VIN
VINDONIUA,
(
Géog. rnorl.)
ville de la Gaule
b elgique, fur la roure de Sirmium
a
Treves, en paf–
fan r par Sopiana:. Cetre ville ell ancienae, car T3·
c irc ,
/.IV. Hijl .
J.
lxj.
&
/x¡t.
e n fait mencion , _en
nou apprenant que la vingr-uuieme
l~gion
rqmame
~ n~údoir.
La
mt! me chofe femble auffi prouvée par
l'infcription
qu i a
été
rrouvée daos:
fu~ vorfina~~
·
Cette infcri ption porte . .. .
CltmdtiJ
l?zmno
mttltcq
le~.
xxj.
Oilmdú
!2!Jitrtlll
ljus
Attictu
patronus..
On
juge que
flindfmijfo,
nommé~
Caj/r11m
Vzf!do~i.IJt,nJ~
daos la noricé
des
villes des
G:lUle~,
eíl
au¡ourd hur
W indi loh, village de Suiffe: au can ron
ct;
B<'~ne,
d011t nous faifons l'article en faveur de
!nzndonijfo;
ain li
voyez
WrNDISCH.
(D.
J.
)
·
·
f//NO@NUM
ou
17./NDONIUM,
(G~og .
anc .)
ville de la grJnde-Breragne, [elon
l'i rinérai re
d'-~n~
tonin , qui la marque fur la rome de
C11lt"'
a
Yzro·
eonimn,
!Jn
p~ fl~ nr
par
M11ridqnum.
~~~~
·
écoit ·e!ltre
Viroconitlm
&
V.ent•-Belgartlm .
a
I)
mili es du pré–
mier de cés
lieux '
& '
a
2.1
mil les du fecqnrl ; c'eft
aujour.d'~ui Fa rnham ~fur-lé-
Wey, felon
M .
Weffe~
ling
r
cependanr, Cambden veut que
e~
f9it Silcefler
au comré de Sou tt>Oi fl ton ,
&
cerre opil)ion eft
- ~ien
plus vraillemblahle.
Vo_y;z ·
S rL.C[ST~
. (
D ,
J.)
VI
N
ET
1E R,
f.
m. (
Hift . n11t.
Bot11n.
l
nom de
l'arbrillieau éptueux dont le fr uit s'apelle
ip111e·vinetU.
Poyez '
EirN&: vrNETTE.
(
D. ] .
)
·
·
·
•
.
·
VI
N
EU X ,
adj. · (
Gram.
)
ce qui
a
quelque
rap po rt au vin,
01.1
ce qui ·en
a
le goür ou l'pdeur:·.
Voy_et
Vrw .
Toures
' le~
J.llantes biE!n
cu!tivées r:end.ent une
liqueur vineufe , comme le blé, les légumes, noix,
pqmmes,· raifins,
f:f-c ..
floye.z
DR.
ECHE, B&AS·
$ER
1
•
"
Une fermentation bien nténagée convertit une
li~
queui- virieufe en vinaigre .
Voytz
VJN.ÚGRE, ·
·veffet de la fermentarion ou foo ' careéteré pro–
pre, c'ell de prqduire d3ns le corps fermenté, unt:
«¡ualité viQ!!Ufe ou aclfte!J(e .
Voyez
F
& R M
f.
N T
~-
l'
J
ON .
.
'
.
·.
-
.
'
'Quelques Anglois s'érant engagés
a
f-aire le
von–
ge ·des
lndes orientales, & ayant rempli plufieurs
tonneaux de l'eau de la Tamife pour la boire en rou–
te; lorfqu'ils s'approcherent de l'équateur, ils remar–
«¡uerent un mouvemen·r
irit~rieur don~
cette eau étoit
travaillée; & quell¡'ue te!IJS
'apr~s ;
ils
trbuverent
qu'elle s'étoit changcfe daos une efpece de 1liquetir
vineufe, dont on auroit ·pü
tir~r
un' efprit inflam–
m<4ble par la
diftill~tion.
Poyez
EAu
&
ESPJliT.
·
11
ell cerrain que cela Yient des 'fleurs, fe'uilles,
racines, fruits
&
autres m'atieres végérales qui
tom ~
bent conrinuelletnent, ou qu'ón lave oans la Tamife.
· Ces
eaux~la
fe trouvenr toujours dans un état de pu–
tréfaéti n , avant de prendre une quali'é
'Vineuft.
~.
P uT
R ÉF
ACTION .
·
· ·
·
·· ·
·
VI
1
GT,
f!JOt
ind6,cJin11bl~,
(
Arithm;t,.)
nomqrc;
pair, com,polé de deux fois dix, · ou dix fois deux, ·
~u d~ q·ua~re foi~
cinq '·qu de cinq fois
qua~re.
