1
1
V
lO
Jeufe, caonelée, cr.euCe,
rev~tue ~vec
fes feutHes
ju fqu 'au milieu d'un.e e[pece de gaine 0\1 fo.l\rreau
bi Jnc; eHe ne pone ordinairemenc qu'.une
fe~
le fleur
au fommet, .quelquefois deux ,' raremenc
~rors.
Certe fleur etl le p.lus fo.liv¿nc
8
lix pécales, .que!- ·
· qu efC';)iS
a
fept
&
a
hutt: Ce q).IÍ
dépen~
de
J~
bonté
du terroir; chaque fleur efl difpoíée en
m~m t:re
.de
peti.re cleche
pan~hée,
de couli:tir blanche , avec une
po in.remarquée d'uoe
tac.he:verd ~tr~ p~_r-d_e,h~.rs:
&
·céf
l.échie légéremenc e
n-dedans
, c;i'une odeur qur, n eft
point defagréa.ble , fembbble,
fcl.onFuích.fius, .a ce1-
le .de la violerce pri ncanniere '
& felon .Ciulius, a cel–
le de l' anbep)ne. Lorfque la fl eur efr paMe, fo_n
,Calice de.v ien t
pn
fruir me11_1braneux,.
rele~é d~
tro) s
·coins, fa it eo
fa~ora .
d.e po11"e ,
&
drv ifé rn.cérreure–
me.nten .trois loge,s
r empJjes
de
fer;neoce~
pr.ef.qu.e
rondes , dures, d'un blanc j
aunacre.· Le
violier
ord.inaire croft
na.ru.reU.er;nen.t d
,ansdes
pr~s
hunÍide.s, fur certa.ines
rno1~tagn~,s,
.dan_s
l.esfo·
des ombr,ageuf.'e.s
fi
dans les ,ba're.s·; r!
~eum
. en.F.é–
vrier,
&
diípa¡oic
des lemoi.s
de Mai . .Sa racme _íub–
úlle cepeodan.r en
ce.rr~co1nrne
o;e~le .
du n¡¡rcdle .;
<:'etl par fes
bul.~
e.s qut on
1~
.multrphe;
Cd~
on le
_, traofplan;te volonciers ·da
ns l~s
1ardi.vspour 1
y.
cul–
tiver)
a
caufe de f(l ffeu.r
q.Qiell des
plus ha.rrve.s .
¡_D.
J . )
.
&
'd
·¡·
.
VIOLE!t, (
Botanrqtte
Mat . me
. )
vzo zer
,aune
<>u ·.gir oflier jaún e .
•Voyez
GJROFLJ E.R.
·
:
V'IOLON, í. rn.
(
Lflth.)
in!lr umenc de mnfique
a
,cordes
&
a
archet, répré[ell.t:é
figure 7· Planche de
LtltlurÍf .
.Cee inftrument, comme rous les
a1.1rre~
de
{on
-l!fpece , eíl compOíé tle deux rabies cQrJto.u,rnée.s,
~o
mme
Of)
voic
d~ns
la
figure.
Celle de de.llous
dl
ordióairemen~
de hecre,
&
efl de deux • pieces .col–
tées, fuivar;Jt la larg eur. Gel le de deifu , fur laqu'elle
porte Je chevaler qui Joucien.t les cor.des, efl: de f:J–
pin ou de cedre, co rnme
le.s rabies des ' da.vec1ns;
les deux cables íont
j
intes en.femble par le• bandes
de .bDi_s
ab, bcd . de.f,
qu'on appelle
íciiffis,
&
doot la largeur· déterm rne 1-'épailleur du corps
J e
l'in•
.ftrument. Ces t'clrffes fon_c de bnis de herre. On mé -
' naa e en .rail
laor la table de deflus une épaiíleur
Á
Ji/
a la par
,t.ieintérieure
&
íupérieure de cene ra–
•ble:
cet.reé
paiffeur ell quelquefois un morceau de
hois
callé&
chevillé en cee endroit; ·cene .épailleur
ferc d'épaulemenr
&
de poinr dlappui au ralon
a
.du
mancbe
a
A,
.qui ell compofé de trQis parries ; du
manche proprement dir, qui ell d.epuis
a
jufqu~eo
'L,
du formníer
L4,
qui ell de la
m~ •ne
·piece, lequel
ell évuidé pour faire place aux cordes qui
von~
s'en–
:velopper 3U-tour des chcvilles
1, 2,
3 ,
4·
Ce fom –
mier dans lequel les chevilles tienneor
a
frottement)
· ell armé
a
fa partie fupérieure
A
d' un rouleau de
{culpcure, ou quelquefois d'une
t~te
d'homme ou d'a:–
nimal
a
la volomé du faéteur; car ces forres de chó·
fes ne fonc rien a la bonté de I:inllrument .· La croi-
6emé parcie du manche etl la couche
B k,
qui ell
collée fur le manche, laquelle efl: ordinairement d_:.é–
bene o u de bois noirci; c'efl: fur cecee ro uche que
celui qui joue de ce.c inllrumenr appuie les cordes ·
pour ·déterminer leur longueur; qui íe prend depuis
le chevaler
D
jufqu'au filec d'ivoire
B
,
loríqu'on les
~ouche
¡¡
vuide'
&
feulemenr depuis le meme che–
valer jufqu'ii l'endroir de
la
touche ou elles · fonc
tenu es appliquées par le doigt lorfqu'qn ne les roo–
che pas
a
vuide. Ces
inllrum~ns
font en ourre per–
c és de· deux ouverrures
ii,
done ou · voit
le
modele
daos la
fig ure PI. de LTJtherie.
