.·
.•
V 1 P .
VIR '
'ritea
tepar~es
du
corps ,
ell
aulli
i
~táindre, ~
áulti
dsngerei)Íc que la morlure de la
JJÍpere
ení:iere. Les
Apothicaires ont coutame de jetter ces
t~ces
d3ns de
l'eau-de-vie
a
mefure qu'ils les féparent ¡elles
y
tneu•
rent
bient~e;
dan& plulieurs pays lé peuple les acbe–
re pour fa1re de5 am!llettes.
On trouve d:ms
le~
pbarmacopées, fous le nom Je
jirop
tú
vipere
rob()rfl'!t,
.un~ compo~eion ~rcs-com
plíq~ée~
& dont les
Vlptret
fo.nt_
UQ
JogrédJent
_a{)ez
in
urile.
Au
rene, ce lirop do1t frre tres- cord•otl
6c
fudorífique. .
que c'eft aujourd'hui Srerrzingen dans le Tiro! par
une. ancienne infcriprion qu'on
y
a
décerrée .
VJR, (
G(ogr.
atJc.)
fleuve de I'Efpagne can.aao- '
tJoife. Prolomée, /.
1/.
c.
pj.
marque Ion emhgu.:
chure entre le promontoire ou éroient les aurels du
foleil
&
un autre promontoire qu'il ne .nomme point.
.–
On croit que e'ellle
fl~uve
Florius de Pline.
( D.]_,_ )
VIRAGO,
f.
f. (
Hij/ .
pnc. )
femme d'une eaille
ou d'uo courage exrraordinaire, qui a les inclinations
marciales. Dans l'anriquité, Sémiramis, Penrhéfilée,
&
en général toutes
les a.mazones pouvoienc
· ~ere
:Jinfi appellées, & l'on pourroir auflí approprier cecee
expreffion en écrivanr en latin
a
Jeanne d'Are, cecee
héro'ine connue dans notre hilloire, fous le títre de
ptecel/e
ti'
Orlranr
.
Les Pharmacologillis ont mis encere au rang des
·remeQes, iildépendammenc des plus ufuels done nous
ven.ons de parler
1
le fiel
de vipere.
a ti ere d'ophca l•
mique; la graiíle, comme un puiffanr ,réfoluti f,
fu–
dorjfique
i
anodin ' prife intérieurement
a
la dofe
d'un gros. Wedelius rapporce deU.x obfervacions de
phtbitiques
t
traíté~
av
ecrucc~s
par l'ulage intérieur
ae cette graiffe.
~lle
e.llencare célébrée pour l'ufa–
ge extériéur comme un
excellent ophchalmique adou–
c:iílant
&
cicatrifanr; -comme el!cellente contre la ga·
le, les
rum~urs
fcrophuleufes ,
&
contre
les rides
&des raches du vilage; comme urile dans l'accou–
chement lal!orieUll
ti
on en frocce le nombril,
&c.
j[
enfin fes areres féchées &
r~duiteJ
en poudre
1
COOl•
me un .bon alexípharmaque,
La
poudre de
'Cliptre
en appellée par quelques au–
reurs
befoqrá-pnÍfflll:
la
poudr~
du creur
&
du foie
po~te
le mc!!Tle nom che1; plufieurs aurres .
(b)
Ce
mot ell purement latín ,
~
ne fe die
en
fran–
)Ois que par dérifion.
D ao5 l'fcrirure, fuivant
la
vulgare,
E
ve ell
appe~lée
virago,
p:Jrce qu'elle
a
été . formée de l<1
c6,re du
premier l):.lm'rue, le rr:tduéleur laein ayaut voulu con–
ferver par ce no
m.
l'étymologie da mor
tJir,
done
'
il
a formé
virago,
comme dans le rexte héhreu Ad<1m
' donne
a
Eve le
llOIJ)
d'l{chll'
formé
d'ifch'
qui figni-
tie un
homme.
.
.
Pl~Bl-CLJVUS,
(G¿og .
anc . )
eolline d'lcalie ;
&
done Perle faic meneion dans
Ca
fixieme facyre;
ou
il
dit,
11er,(.
5~·
.
.
.
•
.
acudo
TJovill#t'
Cli'llumt¡ut #d Yirbi
.