Pingt
~n
chdf,re arabe
s';xprm~~
en porant un zero
apr~s
un deu x, comme ti fe vott ' par ces deux caraéteres
(2.o l . Ert
chiffi·e romain,
il
s~écrir
ainfi
(XX),
&
en chiffre
fran~ois,
de 'compre ou de··financé, de
cette maniere ( Yx ). l?our mettre
vitrgt
pour cent en
écriture ínercantille
abrég~e
;· il faut
l'écrir;~
de la
•
•
•
•
•
•
••
J
•
1
t
fo~te
(2.o
pour~)
(D. _J.)
VINGT P«?UR
' cE~T, (Com~.) ?r~i~
qui
(e
.pay~
en France lur toutes les marchandtfes. du Jevanr,
vé–
nant
~es
pays de
1~
domination du· grand-feigneur,
du rof de Eerfe, de Bar!Jarie ; qui oót
ét~
entrepo–
fées daos les pays
étrangers ~
ou qui n'entrent pas
daos le royau!IJ'e par le pqrr de Marfeille, ou autres
délignés par les
arr@~s
&
réglemehs du canfeil.
DÍf-
#ormairt dt1
Commerce .
·
·
·
·
'' V'INGT·UN
· pa_ull
:
·vrNGT,
(
Comm. )
on norqme
ai~li '
a
-Borde~ux',
une déduélion' qui' fe· f{lit
a
l:i
ca ~g arfon des
v.arOeau ~
marchands, ranr au cqnvoi qu'a
111 com¡Habhe pour les droits de la ' grande ·courume
a
railon
d~ un
tonn'eau
d'u~ ~ingtiefT!é
fur
'PÍngt-u";
enfone q'ue les drOJts ne le payent que ·pour
t~ingt.
V~yez ~ARGArsoN,
CoMP'\'A.BLIE, CoNve',
Coun.t-
~E.
Dz[f;
de
Cummtrce .
·
.'
-
·
··
V r N G T- Q,YATR ~,
j 'lu du,
ce jeu fuit prefque en
t~HJt l ~s
l01s d.u Jeu · de l'impériale ; Lürfqu'on jou
e
ctnq, ti
y
faut toutes les perites carees
&
celui qui
rnéle'
~onne
dix. canes a chacun ;' lorfq'u•on · ell qua–
tre, trots ou deux
¡
ori
en donne' douze . Mais il fan:
~.ra
6ter_.
lorfqu~on
joue
a
trois,
les trois dernieres
• '
1
t
•
.
1
•• 1 ..
'
.
r
,,. '
efpeces de cartes, &
lorfqu' on joue
a
detll(,
on óte
toures les perites' en commensant par l_es as qui ne
yaleflt qu' uo pQint . Remarquez qu'au JeU de point
les cinq premieres carre$' qui font
I'IIS,
le deux, le
trOi.$ , le quatre
&
le cinq, fe comptt;Ot a la virade,
&
nQn pas les cinq dernieres,
&
a
u ¡eu par figures,
c'ell: le
roi
la dame, le valer, l.e dix
&
le neuf.
Les impé'riales font au-moins de ci_n9 ; !=elles de
fix
yalent mie!JX que ces premieres,
.&
arnli des autres
toujour$ en. montan.t, &
s~emporteronr,
C'omme a11
piquet, par la force des points, & en cas d'égalité •
celui <jui l' aqreit ele la couleur de la tourne, gagne·
rg! t;
autrement
ce
f-eroit celni qui auroit
1~
main .
Po!J.t,z
le jeu d'impériale.
On -
e~
e point
&
les marquans chacun pour
quatre' pour celui qui les a ' comme
a
l'imperiale,
&
d~ m~me
que pour , les carees , c'eft celui qui
a
plur8r
vi11gt-quatre ,
qui gagne la partie
&
ce qu'on
il
n·¡is
:¡u jeu.; c
'ellaulli ce nombre qulil
fa~t
avoir
pour gagrier la
P.ar~ie,
qui a donné num au Jeu, fe>
Ion toure appar
enae.
VINGT-A.INE,
f.
f. (
ttr.mtde MafOII.
l
les
Ma~ons
appellent ainti
i:Jn perit cordage qui ferc
a
conduire
[es pierres qu'ils élevenr avec des engins pour mettre
fur le
ta~.
ll
eft attacllé
a
la pierre;
&
lorfqu'on
tire le
gro~
cable, un ouvrier cient le bout de la
11ingt11ine
pour l'éloigner des échaffauds
&
des
mu~
rail}es,
'&
pour qu'il fe pofe julle fur lfendroit ou il
ell delliné. (
D.
