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S P A

tion , qui enlevoit un

prof~l-yre

de ee

rang

aul( ca–

tholiqoes romains ; mais le prélar de Dalmarie, quoi–

qoe fort accueilli , &.élevé

a

quelques honneurs' ne

Jes crouva ¡ras capables de fatisfaire fon ambition;

il

prit le mauv3is partí de rerourner en ltalie,

a

la foi–

Uoitaoion de l'3mbarradéur d•Erpagne , t¡ui Jui lit efpé–

re( un chapeau ele cardinal. Etant ar.rivé

a

Rome

1

il

y

fit

une abjuration publ ique de la religion prorell:an–

re ; cependanr n'obtint aucune dignité, & meme quel–

que rems apres

il

fue

arr~té

fur quelques

foup~oos

de

fes vrais fentimens, &

il

fut enfermé dans le chatean

faint Ange, 00 il linit fa vie

C!O

162) '

agé de

64

ans .

Pendam

ton

féjour en Aoglererre , il lit imprimer

l'hifloírc du

eoncíle

de

Trente

de fra Paolo . Il publia

dans le

m~me

p.ays un grand ouvraae , intitulé ,

Je

Tepllúlíc~ eccl~(iajlicq,

Lsndini

16 17

&

162.2.,

en deux

v olumes

in-fol.

&

l'on en a donné depuis un troifieme

volu111e en Allemagne en 16)8. La Sorbonne a cenfu–

r é plutieurs propo!itions du premier tome de oet ou–

vrage

¡

& Richer a fa ir fur Qette cen fure quelques no–

res, daos lefquelles

il

n'ell: pas d11 fentiment de fes–

c;onfreres .

Dominis

efl connu des Phyíiciens

~¿ar

un

p~tit

trai–

t é

de radiú v ifds

&

l11cÍs ,

imprimé a Venife en

t 6 ti

in-4~.

dans lequel

il

expliq ue les couleurs de l'arc–

en-cicl, par deux réfrafrions de la lumiere Colaire

&

une

r~flexion

entre-deux. Kepl er avoit déja eu la

m~ma penfée. Oefcartes a fuí vi en partie l'expliaarion

d e

Do111inís ;

mais la vérir.1ble expoticion de ce phé–

JlOmene écoit ré(ervée

a

Newcon par le mayeo de

f.1

dofir ine des oouleurs, qui ell: la feule vérirable .

(D. ]-.)

SPALDY G , (

G~og.

moti.

l

ou

SPALOING, peti!e

ville

a

marché ei'Angleterre , daos I' Jncolnshire, au

quarrier du H olland , vers l'ernbouchure du Wel–

land . Elle efl toute renferrnée de

~i yieres ,

de cou-

p urcs

&

de ma ra is.

(D.

J.

)

·

SPALETHRI\, (

Géog. anc. )

vil!e

qu'E~ienne

le

géof{ra~he

place daos la :rhef!alie . C' ell: la

Spalathra

q ue" Piroe,

litJ. IV.

ch.

ix .

met d! ns la Magnéfie. Le

~trypJe

de Scylax fait de

Spalathrt:

une vill e mariti–

n le de la Magnéíie .

(D.

J. )

SPALMAOORI, (

Géog. tnad. )

petice tle de l'Ar–

chipel , pres de l'ile de Scio, vis-a-vis de Porco-Del–

phino . Oe fut a

u~

enviroos de

Spatmadori ,

que les

T urcs défirent l'armée

nav~ll!

des Véniciens en

I69í·

(D.

J.)

SPANDAW,

(Giog. mod. ) os

PAr DOW, ville

d 'Allemagne, daos la moyenne marche-de-Brande–

b ourg, fm le Havel , pres de fo n embouchure daos la

S nr~e,

a

erais licues au nord-ouell de Berlín . Avant

q ue d'entrer daos

Spandaw ,

oo pafl e fur la chaullée

d'un étang, au m1lreu duquel ell: une ciradelle tres–

forre, qui renfe rme un arfena l des mieux fournis d' A.l–

t ernagne, avec une grolle garnilon

a

c~uíe

de l'im–

p orranae de cette ¡>lace . La vil le ell: éloignée de la

c iradelle d'une moufquetade: elle ell: fortiliée de rem–

p arts de terre,

&

de murailles de brique. Pluíieurs

rrancois procellans

s'y

foot réfug iés , comme dans un

lllr aíyle.