VIPÉRINE,
f. f. (
Hifl. nat. Bot.) tchium;
genre
de plante
a
fleur monopérale ' en forme d'entonnoir
un
peu
courb1
1
donr le bord fupérieur ell plus long
Cecee colline écoir, felon les commentateurs,
il
que l'inf6rieur.
Le
calice ell ordinairement divifé
quarre milles
~e
Rome, fur le chemin qui
c~ndui-
jufqu'a fa bafe; le pi!lil
fort
de ce calice; il ell ar-
folt
a Ariria,
&
a
u
lieu nommé
nd ntmru
Dran.e
•
raché
comtne un clqu
a
1;¡
pareie pollérieure de la
Elle avoit pris le nom d'
Hippolitc,
qui
y
étoit hono-
1leur
1
&
entouré de quatre embryons; ils deviennent
ré fous le nom de
Pirbiu.r,
paree qu'on croyoit qu'il
, dans la fuite aucanr de femences qui relfemblenc
~
avoit été deux fois bomme,
bi.r vir,
c'ell·a-dire deut
une
rere
de vipere; elles murifient daos le caiice
fois
viv1nt,
D iane luí ayant rendu la vie. (
D.
'}.)
aneme, qni s'agr!Vldit. Tournefor{,
injl.
rti
h~rb.
VlR.BlUS,
(Mythologi~.)
c'ellle nom que D rá ne
Jluye~
PJ.ANTE.
fit porcer.
~
.flippolire lorfqu'elle l'ellt raP.pellé
a
la
L'efpece apQ_eUée par Tournefort,
echi11m
tmlgare,
vi e, comme
li
on difoit
dttiX
foi.r
homm~.
La déelle,
1 R. H.
a la raciue bifannuelle; elle poufl e plu(jeurs
en le rerirant des enfers, le couvrit d'un nuage, pour
tiges
a
la
haureur de deux
a
trois piés
t
velues, fer-
ne pas donner de la jaloufie aux autresombres; mai•
mes, verres, marquerées de points noirs; fes feuil-
craigóanr le courroux de Jupirer, qui ne permet pa¡
les font ob ongues, étroites lanugineufes, rudes a
u
t¡!l'un mortel une fois defcendu dans les enfers re-
~
rou cher,
plac~es
fans ordre
1
d'un gour fa de. Ses
vienne
a
la lumiere,
&
voulant aulli meter e en fdre-
:fteurs garnillenr les tiges prefque depuis le bas juf-
t~
les jours d' Hrppolite contre les perfécutions
de
qu'en haut; elles fonr formées en entonnoir, courbé
fa
marlcre, elle ch1ngea les traits deo (on vifage , le
&
découpé par les bords, en cinq fegmens jnégaux;
fit parofcre plllS agé qu'il n'étOÍC, pour le rendre ert-
elles fonc · d'une belle couleur blepe, cirane quelque-
trerement méconnoitlable,, & le tranfporca daos uné
fois fur le purpurin; quelquefais cen(irées, ayant aq
for~r
d'ltalie qui lui a été confacrée. La il vécut in-
centre c;ioq étamines purpurines,
a
fommers obloogs
1
connu
a
tOUt le monde fous la prote¿}ion de fa bien-
& un pi!lil blanc; le rout ell foucenu par un cal ice
faitrice & de la nymphe Egérie, honoré
lui·m~me
fendu jul"qu'a la bafeen cinq parcies, loogues, ér·roi-
comme une diviniré champerre, jufqu'au regne
de ' ... •
tes, pointues, cannelées . Quand t'a fleur ell rombée,
Noma, fous lequel il
fe
fit connotrre. Ceere pre-
il lui fuccede quarre
fem~nces
joinces enfemble, ri.
rendue réfurreéliou d'Rippolite,
&
roo te la fui re de
dées' femb!ables
a
la rete d'une vi pe re.
cette fable' n'étoit qu'une impollure des
pr~cres
de
Elle croit daos les chanlPS, daos les terres d ncul·
Dialle dans la forc!r d' Aricie , ou ils avoienr appa-
tes, dan s les blés, le long -des chemins & fur lt>s
remment érabli
le culee d'Hippolite; qu'ils cher1.
murs. Elle fleuric en Juin
&
Juillet. demeure verre
cherent eníuite
a
!I'Ccréditer pnr quelque hiftoiré
tour l'hiver;
&
pérít Ía
fe~onde
année; apres avoir
extraordinaire.