J.)
'
VINGT-lEME,
f.
m. forre d'impofirion :
'lloytz
cd
artic/e
a
la fin
de ce
volumt.
·
V
11)1 G
TI"-~
E, (
Arit1Jmétiqr1e.
)
en fait de
frao–
tions
óu
nombre rompus,
u~
vingtieme
fe marque
ainfi (
:0
);
on d,it aum t'rqis
virz~titmes;
Cinq
'Pi"l~
tiemu
,
'tepr
tJÍngtiemes,
UfJ
,vjngt & unieme., un
vingr~rroilieme,
un vingt-cinquieme,
&c.
& toures
ces ditférentes fraélioas
r~
marquent de cette manier.e
.L
-!-
!..
L!..
__!_
_!_
-
'
•o
2p
2s»
~ r ~,
21
Le
vingtieme
de
2.o
fols ell pn fol, qui eft une
des
parties áliquores de la
li vre tournois, & dix deniera
eft un
vingr~quatrie!IJe
de viogt fots, qaf eft auffi une
des parries
aliquot~$
de la
livre
rournois.
(D.
J.)
VINHAES, ·
(
Géog.
mod.
)
les Fransois
curieu~
d~ortographier
a
leur mode, écrivent
f/zn¡¡is;
petíte
v.ille, qu bourg muré de Po'rtug al, daos la
~p.,ovince
de lira-los·montes, fur une colllne, aux frontieres de
la Ga lice.
(
1). '}.
)
fONOV/4
ou'
Pll:{ONU
ou
V/CON/A,
(
Géog;
l!nc.)
vil le de la grande Breragne. Etle eft placée
daos
l~itin~raire
d'Antonio, fur la route du rerran c:he,.
mene
~u prétoir~ ,
entre
Vindomora
&
C11tar.aéloni,
a
dix-neuf mili es du premier de ces lieux'
&
a
viogt~
deux mill(s du fecond . On convíent que c'ell au–
jourd'hui Bioceller ou Bincheller, pres de la Were.
pn peu au·deflus de Bifchops·Anckland . On
y
voit
fur un cOrea u les ruines de ceere ville, avec des
r.eltes de murailles
~
de (ortiticarions. Oo
y
a trou–
Y.é
quantité de médailles avec des infcriptions, entr!
aunes, celle-ci faite
a
1'
honneur des qéefies meres ¡
.J
•
'
lo
•
..
•
•
~
•
Dtab.
M11tri(l.
!l.:
Lo.:
:
••.
C/.
.• ·•
!Ji¡
m-:
lianu.r
~
...
Co.r.
P. S.
L. M.
Cette vil!e
eft _la
m4m~ qu.~ ·Pt,olom~e, ~·
JJ.
&.
Új :
nommt:
V.znnovzum, Bmomum
ou
Pilla'IJZ/J,
&
qu'il
donne aux Brigantes,
(D.
j.)
.
VI~T
ANA, (
Géog.
fi!Od.)
ville de l'ile de
Cey~
I:Jn', au roy.aume de Candy, fur la riviere de Trio.,
quamale,
a
neuf lieues de
1~
mer. Cette v.ille a un ·
pagode célebre
d~ns
le pays.
(D.
J.l
·
VINTIMIGLIA, (
Gé,og.
II!Otl.)
les Fran'3ois diferrt
&
écrivent
Pi'ntimil!e.;
ville d'ltalie, daos l'état
de
Genes,
~
l' émbouchure de la riviere de Rotta dan$
la Méditerranée ,'
~
huir mille' aú.'nord·f tl de
Mona~
co '
a
I) .
an .nord-ell de Nicé) &
·a'
3') .
d'Alliebga .
Cettt: ville efl celle que Pline,
ti11.
111;
&••
v.
nomme
lnte~!mium
Albium.
Des
le vij . fieéle ell e
et~it év~~
eh~
fuffr'agant de
~ilan.
Long.
fuivant Caffini,
15. 9:
l11trt.
4
3.
49 ·
· ·
Aprojio
(
Angelico ) , favant
r~ligieult'
de l'ordre.
des Augullins, náquit
a
flin,tim.igli'lt
eo
1607,
&
mou.'7
ru~
vers
l'an 1682..
'Üu a de luí un lívre intitulé ,
bt'".
~~~ot4!ec~
AJ.r.o.fi:ant~, i~J4prill\é
a
Bolqg~~
l'an·
1673
¡,'t··
.
.
12..
'
.
'