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marcher fur

1&

terre;

&

le trifle

&

mélancolique

Timon décourne res regards farouches, luí rourne

le dos,

&

va le cceur rempli d'orgueil,

d'envi~

&

de fiel, s'enfoncer dans une forft .

.

SOCZOVA,

(G;og. mod.)

ville de la TurqUie

européenne, dans la parcie occidentale de la Mol–

davie

fur

In

Moldawa, enrre Jally

&

Newmack.

Long_.'

44· -48.

Jatit

-47·

12.

(D .

J. )

SODA,

f.

m. (

Gram:

&

M

Me(.)

c'efl ainfi que

quelques auceurs. appellent un reonmeot de

ch~ leur

&.

d'érofion

il

la gorge, caufé

p~r

des

vapeu~s

acres

qui s'élevent de l'eflomac,

&

qut fom produtces par

la fermenration des macieres excrémenteures . Les

bil ieux

&

les mélancoliques font fujers a

u

(oda .

SOIJER-1-JAMPT

ou

SOEDER-HA:Mril",

(G;og.

t1Jod. )

c'efl-i\-dlre

Port dr1 Ji¡d;

nóuvelle pe¡ire vdle

de Suede dans I'Helfingie, rur la córe du golfe de

Bochnie alfez pres,

&

au nord de l'ell)bQpchure qu

Linrnl . On

y

fa ir des armes

~

(eu.

Les bourgeoisles

vendeot aux habiuns ·de la 6orhnit', §¡

~epx-ci

aux

L apons qui viennent en acherer. lis rirenr auiTi de

cene ville de la poudre, des bales

&

d\.1

p'qmb

~1)

m

alfe.

(D.

l

J

SODER-1 ELGE

ou

SODER-TALGE,

ou fimple–

mmt

TELGE,

(G;o~.

mod. )

ville de Suede, dans la

Sudermmie, a

l'embouchur~

d'un des canaux

p~r p~

le lac Maler communique ayec la mer Baltique,

&

3 quarre milles au rud.oueft de Scockholm.

Longit:

37·

12.

/at. \9·

21.

(D.] .)

SODOME, (

Géog.

p11c.

&

fo,·rée .)

ville capitale

de la Pentapok; elle fue. conlumée, die I'Ecriture,

par le feu du c1el, avec. rrois aurres yilles voifines,

Gomorre , Zeboj·m

&

Adama , qui roures

~roienr

plongées dans le erime. Les prophete$ parlene rou–

vent de la ruine de

Sodome

&

de Gómorre,

&

par–

tour ils m; rquent que

ce

feranr des lieux déferrs,

andes,

inhabin'~,

cquverfs d'épines; en un mor une

t erre ele rcl, ot! l'on

ne

pourra planter, ni remer:

ficcita,· fpinarum,

&

aarvi folh

,

&

tl!flrttlf/J uf–

que

m .ztertltl/11 .

Drttt. xxix.

2.2..

Sophon.

2.

ix.

AmoC:

f'U.

1

I.

Srrabon,

tiv . XV.

parle au

!Ti

des ruines de

Sodo–

nu

&

de ron circuir de

6o

ftades, qu'on voyoit au

bord de la mer Mor¡e; cepepúant l'on ne peut ré–

voquer en do!lte, que la ville n'ait été rérablie danf

la fuire, foir au meme endroit oil efle étoit autrefois,

fur le borcj mérid

iona

l de la mer Mor¡e,

[oit

vis-a–

vis de ce

lieu-1~:

le.es

nórices fonc meotion exprelfe

de

Sodome,

ville é

p1rc

opale, liruée entre Thamar

&

Engaddi. Erienne le gt'ographe mee auiTi Erigaddi

pres de

Sudorne .

On ¡rouve dans les

mem~s

norices

un Severe,

~v~qlle

de

Sodome,

parmi ceux de

1'

Ara–

bie , qui foufcriyirenr au premier concile de Nicée.

(D. J. J

.

,

.

SODOMIE,

[.

f.

(Gram.

