Table of Contents Table of Contents
Previous Page  310 / 824 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 310 / 824 Next Page
Page Background

S O N

.

de cllré '

&

que l'eall qui

comrneo~oir

a

s'élever les

avoir t'orcées a remonter avec elle ,

&

n'avoir cepen–

danr pa e

u

la force de les conduire plus haur .

Il

ne

f:tur ¡><ts

s'

éronner fi

1'

infhurnenr tiene quelquefoi s

t res· forrernenr d3ns les

buifes~

il forme avec la mar–

ne

qui

s'y

colle

exr~rieurement,

&

cclle donr il fe

char"e par-delfus en rernonranr, une efpece de pif–

ton ." On fe fer t, pour le foulager, d'un roun¡e-a–

gauche, avec Jeque! on rourne

&

décourne les

bar~

r c:tu x; la marne qui

1'

enduir exré ieuremenr fe dé–

Jaie: l'eau de def!ous fe communique

il

celle

d~

def-

fus ,

&

la difficulré ee{fe .

·

L'obnacle érant levé, l'eau

commen~a

ii

couler

avec alfez de force; on continua

a

fe fervir alrernari–

vernenr de la rariere

&

du perir innrumenr jufqu'a

:t)

piés de pr

0

fondeur. On renconrra encare dans

cerrc marche des lí es de gravier,

&

on

s'3pper~ut

que l'eau augmenroit feufib lement a mefure qu'on

les per<_¡oit . On mefura la quanriré qq'il en fortoir par

le haur des buifes qu'on trouva

~ere

d'uo pouce

&

-f

o u

20

pi nces de Paris par minute. On voulnt maJ-a,

propos en rirer un plus gros volume

¡

oq redefcendit

1!!

perit

innrun¡~nt :

on oe lui eur pas fa ir fa ire

'qu~rre

tours, que les baFreaux fe rornpirenr

il

71

piés de

profond~ur,

&

en abandonoerent

81

piés dans le fond.

J.,a

con llern<¡tio~

des

~ncicns

fervireurs du roi

&

des

ouvriers fur dal)s ce

mon¡e~r

tres-grande; on chercha

ii

les raflurer: on 11r faire un innrument exrn!mement

fi mple: or¡ le defcendir avec les

74

piés de barreaux

q u'on avoir

re~ír<'s:

on le joignir

a

c~ux

qui éroienr

dan~

le fo nd ; il les fitific·avec ranr de

forc~,

&

l'in~

firu~enr

qui éroir

engag~

daos la marne renoit fi forr,

- qu e deux hommes appliqués au treuil de l'el)gi n eo

ron¡pirenr le cable f.1 ns qu'il quittilr prife: on envoy.

chercher une chevre

a

l'arfenal; des le premier coup

de levier l'eau devine

bl~nche :

oo jugea que l' jnnru,

men e avoir

f~ i r

un mouvem<!nt dans le fo nd; au deu–

xieme coup de levier , les barreaux monrereo¡ de

+

pon ces ;

&

a

u

rroifi~me

tour fur dégagé.

Qn

repri r le

cable de l'eQgin,

&

oo retira les barrea11x ca!fés ·au

~rand

conrenremenc des fpe_éh reurs . On ne jugea pas

a propos de s'expo!'er une feconde fois

a

un accidenr

.<le cecee narnre, d'autanr rnoins que la quantiré d'eau

dont on éroir fllr fufij(oir pour le fort S. Franc¡ois ,

Elle e!l

aug~enrée,

&

donne aujourd'hui premier' Dé–

cembre

H

pinces par minute mefure de París.

SoNDE

de mer ,

ou Pt OMI! DE

~ONDE ,

(Marine ,.)

c'ell une carde chargée d'un gros plomb, auwur du–

que! il y a un

cr~ux

rempli de f4if, que l'on fait

def~

cendre daos la mer ; cane pour rec.onnolrre

ll

cou–

leur

&

la

c

1

ualiré du fond, qui s'arrache au fuif, que

pour favoi r la profqndeur du

p~r~ge

ol! l'on ell . Ce

dernier arricle ell fufceptible eje beaucou p pe difficul,

tés quand cette profo ndeur en confidérable.

