S O N
mentale ell éloignée
~e
cecee ame
&
de actte c!ner–
gic
?
Toute>
les fo.l•es d u vJolon de Mondonv!lle
m'attendrir'lot-elles pma" comme deux fons de
la
voix de Mllc l<!
M~ure?
Pour f.woir ce que veulent
dire rous ces farras de
jimtJttf
done nous fommes
~c~ablés,
¡¡
fsudroic faire comme ae peiorre grofher
q
ui~roit
obligé d'écrire au-deffon
de les figures ,
e
't.fl1111
!JOillllJf,
c'efl
Ufl
prbrt , c't(lun bmt!f.
] e n'ou–
b
lierai jama•s le mor du célebre M. de Fonrent:llc,
qui
(e
rrouvant
a
un cor¡cert, excédé de cecee lj•m–
phonie éternelle, s'écria tour haur daos un tranfporr
é:l'impctrience ,
{ottate, qrte me wux
-ttl f (S)SO l
CI-IUS,
f.
m. (
8 ota11. )
on
no.nme commu.
némenr en
fransoi~
ce g_cnre de pl
ante l11i!eron,
&
en
anglois
tl;e Jów-tbijl!e .
fournefort en d1lbngue douze
efpeccs,
&
le genre a été caraélérifé au
mot
LA!TE·
R ON .
(
Q. } .
)
SONCll O, (
Géog, rnod.)
perite ville d'lralie,
dans te Crémonois, fur la droire de l'Oglio, 3 feot
Heues au fud-ouefi de Crémone.
Long.
2.7. 1o.
l11tit.
~1"·
2.J.
( 0 .
J. )
SON
, (
Géogra#ie . )
efi un nom qu'on don
u~
par dittinélion aux fam eux ¡lérroir par ou lamer Ger–
manique cornmunique
a
la mer fialrique.
It ell !iruée entre l'ile de
Zél~nde
&
fa córe de Stho–
nen;
il
a enviran
16
lieues de long
&
s
de large,
excepré auprqs du fort de Cronimberg, ou il n'en a
qu'une; de (orce que les vai!leaux ne
peuvent
paffer
que fot1s te canon de ce (ore.
c;eta a donné lieu
au~
Danois de mettre un impOt
fur rous les vaiffeaux'
&
on prérend que e' ell un
des
¡¡tus beaux revenos de la couronne de Dane–
marck:
&
depuis , ils
ernp~chenr
les pilotes de paf·
fer par le perir ou le grand Belt, qui fonr deux au–
tres
paff~ges
de la mer B:rltique, quoiqu' un peu
moii)S commodcs que 1e
So11d .
Toures les Narion¡ qui rrafiquent dans cette par–
tic du nord' loor fu jcrres
a
ce droir; cependanr les
Suédois en étoient exempts par
la
trairé de
16H:
mais ce privilege leur a éré Oré par le rraité de
1720,
qui les a remi> a¡r nivrau ,de leurs voifins .
P ar le era iré de Spire, fair entre les Danois
&
C~arles-Quint ;
le droir de paffage fut lixé
a
deu.<
r."ol¡le~
a
la role pour un vaifl;.:au de deux cens ron–
r~eaux;
cependanr en
1640
cet impór fue augmenrtf
jufqu'ii soo rixdales.
.
•
La conn1vence de .ficques 1 ,
roi d' Anglererre ,
qui époufa une prioceUe de Danemarck,
&
les guer–
res que les H.>llandois onr ér<! conrrainrs de
fairc
¡io~r
leur
liber¡~,
_onr.donné lieu
a
une exaétion fi
con!idérable; dep01s b1en des années ce droit a été
~:.e
mis fur un pié pi u> mocléré .
CromiVel avo1r
réfolu d' enlever ce paflaae aux
Danois,
~
il y auroit réufli fans- doure,
s'
il "'n'éroir
w s more,
:~.uparava nt
que la floree qu' il y envoya
p our cer effer fOr arrivée.
j..'9pginc
&
le progres de cet imp6t {qui d'une •
p_eclre conrriburion volonraire que
les Marchands
payoienr pour en rreren1r efes
f~naux
dans cerrains en–
droi ts de la c6te,
&.
done le roi de Danemarck n'é–
t,oit qae le rrélorier
&
le Mpo!itaire, devine
a
la lon–
gue un Refanr fnrdeau pour le commerce, aufli-bien .
q u'une efpece dd
r~connoiffance
fervile de fa fouve–
raineré lur
ce~
mers) ell rapporcée dans
l'bijloire de
Dantmarck, ch. iij. p.
r r.