&

'}ttrifPrud.)

eft le cri–

me de ceux qui commerrent -des impurerés

contr~i­

res m6me a l'ordre de

13

narure;

ce

crirne a pris fon

nom eje

la ville de So?orne, qui périr par le feo du

~iel

1

~ ~-aur!!

de

~e déiordr~ aborr¡inabl~

qui

y

étoif

.am'

1er .

·

La

ju~ic~ .

d[vil!e a prononcé

la

peine de more cen–

tre

ceo~

qu1 le lquiiient 9e crime,

morte moriatur;

Lévirique,

ch. xx.

·

·

·

La· méme P,eine efl prononcée par l'anrheririque,

ut non luxuruntur .

·

·

La loi

ftllll

y

ir

al! codede

tldtllt.

ye~t

que <;eux qui

fonr cqnya!ncus de

~e

cnme foier¡t brfilés vifs.

Cecee peu¡c a été adoprée dans I)Otre jurifpruden–

ce: 11 y eq a

~u

encere un exen¡ple en exécution

d'un arree du

5

Juin

I7\0,

concré deux 'particuliers

qui flirimt brQiés'

•tifs

en place de Greve.

Les femmes, les mineurs, font puois comme les

aurres C!JUpables.

·

·

Cepeodant quelques

ante~rs,

tels que Menochius,

prétendent que pour les m111eors

on doir adoucir la

peine, fur-rout

1!