Lot¡gitlld~

3 1. 20.

lattmde

p.

34·

(D .

J. )

SPA ' GEr BERG , (

Gébg mod. )

ville d'Allemagne ,

daos le bas lanelgraviat de Hellct, au qua rtier appcl–

Ampt-Spangmberg ,

dom elle

ell:

le chef-lieu. Sa

fi tuation ell

a

enviran

4

milies germaniques au fud-efl

d e Catre!, fur une perice riviere qui fe jecte daos la

F ulele .

Longitude ,

27.

~~-

latit.

S!.

¡7. (O.

J .)

·

SPAr 1-IEIM, (

Géog. moti. ) ou

SPONHEIM, com–

t é d'Allcmagnc, daos le bas palatinac.

ll

efl

bor.né

au

11

ord par l'élefrorac de Mayeoce, au midi par les du–

c hés de Lor-raine

&

de:: Deux-Ponrs ,

a

l'orienr par l'é.

lefrora c du Palatinac, & au· couchant par l'élefror-a r

de

Trevcs.

L 'éle.Seur· palacin polleele la plus grande

p arrie de ce com ré.

(D .

J.)

SP ARADRAP ,

f.

m.

term~

Je.

Obirm-gic

&

d~

Pharmocie,

torce de toile enduire d'empla rre de chaque

cOté. Elle fe fili e en crempanc de la coi!e demi-u (éc::

dan une compofirion emplaflrique, fondo e

&

un

p eu refroidie. On la polit en la raclant avec une

lon!tUC fpacule.

fl

y

a aurapt de forres de

.fparadrap

~u'll

y

a d'emplScres dans leíquels on rrempe cen e

toile. On l'appelle communémeru

toile

a

Ga11titr.,

J•robablement du nom de fon invenceur . Elle íerr

a

ouvrir le pnis qn'on mee daos le rrou d' un cau–

tere,

&

peur

~rre

employée al ternativement plu–

fieurs fois, · d'un cllcé & d'un aurre. On préfere

dans

~e c~s ,

une feuille fralchc de lierre. Le

.fpara–

drap

lert a former des bougies pour le canal de l'ure–

chre,

&

des fondes ou cences emplaflriques pour les

Gnus, &c.

! Y)

1~me

X f,'-,

S P A

SPARAGON,

f.

m. (

Com. )

force de baiTe laine qui

íe fábrique en Anglererre .

SPARAILLO~,

f.

m. (

Hijj. nat. Jc/,thiol.)

SPAR.

GOIL,

SPA.~LE ,

(parg11s , JPartls,

poilfon de mer

Íl

relfemblant

a

la dorad e' que les

p~ch~urs

memes s'y

trompeFJc au premier cou p d'reil ;

il

en diifere cepen–

dant, en ce qu

1

il a le corps pl us rond, moins épais,

plus applati

&

moins long: il a raremenr plus d'un cm–

pan de longueur. L'ouverture de la bouche efl moins

grande,

&

la tete plus applatie, que daos la dorade,

mais le bec a plus de longueur . On reconnoic tres–

aiCément ce poilfon par une tache naire qu' il a fur

la queue . Les

.fParaillotu

reflent fur les rivages @e

la merr ils

te

reunilfenc plufieurs eníemble pendanc les

froids: leur chair ell: cendre, mais moins · ferme que

celle de la dorade. Rondelet ,

bifl.

11at. du poijf par .

l . liv. V · ch. iij. Voyez

J>oiSSON .

SP.A,H.G4l'lllUM , [ m.

1

Bota!l.)

genre ele plante

nomrnée vulgair-emenc en fran <_¡ois

r11ban

d'

eatl,

&

dont

voici les carafreres. Ses fleurs fonc m!les, pol ypéta–

les, herbacées , garnies d·un grand nombre d'étami.

nes,

&

forrement actachées

a

la tige

t'O

forme de glo–

bes , Ses ova ir-es íonc fitués fur la meme tige,

au-aef~

fous des fleurs males dom nons vc::nons de parler . Ce

font de petits cubes recourbés , femblables

a

des fili .

ques,

&

qui deviennem en murilfant otleux , rnono–

capfu laires ou hi-capfu laires ; ils comiennent un no,

yau fa rineux. Ses ovaires íonr aulli en globes fembla–

bles

a

des nreuds. T ournefort en .,:ampre trois eípe–

ces , qui ne

mérit~nt ~ucune

elefcripcion parciculiere ,

f: D .