&
flq .
1>01 OA
tí ,
f.
m.
(Botan.
~xot.
)
nom qu'on don–
l)e chez les Malahare;, a l'a rbriffean de leur pays
q_ue les l:loranílles appellenr
frutex
indicu~,
hauifer,
jloribui
umbtlt~tis , jrt~{lu
Úrra-focco.
·
( D.
J.
)
O Dll ACH ,
(
a;og.
mod.
J
communémenr
Sand–
bitb ,
g ros bourg
a'
marché d'Anglererre, daos Ches–
l¡ire, lur une haureur .
(D .
J. )
SONDE' DÉTROIT
IlE
LA ' (
a;og.
mod. )
dérroit
célebre de la rner des lndcs, enrre les !les de Su–
marra
&
de Java, fous les
~
&
6
degrés de
/atitude
méridionale.
(
D. ].
)
So NDE, 1LES DE
LA ,
(
Géog:
mod. )
!les de lamer
des ludes , !ituées aurour de l'équareur,
&
au cou–
chanr des
:\1oluqu~s :
Elles s'érendenr depuis le S
deg. de luttt..{ept.
¡ulqu'au S
de lat.
mhid.
&
depuis
le
q S.
tf~g.
d~ l~ng.
¡ufqu'au 1)8. Les principales de
c~s
•les to ne SlJmarra,
J~va
&
Bornéo; leurs peuples
ricnnenr beaucoup du narurel , de la faljon de vivre ,
&.
du
lan~agc
de ceux de la terre-ferme de Mqlaca,
ce qui Ía1t conje uter qu'elles ont éré peuplées par
les ,'vfalayes . Les Hollaudois fonr le principal com–
nierce de ce
iles .
( D .
J. )
' SoNDl"",
f.
f. (
M~cbint
hytfn:ul. )
la fonde ¡font on
S O N
fe fer t pour fonder un rerrein rlans l'e1u ,
e(!
tJlnltlt
une perche de bois qu'on divife
~n
piés , au bour de
laquelle on fcell e un poids de plomb convenablc fi
le couranr de l'eau le demande¡ ranrór c'ell un bou–
lct de cano.n artaché au bour
e!'
une corde, divliee pa·
reitlemenr par piés; par ce O)Oye
0
on leve le profil
de la riviere.
Pour
Jóntf6r
au-deffo us de l'eau le gravier ou le
r.~ble qu'on
y
rrouve,
&
ex<1miner oil commcncc
le
rerr~in
i"olide,
on
emploie une autre ei"pecc
dejóutf6.
Ccrre
jonde
ell de fer , el le a en
r~te
pour cnuron–
nemenr un (!ros anneaux, au·travers duque! on plf–
fe le bras Ó'une rariere pour
la
rourner . Elle a au–
de(fus une tete pour pouvoir la barrre
&
la faire cn–
rrer jnfqu'a un fond de contillan ce qu'on a rrouvá
au-deffons du gravier ¡
&
en la rournanr
/¡
plu!ieurs
reprifes, elle emparre daos fes barbelures quclques
éch~ntillons
du terrein de con!illance qu'elle a ren–
c•mtré, par ou l'on juge de la nacure de ce terrein.
11
y a des
Jóndu
pour la
conllru~ion
des pones,
qui font encare fa ices d'une auere maniere .
files ont une perite poche au bou t en forme de
coquille de limason, laque! le ne prend pas du fab le
en la wurnaor d'une cerraine faljon, mais prend du
tcrrcin au-demlus du t"able ou on fa pou
(fe,
en la tour.
nant d'un auere fens : ces forres de
(onder
pour
~ere
plus fGres, doivcnt í!tre toutes d'uoc p•ece .