On die

~rre

a la

(qnde,

lor!'qu'on

~n

en un lieu ou

l'on peur trouver le fond de la mer avec la

fm4e;

al–

lera

la.fonde,

lorfqu'on navige d:ms des mers ou f'ur

des cqres dangereufes

&

inconnues, ce qui obli!.l'e

d'y aller la

.fo'lde

a

la main ; venir jufqn'a la

j011de

1

quanq oq quiete le

rivag~

de la mcr,

&

qu'on vienE

jufqu'a nn endroi r ou l'on rrouve fo nd :jvec la

j~nde ;

&

enfin on dit que les

.fo11du

fonr marquées ,

&

celá

venr dire que les hraflcs ou piés

d'ea~

{onr

marqu<"~

fur les carees , pres des cOtes.

SoNDE, (

term~

de Mineur

.) le 'mit¡eur fe fert d' une

jondc

a

tariere pour agrandtr le trou' lori'qu' il veu t

crever

le~

gJieries par quelque bombe,

oq

<rargoLt"e

chargée; c'en ce qu'tl

ex~cu re

en en foqsanr la lombe

dans les

trous ,

&

en ma<_¡o nnant enfuire

l'ouv~rrur~

de

m~me

qu'apx fou rnca nx. ( D.

J.)

ONDE , ell

\111

iliflrumel!t de Ghil'ltrgie

donr on fe

ferr pour exa miner

&

fo nder l'état des bleflures, ul–

ceres

&

aurres cavir6.

TI y

.1

des

Ji¡11des

de différenres

íigcre~

fuivanr leurs

dilférens u{ages . L3

find•

pour les plaies

&

les ul–

ceres,

ell une verge tle fer , d'acier ou d'nrgenr tres–

pa lie, longue rout au plus de cinq pouces

<'1\

demi ,

mou{f~

&

bouronnéc pa r des exrrémirés, afin qu'elle

ne blelfe pas les parries daos lcfqu elles on l'inrroduir .

La plus menue s'appelle itil e¡ ,

jlil11s.

El!e en de la

groffeur q'une aigui lle a tricorer ; une de fes extré–

mirés fe term ine en poire o u en olive > l'atlrre en un

peu mau{fe. Sa ma¡iere ell ordinairen¡en r d•qrgenr,

On a courume de la faire recu ire pour la plier fi•cile–

menr ,

&

!!li donner. une figure

~on venable

aux fi–

nuofirés ou

dérour~ cj~s

p,laies

&

des

ulc~res.

1/oyez.

fig .

~.

PI.

J.

!-es au

ere~

(ondes

fonr

plu~

oq

moin~

S O N

grolfes, fuivant le befoin. Quelques-unes font per–

cées par un bour, comme les aiguilles, pour palfer

les ferons: quelques ililers le fonr anfli. L'ufage des

.fondu

en pour fai re connoitre la profondeur > l'éten–

clue, .le trajee des p)aies

&

des ulceres, leur ¡>énérra–

rion julqu'aux os, les parries qui onr éré olfenlées,

les finuofirés fles jjllules, les clapiers qui

s'y

reneou–

trenr, les fra8:ure5 qu'il peor}' avoir, le! corps étran–

gers qui

y

fonr

eng~gés

1

la carie des os,

&c.

Daqs

les

pl~ie!

d'arrn!!S

a

feu > la

.foude

doir

~ere

terrninée par un bouron JJiivaire , gros comme l'exrt·é–

miré du petic doi"t,

~fin

de ne poinr fuivre ou fai re

de faulfes roures

~ans

les déchiremens qui accompa–

gnent ces Jorres de plaies.

Il

y

a des

.fo¡¡des

cannelécs, c'efi-a-dire creufées

en gomtiere dans roure kur longueur, arrondics du

córé

oppóf~.

La cannelure doir erre rres-unie,

&

·un

peu plus large daos fon

com~encemenr .

La

pointl!

doir étre fermée, de

fa

son que l'ex rrémiré d' un bif–

rouri ne pui(fe pas pafle r l'obllacle qu'oppofe

l'•re~e

quj en

a

l'exrrémiré de la

j011de.

Le

manche ef1

une

efpece de trefie ou eje crear applari, ou u

oc

piccl!

place fendue, pour f:tire une fou rcherre proprc

:l

mnin–

tenir le filer de la langue qaand on le vem couper aox

en fa ns. Les

.folfdes

cal)nelées [ervenr de cond uélcur

aux

i~llrumens

tratichans pour aggrandir les plaies

&

les ulceres finu eux ou fifluleux.

f/oycz lq

fig~~re

4

&

s.