J. !

SP. ARGELLE, f.

f. (

Bota11.

)

Voyez

Su:RGULA ,

(D.

J. )

SPARGOIL ,

Voyez

SPARA ILt ON.

SPAll.LE

Voy_~z

PAR ILL ON.

SPARTAI?,JUS

C.AMMIS ,

(

Géogr..

anc. )

campagne

daos Scrabon,

lib. pag.

t6o.

11

la mee en Efpagne,

.&

die que le chemin de

Sa~unre

&

de S.érabis

a

Cor–

eloue, s'élognoic un peu

d~

la mer ,

&

palfoic par

cene

campa~ne t

Scrabon entenel parler de la campa –

gne qui érorr aux environs de Carthagene•la-neuve,

&

ou on rrouvoit

<iet~e

efpece de ja ne appellé

.fPf!•·~

tmn,

qu i avoit donné

a

la vil!e le nom de

Spartan4_,

&

a

la oampagne celui de

Spm•tari11s

campus.

C'éror~ .

une efpece de jono blanc

&

tec,

qui croiíloi t fa ns

eau . Il éroic d'un utage preCque univedel; il fe liloit

&

on en faifoir de cardes pou r les cbariot; , des

cables pour les vailleaux, des nattes pour fervír de

lits, des naifes pe>ur la

p~che ,

des fou liers

&

des ha–

bits pour les pauvres gens'

&

eolio

i1

fervoit

a

bríl–

lcr: on le rra níporroit de roures pares,

\1.:

furtout en

Icalie. Cene efpece de jonc íe crouve encore

~-pré­

fent daos la meme campagne, aux environs de

Car~

rhagene .'

(D.

J.

J

SPART'E,

gu

LA.CÉDEMO

1

E ,

( Géogr. une. ) vil–

le du Pélopponnefe daos la Laconie.

J'ai promrs au mor

L acMémoue,

de la décrire;

&

comment pourrois-je l'oublier? Son nom feul

rap~

pelle de plm grandes chafes ,

&

fur tour de plus

graneles vercus, que celui de toutes les aucres vil!es

a

e la Grece enfemble. Sa gloire a fai t taoe de

brui~

daos le monde,

&

daos les annales de l'H ill:oire , qu'

on ne fe la!le point d'e11 parler . L es auceurs om

cou~

cume ele donner le nom de

Spartiates

aux h·abitaos de

la vitre ,

&

celuí de

Lacéd6mo1¡Íens

aux habitans de la

campagne . Hérodote ,.Xénophon

&

D iodore, ont preí,

que coujours obfervé cec uíage.

Cette ville a été bilcie par

~acédémon,

qui regnoit

avec Eurocas en Laconie, la

67

année de l'ere acri–

que,

&

la

IS39

anm!"e avam

J.

C. Il la nornma

S

par,

te ,

elu ¡¡om de fa femme;

&

c'efl le feul nom done

1-Iomere falfe ufage pour déíigner la capitule de la

Laconie .

Plus anoicnne que Rome de

98 3

ans; plus que

Oarrbage de

867

ans; plus que Syracufe de

99~

ans;

plus qu' Alexandrie de

1

,

années; pl us que Lyon

de

1693

années;

&

plus que 1\'larfeille de

xq6 ,

caF

Eufebe

pr~tend

que eerre derniere villc:: a été bStie

1

¡6 ans avan c la nailfance ele

J.

C.

\..a fo rme de

S

parte.

écoir ronde,

&

íon terreil\ iné,

~al

&

coopé par des col!ines, felon la defcription de

r olybe . Cet hiflorien lui donne

4S

flades de circuir,

c'efl-a-dire uu peu plus de deux lieues de France;

civcuic bien dilférent de celui d'Athenes, qui

app~o­

choit de

100

ll:ades. C'efl la -deflus que Thucydrde

fai t une

li

belle remarque fur la fortu ne de ces deux

vi!les, qoi ont aurrefois parragé wuce la Grece pour

leurs

incér~rs .

, lrnagin9ns-qous, dit-il, que la v•Llc

azz

»*