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VIO

~J

lt

JMHe

e(\-

~

rM&V.ernellt',

&

CJU'iJ

fe

,.arque íur la preruiere ooo«

de

ahaque me(ureJ fUI"

~es

notes qui valeo

t

chacune ua teau,

{i

les

eux

premieres font ful' un

m~me

degl'é,

iJ

faut pouller

l:a rremiere.

~

p.oufler les deulC

fui~aotes f~5

lever

l'archet, c'etl-a-dire qu'il faur

a

la rnoirié

du

cwup

co

marquer un fccond, en concinuant le meme coup;

mais li la prcmiere

&

la fecoode de la mefure foqt

fur différens degrés. il les faut poufler d'un íeul coup

c'ell·a-díre qu'a la moirié du pouOé, il faut marquer

1:a

feconde note, en continuaont le m!me coup . Cee–

te

regle doit f ·cre obfervde parriculierement quanJ

le•

notes montent ou defcendeot par degrés coo¡oints .

Loríque le mouv erneot ne fe marque fur aucun

tems

<le

la meíore.

&

qu'il marche tOI)toors égale.

menr

J

il fauc fuivre le coup c:l'archet'

a

moim qu'il

QC

re

renC~I•\PI'6

quelq.ues

pauft;~

616

quelqq,e qdence

fina

le, ou queh¡u'aurre note afiez loognoe p,our favo–

rife~r

le coup d'archet, fans intére(}e¡: le rnouvemeut.

au

m~me

ligQe ou

trip~e

de

mQuvernent;

lqrfque.

l'on rrouve une note valant deux tems au C0mmen–

eement

Je

la meíure,

dar¡s

le couraur d'une pie

ce&–

eo

tiraot, s'

i~

futz uoe naire

d'1111

feul

tems,

H

la

faut encare ,

~irer, c'ell-lil-dir~

du

mtlllll>

coup,

en

foulevant un peu I'Qrchet .

Quaod

~haque

mefure ell

<'Om¡>~>~fée

de noires

64

de T:!lanches qui fyncopent e11 levant,

il

faut fuívre

l'drchet,

&

quand ce mélange (elle,

Of!

re€QmiDellce

i

obf~rver

les

r~gle&.

A

la

mefur~

de

Jt

.

ou trois pol!r huit,

il

falJt

ob,

1

1

ferver

le

coup d'archet

Íl\f

les croches, cómme, on

l'obfcrve fur fes naires daos la me fu re

a

trois tems.

O .tns tQtltes

les mel'ures quand ' on

tro'uve

qoe

noire ou croche poiorée

~n

tira

ot; i

l

faut t ircr la

fuiv t¡nte du m4rne co1,1p, autaCJt

q.ue

la mefure

le

permer.

A

la mel"ure de lix pour quatre,

.!.

il faut obfer-

,

.

ver les mémes préceptes que

~our

le

~ripie

fimple

t

& fai fa nt

deu~

mefures d' une, la mefure érant_ com–

pofée de (ix naires, für les trois premieres &

íur

les trois dernieres de(quelles on obíervera les oregles

du triple .

o

h

h¡ mefiue

fix

pour huir,

:

,

& daos'

t~us

les

mouvemens

de

g igue,

il faut fuivre le capp d'ar,

ebet, qu0ique fquvent les notes pointées fe

trouten~

eo

tirant; il f¡¡ur feulemt:nt obfet•ver que dans

cett~

mefure, foit e11 meuvemenr

de gigue

ou non,

lod~

qu'il fe

ren~ont~e

une naire en tirant, qlli

~ft

la pr':·

miere

o

u la tro16eme note de la meíure,

11

·faut

&1·

rer du

m~me

coup la croche fuivante.

Aux ·¡¡irs de mouvemeot de la fllefure

~

demc tems

fur les noirs , il faut pou!ler la premiere

par~ie

du

premier

.~

du fecond tems,

6(

fi

la note qui

~OJ,n-

fmence la meípre vaut un rems, il faut Girer les deux

fulvaoccs d'un feul coup,

&

les

marqu~r

égalemenr;

mais

fi

la premiere note oeft

f¡¡

feconde ou qua–

trieme p¡¡rcie ,full tems , il

f~ut

commencer en ti–

rant.

