~ ~ m~tne

d'en {uaprimer l'uragc ,

fi,·.

mais

il

~ll:

écrit aufii,

~

le rg"rne or.dre de médecrns répete

que la

7¿iperr

contiene beaucoup de fel volatil; ce

qui e

ll démonllrarivea)enr faux, qu'elle ahonde en ef•

p.r.it$

,

e~prellior¡

qui

rres-~videmment

o'·efl qu'un

17iJÍII

fqn,

&~.

a.i11(l en évaluant

le

premiere a(Jertion

par- ce qu'qo conno!E clairemeor t!e la dernitre dont

ell~

efl

~res-vraiflemblaMcmen~ déduir·~,

00 pe tu en

bonue logique répl.}ter abfolument pour ríen le cé–

moigoage <fe ces auteurs

~

de

r.es

médecins ; re!le

~

confulcer l'e"périence, J'avou

e q

ue

je

n' ai

j~mai s

~u

ane?: de foi aux précendues vercus de la

v,iptre

pour l'ordonner fréquemmenr ;

je protetle cepen–

'hnt avec tiocérité,

.faiJ{l~

nlfirmo,

que

je l'ai don–

née qqelquefois

~

vU

dunn er un plus grand. nombre,

~

que

je

n'ai pas oblervé ces prétendues verrus ;,

mais je crois

qu~

le leé}eur doit fufpendre Ion juge•

ment & s'en rapporter

a

des expériences ultéricu-res

~

contradié}oires, c'ell-a-dire fa ires p¡¡r des gens qui

ne Ce

feronr p¡¡s rnis d'¡¡ vance dans la

t~te,

que les

vjpe.re~

chafJent le ven in

&

font

fuer. Au re!le, quoi–

qu'ils l

oit cres-vrai qúe la préreodQe abonJance de

fel volaril

&

d'elprits ne fauroit produire ces

v.er

tus dans

1~

vipere,

puifque ces príncipes font

pqre•

ll)COt imaginaires; quoi qu'il foir cre_s.vraiflemblable

~core

que ces verrus n'oor

écé

imaginées

t)Ue

p.1r•

ce qu'on

les

a

déduices .par une conféquence -.tres–

fa,u11e

&

tr~s-précaire

de la vertu fudoritique, de·la

qlialit6 incendiaire que potlede

réellement l'alkali

volatil

r~tiré.

de' la

TJÍf!!Y.'

par le

fe~

chirnique; ce·

pendan e 11 ell

rr~s - po1 hbl<"

qqe les

vtper.u

anirneot,

_Jchauffent, fafieqc fuer, don nene la fjevre; il ell feu–

Jemeo't

.t~cs-railor¡na,ble

d'en' dou

ter,

oar le foup'ion

tr{¡s·l~gl~rme

que nous veoons

d'e~<pofer.

Qu·o; qu'il

en.

~o1t,

les

~ormes

ordir¡aires fous lefquelles 011 a

d.

mmrft,re la

vrpru.

font . celles de baulllon, foi .t- pré–

p

aré ll ma

niere COI.lliJHlne avec des racines

~

herbes·

~pprQP.ri~

es,

foit pré!liJrées au bail}.marie .

gerte

~er"iere nrép.~ratioo

' · qqi

e.ll

1~

plus. ulirée,

p~rce qq'ell~

eft la

plu~

élégance,

& q

u'on

~ro1r

par·

'Ce

n~oyeq ~ flli~UX r~t~OÍf J~ par~j~~ VOlatil~~ pr~ci,eu.'l

r~s.

fe f:¡rt amft'

.

~

a,orlil/giJ (le

v.ipert,,

PreneZtl une

vip"~

en., vie, r.e–

~tez•eq

l<t,

~~t,; ~

l.a

qp~Qe;, ~ofic;h~z:ll

4

4~c;.nJter,

VI P

JI ,

~ coup~-1~

par morceaux, que vous

me~rr~~

d, l)s

!lll

vailfeaQ conver)ahl l'! ,

ave~

le creur, le foie

4t

le f.ang

qLJ~

vous aurez

conferv~, ~

avec ..!ouze

OIJC!'! .

d'ea¡

¡ com

mune,

~

fi

vous voule2:

quelqu~e

plal)~~s

QQ

rac.ir¡

es,

(elQn

l'iodicatioA ,

ferme~ e~ac

..

~emenr vof

r~ va

ilfel)U,

~

f;Jites cuire

a

u

baio·marie

pendaof

f~pf ~

!Jqit

/}~Ur!'!S.

J_,a pharmacopée de fa•

ris die rrqis ou quarre, rpais ce n'eO: pas a{le7-; paf.

fe~

avec une Jégere erprelijon,

·

.

.

Qr¡

prépar~

(:Qcore un!!

g~lée

de

fltp.ere,

en fai–

f~r¡c ~~Jire

une cerrair¡e

quan~iré

de

VlfJtret

rtcem–

menr

~corch~es ~ ~venrré¡::s

1

dal)s fufflfanre

quantit~

d'~au,

1

au degré bouillal}t peQdanr crnq ou ijx !}eu–

res

1

en clariijant

~

filtr¡uu la décoélioo, l"évaporant

a

u

b¡¡.il)-!Jlarie

1

~

la

failiJr¡~ pr~n<jr~

dal)s

~JI) li~ll

froid ,

I.,a

poudrc de

pipere

f~

prépare

ain6 .

Prenez des

troncs , des

c~urs

&

des foies de

1Jiperes,

(echés f,.