·Ces quvercures que
l'oo fai t pour 'donner ' paflage aux fóns qui te for·
mene non-feul emenc par les
vibrarion~
efes cordes,
mais- aufTi pa r ·celles de la rabie l:Upérieure, s'appel–
Jenr les
Quie~ ,
le fquelles onr la
forme d'une
S;
au–
)ieu que' cell es des
viole~
&
concre-baífes,
&c.
onc
la
forme d'un
C.
·' ·
·
Pour faire un
vifJlo~,
apres avoit: collé les deux
pie_!:'es qui doivenc . former
rá
rabie
de
deflus'
~
les
avoir eh nroqrnees , íuivanc l'un ou l'autre · des
P#~
trons
A B
,
fig.
fU. dé
Luth.
on applique cette ta–
hl'; fnr
Id
mac hine repréfentée,
fi.f ·
appell~e
cret(
flur,
íur laquelle on l'affermic au mo'yen des 'deux
·vis
&
de leurs écrons
a m.
Apres que la
r~ ble -
ell
:a inli atfermie ,
&
que la creufoir etl
arr~té
fur l'é- -
tabli, on creure· la rabie
au~apc
qu'il ' con'{ienr, en
épargnant la partie qui doic fervir d'appui au taloh
dn
~ a nche;
on fait eoíuire l'aucre cOté de cable,
~u·on
~ppl1que
· puur cer effee fur la planche repréfentée;
fig.
On faic la mt!me chofe
a
la planche de fapin qui
doiJ fervir de table
~ ~:in~rllf11t!pt, ob~erv;,n~
de la
VIO
creufer
"avant~ge
·íur le milieu)
&
de la
rédui.~e
a
enviroo
!
de ligne
d'ép~iíl~ur,
plus
~u
!J!Oins, fe–
.Jon la caille de l' inllrument
&
la qua lité du ·bois, car
.iJ
s'en
tro.u>~e
qui tone plus ou moios fonores les uns
.que les aU[r.e.s ,
.
Pour cre.ufer les rabies, on fe ferr de rabocs efe
.fer o u de cuivre
A
lJ
G,
repréfenrés,
PI.
fig.
done
quelques-uns, comme
B,
ont Je fer denté ·. Ces ra ·
-bo.rs, donr .on fe ferr pour creufer des íurfaces cour–
bes,.onc la
fe melle coovexe, ler fer efl: arrt!té pa.r
un coin
D •.
q.uipaae entre lui
&
une cheville: on
.fe ferc en p
remier lieu clu rabee dont le .fer ell den:–
.ré; en fec;ond lieu .de ceux donr le fer ell rranchant ,
&
on ach eve ay ec des
ratHfoi~.s
d'acier, qui fc>nr des
morceaux de ce méral aiguil és e n bifeau .fur une
pieue
a
l',bufle. P ou r .juger de l'épaiileur de -la ra–
.ble '
0 11
íe íer t d u compas
a
me!'urer les épaitleurs ..
rc p.réíeoré ,
(ig .
qui efl:'. .reUemenr conflruit que
lorf~
que les deux poinces
.d
embraífenc
l'épaWeur de la
,rabie, les deux autres pointes ' laillenr eorr'elles un
YIJide égal
a
l'épaiOeur que .le compas embr:affe par
les 'aurres
pointe~.
•
_ Apres que les rahles íont acbevées, on
pr~nd
le
.maule d'uoe gra.odeur conyenable. ·Le moule efi une
piece de bois chan.rournée de me!me que l'inílrumenr,
ou uoe carcalle, comme celle .de la
fig.