A la me fu re de qua ere pour hui e,

4;

il

faut ob–

ferver les regles du coup d'archet Cur

les croches,

eommC! on les obíerve aux

aurre~

liines de deux

tems

j

quand les cr

oches

fonr beaucoup melées de

doubtes eroches, il

f.wr

íuivre le coup

d'arch~r.

Dan~

toures les

meíu

res ou le rnouvcmeot n'eft

I'Oint

marqu~

,

&

ou il n'y a poim de chute de

chanr; il faur íuivre le coup d'archet íur Les notes

cfgales, parriculieremeot dans rous

lea mouvemen$

vhes ,

Qu11nd on trouve

uoe

no

re íyncopée ro tirant,

il

ftut rlrer la fu1vante du mc!me coup:

fi

ce n'eO: que

('tltte fuiv anre

fdr

une fecond e fyncope; c:¡r alors

il

~udroir

fuivre le coup d'Jrohet; cecee regle d11it

trre particulierement Qbíervée aOJx airs

de

mouve-

~nent.

·

A

la meíufe

il

qnatre rems, lef eroches cloivent

trre

rouch~es

égalemt>DC • c'¡:ll-a -dire, qu'il n'en faur

pas marquer une: ma1s pour les doubles croches,

il

faur un peu marquer la premiere , rroilieme,

&c.

A

la mefure

I!Íl

deux tems, dans

la~

airs de mou·

vemenr fur

de5'

croche~,

il faur un

pe

u

marqu~r

la

premiert~,

troitieme,

&c.

de clu.que l'llefore; il faut

prendre garde de les marqudr un peu trop rude·

lbt'llt.

A 1"

mefurfl

a

trois

wnn fur

les c:rocne5,

i1

fa

u~

VIO

uo

opeu marqucn'

l'a premies;e de ch3que- mofure, &

fgiv,.e les aurr;es égalemenc; il faor obrel'ver la

m~me chofe au triple double fur les noires aux airs de

mouvemeor.

Toutes ces regtes peuveot fervir pour le violon,

~

les

autre~

inftrumens qui lui re!fembl ent, c'eft-A–

dire,

ue l'on tient comme lui pour en tol)cher ,

en

cl:¡angeanr feulemenr le mot

tirer

en

pouffir,

&

le mor

poujfrr

en

firtr.

JI

y a quatre genres de pieces qu'on peut

jouer

fur la

fJiole;

19.

les pieces de

m~lodie,

autrement de

b~aux

chanu.

f/oy.

MtJ.ODI E.

l-

0 •

Le~

pieces d'harmo01e ou par :sccords, dont

les parries farisfont agréJblemenr l'oreille quand el–

les font bien ménagées

d~ns

la cómpofirion.

~

bien

foucllées

dan~

l'exé.:urion •

Voytz

HARMOM!E.

~··

Le ¡eu de s'accompagner foi-meme

lorfqu'oo

f¡¡it bien conduire

la

voix o& roucher la baJfe agréa–

blemenr.

+'~·

Le jeu d'accompagneoient dJns

les concerts

de voill & <f'in(\rumens:

V'Qytz

Ac~OMPAGNEMEIIIT.

On pratique fur la

wolt

fe

1

rn~mes

agrémeos que

fai~

la voix, qui ionr la cade[lce ou tremblement, le

port

de

voix, l'afpiration , la plaintf', la

ch tl c~

, la

double cadence,

~

en

oucre le m!lrchemenr, le

b~t~

romept,

&

la langueur. On fait rous ces agrémens

fur la

vipq

~0.mme

fur rous

Ll!.s.

aurres iollrumcons,

en exécucant les unes apres le• autres les notes que

le¡; agrémens renferrneor.