PI. l!. La (ig11re

flrt de th·e-bnlle .

-

La

flnde

all~e

ou gardienne des

inreflin~

dans les

llernies avec érranglemenr' en tres-commode pour

fervir ':! la dil ararion de l':mnea u de l'obliquc exrerne,

ou du

l iga~enr

de

!'arcade ora rale, qui produ·ifent

cer étrangle¡ncnt. C'en une

fintle

cannelée comme la

pr~cédenre,

que

M.

Petir a faite couder aux deux tiers

de fa lo ng ueur ; fous le enude ell foudée une plaqtJe

en formé

a

e

creur,

l ~rg~

d'un pouce, loQgue de deux.

Les deux c:élté.; de C!ette pl aque repréfer¡renr les alles

de la

.fondc.

Quand on

a

inrroduit cet

inftrumen~

qui

[ert

de conduB:eur

a

u bifinuri, la plaque done la poin–

te doir erre cnfoncéc jufque dans l'ouverrure , couvre

los intefl:ins

&

les garantir du rranchant dú bifiouri ,

f?oyez In jig11re

14.

Pl.

liT.

Les

jimdes

pour la vef!ie fon r parriculieremenr ap–

pcllées

algaliu, voyez

ALGALIE.

La

(011de

pour l'opération eje la taille,

t•oyez

CA•

Tf!ET ER .

,

La

jjdde

de poirrine efi la meme dont on fe fer t

pour fonder la veflie des femmes ,

v~yez

ALGALIE.

L'u F.1ge de .cecee

.fo11dc

a la poitrine> e

JI

d'évacuer le

f~ng

&

les aurres marieres liquides épanchées dans

cerre caviré, d'y faire des injeélioos,

&c.

Voy~z

/11

j1g.

r.

PI.

X.

11

y a encore, une

efp~ce

de}o11de

qqi ferr

a

Mcou.

vrir la carie des denrs: elle en crochue ' (;tite d'acier'

longue d'environ trois pou,es

~

demi

ron milieu

~ui

en

ordin~ire~enr

¡aill 6

¡¡

pa~s r~rr

eje n¡anche;

les deux

extrén¡ité~

font rondes,

&

vont er¡ diminuant

fe

r~r~i~er

en une poinre un peu mou f! e; chacune

d'elles efi

l~geremenr

recourl>ée

a

con ere feos. C'efi

avea !'une de ces pointes qu'on examine la carie

&

la

pro fondeur .

f/oycz

/11

figure

Pla11che XXI/. (Y)

SoNDE>

(

Comm. )

inflrum enr qui fe re a fo nder

&

a

conno1rre la <¡ualité ou la conqoiífance de quelque

chale.

Les commis des

barrage~

des villes ou l'on paye

quelqnes droirs'

<'1\

ceux

a

es bureaux d'enrrées

&

for–

ties du roya ume onr dilféreures

(ondes

pour renconnol–

rrc

dans les marchandifes qt¡i pafl'enr

a

leurs

bure~ u x,

&

donr on leur paye les droj¡s , il n'y en auroir pas

quelqu'autre plus

pr~cieufe,

ou de contrl!b:tnde .

Les

.fon{ies

des cornn¡is pour les eqrrées du vin fon r

en forme d'une

longu~

broche de fer,

emmar¡ch~e

dans dq bois , qu'ils fou rrenr d3ns ·les

eh~ r-ío¡~ ~har­

gés de paille ou de foin,

&

:turres chofes femblabies ,

aans lefqueJies on pqurroir cacher un ronneau ou ba–

ril .

Les aurres

.fondes

fonr a proponían femblables,

mals aonvenatiles

a

la quaiiré de!

matier~s

qu'on veuc

fond er .

Difl.

de C.'omrtl.

f1

de Trévoux.

Sm;oE, f. f. (

ten11e de Cbaircuticr . )

ils nomment

de la fo rre une longue aiguille d'argent , done ils fe

fervenr pour

foqd~r

les )arnbons, langues de bceufs,

&

aurres yiandes crues ou cuires, qu'il leur en per–

rnis de vendre

&

débirer .

(D.

.1. )

SoNDE,

í.

f.

(

t~rme

d'

Evmtaillijfe . )

c'ell une lon–

gue aiguille de lairon qui leur ferr

ii

ouvrir les pa–

piers , pour

y

placer les fleches de la monrure d' ut,

~venrail .

( D .

J. )

so '