On allege le
maule lorfq.u'il efl: fair d'une feule piece de bois par.
.<Je gr.:andes mo.rraifes, ce qui óre un poids fuperflu;
ce é¡u.'on n!ell pas oblige de faire loríque le moule efl:
de pieces d'aífemhlag.e,
fe>
ir que l'on fe [erve de l'un
ou de l'aucre des
deu~
inoules repréfemés ,
Pl. fig.
lls
doivent
~ere
retl·emem conl}ruirs qu'il
y
aic fix en..
caill es
a a,
bb,
t
d,
da
os la circónférence du moule.
Ces enrailles fervenc
a·
plac.erdes raffeaux fur !eíquels
on colle les édilles; l
es quacre el}tailles
uabb
fe¡:.
venc a placer les tdíleaqx des coins des éclifl es •
&
l'enraille
e,
celui du boucon auquelle tiran e efl: atta-
. ché: l'enraille
d
ferc
a
placer le rafleau qui fourient le
talon du manche. Apres que les ralleaux íonc placés,
on có lle deffus les écliíles qui doivenr prendre la fop–
me d u moule,
&
avoir la meme largeur. Les écliífes
des
violons
loor de quarre pieces; . íavoir deux pour
les partíes concaves
X X,
qui Íervent de voie
a
J'ar–
chet; une :mtre piece
x dx,
qui fa ir le
to~r
du haut
du corps,
&
enfin la piece
~cb,
qui íait lf: tour par
en-bJs du meme corps. On líe les écliffes fur le mo u–
le, apres les avoir ployées ii coups de battre pour leur
faire prendre pli. Apres que les éclilfes foor collées
&
féchées lur les ralleaux
1
on retire le moule,
&
on
colle les éclilles roures aílemblées íur la rabie de def–
fous, fur laqu.elle on les ri.enc a'ppliquées par le mo ye n
des prelles ou happes, repréíencées,
fi.o-.
done oa
ferre les vis o u les écr.ous, Apres que
l'~uvrage
efl:
placé entre les branches des happes,
li
on fe ferr des
prefles, repréfentées,
fig .
PI.
de
Lttth.
on applique
l'épaulement
V
de la vis fous la table inférieure,
&
le
bord
~e
l'écrou
~
rur le champ des éclilles que
1'01~
compnme
~ar_
ce,.moyen íur la cable,
&
qu'on laitle
en cec
ér~t
.Ju!qu' a ce
qu~
la colle íoir féchée. On pré–
pare eníu1te la rabie fupérreure, done les ouies doivenc
erre percées avanc de la coller. Po ur percer les onies,
en fe fcrt des emporce·pittces
A
a;
l'e.mporce-piece
ell un fer
a
découper' lequel. elf rond) en (ortl.' que
fon empreinte
~fl:
en cercle; on le préfenre fur la
ra~
ble par le crou rond
1 2,
qui efi
a
l'exrrémité d.-s
S
ou des
e
des pacrons des
violons
ou des violes'
voy.
les figures,
que l'on pla¡::e fur la rabie de flinllrument,
en !orce que l'ouvercure du patron réponde vi s·a· vis
le- lieu ou doivenc
~ere
les ouies; on appuie l'emporce–
piece lur la rabie par cene ouvenure,
&
on courne
cet o,ucil q_ue l'on tient par la poignée
C D,
jufqu'a ce
que
l
·~11
¡¡re percé le rrou
&
emporcé la piece. Apres
que les rond s
ÍOilt
percés'
&
que l'
S
ou le
e
ell tracé
fur la ·rabie, on prend une perite ície o u équoine ;
av~c
,laquelle on
f~ic un~
feote qui communique de–
purs 1 UB des trous 1ufqu'a l'autre en íuivanr le concour
de 1
'S
o u du
C:
on élargír enfuire cecee feote avec de
pecirs coureaux
F
,"
joíqu'a ce qu'on ait atteinc le traic
qui termine le
conto~r
de
I'.S.
,
Lor fqu e les ouies for¡r percées
&
répar~es,
on rr a·
ce rour-au-rour
a
quelque~
inllrumens un double filet,·
qui fonr deux rra irs éloignés l'ur¡ de l'3utre d'environ
demi-ligoe, lefquels bordene ces ouvertures, L'outil
av_ec lequel_ on rrace ces tilets, que l'01i remplir en_–
Jurte de norr'
&
qn'on appelle
tire-filel)
ell repré-
fenté dans les
Planches.
.
Fig~re ~
efl: le
f~¡:
qui a d.::ux point,es pour
trace~
·
· · ·'
·
les
!O
la
Cl¡
kll
~a
001
\a¡
dt
Q
e