Quand le gravier ell trop gros,
&
qu 'il s'y rencon–
rre (le gros cailloux, que
lesj011der
ordinaires ne peu–
vent écarrer, pour lors on fe lere d'un gros pieu de
ch~ne
arrondi, de
~
ou
6
pouces de doamerre, fuivnnc
In
profondcur du rerrein
&
la rapidiré eje l'eau; on
arme ce pieu d'ú ne lardoire au bour pour pouvoir
écarrer les cailloux,
&
d'une frece ou chaperon
il
1~
rére pour pouvoir réfiller aux coups de la mo(Jue avec
liquellc on enfonce la
j011dt. (D.
J . )
SoNDf:
Di: T ERRE ,
inllrumenr tres-vaneé pour pé–
n~trer
profondemenr daos les enrrailles de la rerre, con–
noirre la natur.c des ties qui la compofenr,
&
rrouver
des eaux . Le detaü des opérations
faires pour forer
la fonraioe Jiu forr de
Sainr-Fran~ois,
commencées le
8 Mai,
&
achcvées le
1
AoQr ' 71 r, Aous informe–
ronr
&
du méchanifme de cecee
Jóntlt
,
de fon ufage
&
de Con utilicé.
L'emplacement de la fontaine éranr déterminé, on
fir une excavarion de 11 piés de diametre par le haut
réduire
a
S piés par le bas,
&
ele
~
piés de profon–
deur . On s'apper<¡ut que la narure du rerrein annon–
soit un rabie bouillanr qui deviene rres-liquicle aufli–
tót qu'il efi découvert. 11 fe renconrre ordinairement
dans roure la Flandres
a s,
6
ou
7
piés
de profon.
deur . On fir promptemcnt au centre de ce
débi.Jiune
ooverture de !S pouces en quarr6,
&
d'
eoviron
z.
piés de profondeur;
011
y lit enrrer le premier cof–
fre. Ces co!fres font formés par un affemhlage de qua–
ere planches de bois d'orme de
!6
a
IS pouces de
largeur , (
Voy.
lu
fig~
_de 2. 3 3 pouces d'épaiffeur,
&
de S,
9
ou Jo
Pf"dltlt"'dé
longucur au plus . Ces
quaere planches daivenr laiffer enrr'elles un vuide de
12.
pouces en quarré,
&
érre pofécs de fa son que la
largeur de
l'~ne
recouvre alrernativemenr l'épaifl eur
de l'aurre . Par cet arrangemcnr, l'effort que
In
rerre ,
te fable,
&
les cailloul! font en-dedans du coffre ,
&
qui rend
a
les écarrer, rrouve une réfillance qu'il ne
peur furmonrer qu'en faifanr plier rous les clous qui
les affemblenr; on fe contente dans le pays de clouer
deux planches larges fur deux érroires . On a vil fou–
vent réfulter de grands inconvéniens de cerre métho–
de¡ celle qu'on a fuivie doir paroitre préférahle ; on
arrange d'abord rrois
.planche~,
comme il a éré Jir ci–
deffus. Puis on les cloue l'unt> fur l'aurre de
8
en 8
pouces avec des clous barbés de
6
pouces de longueur;
on pofe enfuire
a
la moiné de leur longucur,
&
en-de–
daos un quarré de fer de.J2.
a
1.. lignes de largeur'
(ur
t
lignes d'épaiffeur; on en
pl~ce
deux aurres
a
1
pié
ou environ des exrré•11ités; on les fait perdre dans l'é·
paiffeur des planches ¡ on fair rrois ramures dans l'é–
pa iffeur de la <¡uatrieme, pour recevoir ces quarrés,
&
on
la
cloue fur les rrois aurres . ERfuite on pofe rrois
quarrés de fer en-dehors: celui du milieu efi de
deu~
pieces qu'on rejoint
par
des charnieres
&
des clavet–
ees, on en f11Ct an fecond
a
!'une
de~
en rémités,
&
le troi!ieme
ii
6
pouces de l'aucre . Ces
6
pouces loor
defiinés
a
porrer le (abar qui dolt i!rre de quarre pie–
ces hien rrempées par leur rranchanr,
&
bien recui–
tes; il faue aYoir
arrent~on
que le talon de ce fabot
porte précifemenr conrre le milieu de l'épaifleur des
plapches: ,e coltre eft préparé en-dedans de fon
au~
tre