Difl
mythol.
(D.
J.)
pouílé
fa
rige
&
mOri
fa graine.
(D. ] . )
VIRE, (
G¿og.mod. )
ville de France, dans la balfe
V
J1ÉRINE. (
Mt~t.
mM. )
Diofcoride
&
les anciens
No~mandie,
capital e du petit pays de Bocage,
au
onr amibué
ii
cc rre plante une vertu fpécifique,
con-
'
bailliage de Caen,
a
u.
lieues au Cud-ell de Caen,
a .
~e
la morfure de la vipere,
&
de quelques autres
2
au, fud-ell de
S.
LB,
&
a
~8
au couchanr dé París.•
Mtes venimeufes;
&
c'ell peur-etre de cette préten•
Quoiqu'il n'y ait qu'une paroifle, eUe ell allez gran•
due ve reo que lui viene fon nom .
11
pourroit bien
de, & a de valles fauxbourgs .. L'églife ell belle,
&
et~·e
auffi que fon nom feroit plus ancien que certe
eil
eílervie par un grand nombre de precres: if y á
epinion; q.u'il lui víeudroit, par exemple, comme le
auffi des cordeliers, des capucins , des l'trfulines
&
penfenc quelques boca<nilles, d' une gro{)iere rellem-
des bénédiélines. C'efl le fiege d' une vicon1t'é, d'un
blance qu'a
(a
graine avec la rece d'une vípere'
&
grenier
a
fel' d'une éleélion
4l
d'une maierife des
que les Pharmacologilles luí auroienr enfuire attri-
eaux
&
forc!es. On y fabrique béaucoup· de
d~aps,
hilé,. pour foutl!nír l'honneur du nom, la vertu de
· dont
il
fe fait un grand camrnerce·. Les Vaudevtres, ,
guérir la morfure de cet animal.
Ouoi
qu'il en foit,
qu.-on a ap!'ellé improprement
Vartdeville.r,
ont pris
cetre préeendue propriécé ell ab rolumenr
imaginai-
leur nom
d~
cene ville.
olQng.
fuivant Canlni,
17,
Jte,
&
démentie par l' ex périence. La
viph;ne
ell
une
(3'7'.
3o'',
latit.
48.
so' .
1<¡":
des
plante~
eminémment nicreufe s; d'atlleurs dép0uil-
DefitJarts
(
Touílainr),
prc!tr~
_de
l'ora-toire, na-
' Jée
de
tour aurre príncipe vraiement aélif,
&
donr
quie
a
Vire
en
I'i99·
[1
entra forr reune ,da,n_s ,la con-
l'aélion doit
par
conféqusnr
~tre
efr.mée ·par les prow
g~é~arion
de l'ora_rc;>ire nouvel!emenr
éraJ?h~,
&
fe
p•·iét~s
médicin31es du nitre.
Puyez
N,T
ll!.
d11lmgua daos la lu1te en quallcé de
préd~eareur
.
11
Cette plante e!l rres-analogu e
a
la bourrache,
a
la
fur l'un des- depucés
~
Rome pour la <f¿fenfe de
ra
bllglofe'
a
la p'ulmCJnaire.
&~.
&
peur eres-bien c!tre
doélrine de Jan{énius. dont
óp'
pourfuívoif l!t con·-
ful>llituét' a <?eS· plantes.
S.a
racine
e-'ntr~
daos
l'em~
d'amn<ltion'
&:
il défendit cerce doéfrine devane ln'no-
plarre di abo tnnwn.
(b)
cenr
X.
:pe recour en France
en
I66S",
il reparut en
VrPÉRJNE
DE
Vtii'GINI!. (
M6t.
méd.)
'VtJYt'z
SíR-
chaire
a
París, &
pr~ch'a
fur la gra'ce ave
c lll) ap-l'l'NTÁIRE
m
V JRGINJE.
ptaudilfement' qni lui· a· mérité l'éloge de O
elpréa.ux,
f/
IP/ TENU'M,
(
G¿ogr.
ant.)
nom d'nne ville de
fot.
%-
fitrf.
us.
·
ll Gcrmao:e,
[el
<Do' 1'
irinérai~
_d'
~ntonin.
On fait
~
· ,. "
ltlf
•
1
.
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V
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