Ion l'art (

V~ye~- D~ss¡ c~no111.)

& .

coup~s

par

pe·

tits

morc~a!l";

réduifez·les fur le champ en poudre

felo

0

l'arr,

~

par ur1 rems lec·; enfermez-la dans une

}loureille biel'l feche, que vous boueherez

ex~

cte..

mer¡t, c4r l'oumidiré

¡j~

I:<Jir corrompr

facii~Jrh:n~

~ette

poudre ,

Les rrochif4ues de

-pipere,

appelltfs aulli

trochifi;

fherinci,

fe prépárent de

la m

aui!!re fuivllrlte. . Prenez

de la chdir

des

tJiperrs

cl

}oi.fi

es , doiJt vou s

a ur~~ 1~paré les

[~tes' le~ queue~'

qu

e

vou~

,.ure7¡ écorchées

&

éyeotrés ;

fai~es

cuire ccrce chair daos fuffi.fante

quao~ilé

d'eau, avec de l'anerh verd

~

du fel, juf

..

qu'a ce qu' elle fe foit

féparé~

des épioes; prene1:·en

huir onces ; b.)tte;¡;

-la

daos un mortier

efe

marbre

avec un pi Ion

de

bois, en

y

j erran~

peu

~-peu ~

ou–

ces

&

derme de mi

e

de paio le frornenr

tre~· bl anc,

féchée

&

réduite en poudre rre

fine, j<> l{p 'a ce

j:¡U'il

ne paroifie aucune parrie de coai r

¡fe

vipert'

&

que

le tour foir exatlemenr

me!

té; alors vou.,

étan~

frottf

les mdins de baume de la meque, formez des rro–

chifques du poids d'un gros, que vous

fere~

ffcher

fur un ramis n:overfé, fi:lon

1'

art.

De

ces prépara r1oos celle qui mérire le plus

de

confidération, eft le bouillon

de

tJiptre;

<;'ell . ce!le–

la qu'on ordonr•e communémeor e ocre la Jepre , les

dartres rebelles,

&

les aurres .malad ies de la pea

u;

conrre

fes

bouffi{f~res,

les ob!lrudions

commcn~an­

tes, attribuées

a

une lymphe épa i(Je.

&

a

une cir–

culatio.n languiflaore,

&e.

les pales-couleurs dépen- ·

dances de cecee derniere difpoficion ,

(.:f;.

&

c'efl anffi¡

fllr-celle-la qu'il conviendroit

de

renrer les expérien·

ces done oous avons parlé plus haut .

L¡¡ gelée de

vipere

ell

fort peu ufirée; il efl tres–

vraiOembla ble qu'elle

a

les memes verrus que

le

boNilloo .

1

L'ufage ordinaire de la poudre de

'Viptrt

e(} ab–

folument puérile; on la

fa ir entrer

a

petite do fe.

dans les patioos cordiales ou fudonfiques,

&

l'on

y

im.~gine

bonnemenr, d'apres l'erreur que nous avons.

d~a

relevée plus haut' qu' elle

y

produit le memo

e#fet, quoique

vérirablemen~

un peu plus doux que;

l'alkali volatil de

'IIÍpere .

Les trochifques

de

viperes

ne font point

du

tout

d'ufage daos les prefcriptions rnagi1lrales; on ne les:

prép:tre abfolument que pour les employer

a

la com–

pofitioo de la thér iaque.

Outre les remedes dont nous avons parlé jufqu•a.

p~éfent,

qqi

r~e

(onr que la

fub!lan~e m~

me de la•

vrp~rt!,

ou qur

en

Pone véritabl ement 'ret1rés

fans a..

vo!r

~{fuyé

aucune altération ; on en ·retire par l'art''

chJm•que, par une

décompofi~on

mau ifelle, une fub·

llanee _qui ell .empl?yée

a

m

re

d~

médicament'

je–

veux d1re de

1alkth

volanl, tant tous for·me tl uidc,.

que fous forme concrete Mai.o;

ce

f'el qui e!l

un

des

produirs de la dilliiiJoion aual yt1que de la

Tlipert,

n'a. apfolumeor que les verrus communes

de, pro•

du rr~

analn!!ues des fubllanc<"s anima leo;.

Voy.

Sua•

$Tt\N~E

AN!MALE

&

SEL ALKAll VOl ATJI..

L<!s

Apoci caire~

garJ t!uc

u rJmatrcm ~ n

CO f' ;l

ellllt

daos des cucurbites ·profoodes de verre deli

TJiptrtl>

en

vi<: :

lis

les .preRneor pour l'ufage

a~ec

dt: (on–

g ues proces , par le cou .

ll

efl vrai, ce qu'on diQ'

{:OflllllUnémenr, que fi oo les prend par la que u

e.

~

qu'on les laitfe pendre l¡¡

t~re

en bas,

elle~

o'ont

paSo~

la

f.orc~

de fe reJrefier

&

<.i'aller

p1qu~r

la

m~in ~

laquell~ ~~~e~

foor fuf'pendues

ll

efl ·pourra11t plu9

C!\r

~\! l~s pr~odr{l

par le cou, paree que

d~

l'a urre

~ame

re

elfes. peuvenr facilemeot

att~indre

1.;¡

maill,

hb.re

de celui_ qui les tienr, ou quelque afli!lallt malt

!tY~(é

,

On

doJt

QD!.lQr~

obfcr\\'J:l'•

que

·~

morfure des

tét~~

.•