·

11

y

a

rroÍO$ de ces agrómeos. qui n'onr point de.

ca11aéter~

p.ropres daos 'a tablarure;

Cavoir

le

batte·

ment, la

langeur,

la

plainte, que pour cecee raifon

oo

va e1o:pliquer ,o

t,.e batcement íe fa1t lorfque deux doigts

~ant

po–

fés (L1r

1~

corde pres l'un de l'aurre,

!'un

appuie íur

la &rde,

&

l'autre la bat fort légerement .

La langueur

(e

fait en variant le doigt fur la tou–

che

1

on la pratique ordinairement torfqu'on eft obli–

c:te

toucher une ooee du petit doigc,

&

que la

mefure le permet; cet agrémeut comme le précé..

Mnt, doit durer

au~anr

que la note,

La plainre

Ce

fair en traioant le doigt f'ur la -eorde

d'une

toQ

~he

a l'alJtre prochaine en deícendant' fans.

le lever . Cet agrérneor n'eft propre que pour les

pieces de mélodie ou d'harmonie; car dans l'accom..,

p.agoement

on

ne

·doi~

pas le pratiquer, oli ce doit

l!tre rarement avec beaucoup de prudence, atin qu'U

n'en

r~íulte

aucuo mauvais effet concre

les autres

parties. Cet agrémeut

fe

fait

en

proc6dant par le

mi~

ron majeur ou mio'eur;

il

eft fort touchant

&

pathé-.

eique, paree' qq' il touche en pQílanr les degrés eahar–

moniquts.

En général, oo ne connote en Franoe que erais

f<Jrtes d'inllrumens

appell~s

vio/u;

favoir la balfe

de

'IJÍfJ/e

qui

a

Cept cardes;

&

le deOus

&

ltl par–

deffus de

vit~lt

qui en oot

fix.

Ces trois

iuflrumens

ti~

qifférent qqe par la gro(feur, & reflemhlent au–

violon,

a

l'exceprion que la cable de dellous ell

pta-.

re,

le manche plus large & dilliogué par des rou–

ches,

&

qu'ils onr p1us

de

cardes.

Ge que les ltaliens appellent

altu

vialtJ,

ell la ha u.,

te-cootre

eJe

celle dont nous parlons, & leur

tmorf

viola

en eft la taille, Quelquefois ils l'appellent fim–

plemenr

la viole:

quelquea aureurs prétendent que

c'ell la

lyra;

d'aurre~,

la

~ythara;

d'aueres; la

&bl..,

ly.r;

&

d'aucrei, la

tejluda

des anciens.

Voy

e.~

L

y,.

J.

E,

&c.

2.oq.

La

TJiole

d'amour

1

tJÍ0/4 ot/'<Jmore,

eft une ef·

pe

ce

de

m

pie

viole

ou violan, aydnt

fi"

co_rdes de

cuivre Oll d'acier, comme celles du claveUw.

elle!

~end

une efpece de fon argentiJl , qui

a

quelque

chofe de tres-agréable.

3V.

La grande

vi~le q~i

a

44

carde~,

&,

q?e

les

ltali~ns

appellent

wr!la

dt bardone:

mats

cee

mtlru•

ment n'eft guere conou ,

4

Q.

L¡)

viole

bacarde que les halioeM il;tlleHent

viQ–

Ia baf/ard11,

&

dont les A.nglois ne joQene 11as non

plus . Bro!lard la prend pour une baOe

do

violt,

qui

eft momée de

6x

ou fopr cardes , & fur-

te

m~me

ton que

la

viole

ordinaire.

~o.

Ce que les ltaliens appellent

1..•iol• di brac-

6io,

ou fimplement

'b,acciQ

,

eft un inllrument qui

répond

~

notre bauce conere de de(Jus,

&

cinquieme

violon.

(p.

La

viole

pre,miere,

o

u

'Qiala prima

des

r

ra–

liens, ell préciíámeat

norr~

violan hnute·ooRtre, oo

. :;,;l u -flloins le$ Iraliens

fe

fervenc

nrdin~tiroment

de

la

cié

e

(ol

ut'

a

la preatisre ligne, pour mallquer la

mulique compoféc pQur cet ioílrument .

7° ·