le "!i11eur

~fi

au:dellous de

l'~ge

de

~~~ ~

.

.

.

• Les eccléfiafl1ques! les

r~ligieux,

devane l'exemple

de_la chat1eré

1

done 1ls ont fait un vceu párciculier ;

do~~ent étr~

Jl!gés avec la p,lus grdnde févérjré,'

lorf~

qu lls fe trouvent cqupables de ce crime; le moindre

roupc;on

f~ffic

pour les faire deflitu'er de toute fon–

ll:ion ou emploi

q~i

3ir rapport a 1'éducation de la

jeunefie.

Voyn¡

du Perray,

· ·

·

·

On comprend fqus le rerme de

fodomie,

certe ef.

pece de

l~xure qu~ ~~~ C~nqni~~§

appellent

mollitiu;

&

les

Larms. manttfluf!r.lltJo,

qu1 efl le crime..que l'on

~ommet í~r f~?!·m~ll)ét ~~~~!:~! ' ~orf~u'j! ~~ déc<?~:

SOE

vert (ce qui etl fort rare au for exrérieur) efi puni

1

des galeres ou do baQnilfemenr, felon que le fcandalc

a

été plus· ou moins grand.

On punir aufli de la

m~me

peine ceux qui appren–

nent

a

la jeunelfe

a

commerrre de telles impuretés.

jls fubilfent de plus )'expofirion au carean avec un

écrireau portane ces mors,

corruputtr d• la

jermeffi.

f/oye;¡;

les

novellu 77·

&

141.

du Perray,

der moyenr

c11n. ch. viij.

Menochius,

de

m·bitr.

caj:¡29.

n.

M.

de Youglans, en les

/!tjlit. •u Droit &rimin•l,

p11g•

SI

O. (

4 )

SODORE , (

Géog. mod. )

autrefois ville d'Ecolle •

aujourd'hui village dan·s la perite !le d'!ona, une des

WeeflerQes .

L'~v~que

de Cerfes, fuffraganc de

1'

ar–

chev~que

qe Glafcow, ¡-éljde encore dans un village.

(D.n

.

' SOE,

i¡.E,

ou

SOA,

(Géogr. mod.)

c'eft une det

plus

p~tites

iles Hébrides de l'occident d'Ecolfe, &

voifine de celle de Kildan; elle abonde en parurages

&

en oift>at¡x

cj~

mer, i¡ui vienoenr

y

pnndre leurs

o:ufs . {D.

J .)

SOEN, SOUN ¡mTSSON

,

f.

m.

( Marine .l nom

qu'on donne a la Chine, aux principaux ,

&

aux plns

ordinaires vailfeaox marchands ou de guerre. Ces bl–

rimens rone larges en arriere,

~

dirninuent imenii–

blement de largeur jufqu'a la oroue. lis o'oor poine

~e

quilles, fonr placs par-delfous; ils oor une pré–

ceinre feo le de chaque cllcé, deux mars rans hunes'

avec deux gros cord3ges' qui lont commr deux étais;

)'un

¡¡

l'avant, l'aurre

a

l'arríere . Leurs voiles tont

d'écorces de rofeal!x,

{j

bien eurrelacées eoremble

~vec

des feuilles de bambouc • que le moindre vent

l]e fauroit p3{fer a-travers; elles {Ont atrachées a une

!!pFre vers )e haut do mar, qui les traverre pour

l~s

fourenir,

&

on les hilfe par le moyen d'une poulle

qui efl

artach~e

au haoede chaque

m~t

.A

u lieu d'é–

coures

&

de bras , il

y

a divers pems cordages qui

lont amarréf

ii

un plus gros,

&

qui en font l'office.

[1

y

'a

dans· le fond de cale plufieurs chambres qui

n'ont poinr ele communication ; des

cirernes pour

confervj:r l'eau; ejes

g~leries

des de

u~

cílr¿s; un pont

t¡xe courant

denn~-arriere,

&

un p1é au-delfus, un

pone volant de

pl~f)c~es,

qui s' óte

&

fe remer ,_

&

lur )equel on re promeQe .

~a

cbambre du capicame

s"éleve

a

la hauceur cj'ur¡ )'¡omme ' au-delfus du pont

volant;

&

le ch!reau commer¡ce un peu plus bas que

)e pone fixe,

&

s'éleve bien haur au-delfus des deux

pones . !.-e

deiju~

de

e~ chlre~n:

eft ¡lile eCpece de de–

mi-pone, oil les prem1ers offic1ers fe tlennent,

&

au–

rour

quq11~1

fc¡nt

f¡IIp~ndus

.. Jeurs boucliers

&

_leurs

rondaches; les piques fonr raogées a,ucour dl! va11feau

{>t.

paroilfent

eq~q~hQrs ,

-

.

Sur le grand mar s'éleve une girouette ou pyraml–

de , rur laquelle qn attache des P.ieCt'f d'ftoifes, fri–

fées

&

peinres de figures grurefques;

~ ~u-delfous

pend une queoe, <joqr les poils

00

fils fervel)t

a

faire

connoitre d'oil viene le

y~nt.

Le baron ¡le pavlilon

,efl a-peu-pres comme le

m~c

1

!1 y

a

un ~ pouli~

vers

le haut pour hi!ler

&

an¡ener les pavlilons

qm

f?nt

lul'pendus de traversa ce marereau; .Ja gaulc d'efll ei–

gne efl placée ddns l'endroit

o~

nou1

plac_¡o'!~

Je

fllaO

a•artimon.

' Le gouvernail fe démonte aifément,

&

on le ré–

tire

a

bord quand oo veur; en

fin,

!es ancres font de

bois, elles n'ont

ni

jare, ni pactes, mais

Í~l)lement

en-b~s

deux lonus · morceaux de bois poineos,

&

mal–

aré cela, elles "'enfoncent

&

rienneor auf!i.l¡ien que ·

les ancres 'de fer. Les plus grands

fomu

·d~

charge

portent

qu~corze

ceós conne'aux: mais le porr de ceux

qu'on équipe en guerre, nlefl que de

de~" c~ns

tc>n–

neaux . lis ont

vingt

a

trente legeres p1eces de

c~nons, qui rournenr fur nn pivot; leur

équip~gc:

eft

cres-confidérable, car un

foJJn

de· dix caq<>ns ·porte

deux cens

homme~ .

·

SOEST, (

Géog.

1116d. )

ville

d'Allemagne , dans la

W eftphalie, au corn eé

de

la Marck,

a

quatre lieuea

au rud-ouefl de Lippflad , ·Elle pªlfe pour une des

plus grandes

&

dés plus "riches de la Weflphalie; elle

a

été~impériale,

&

apparrie~r préfenrem~nt

au roi de

Prulfe. Ses hdbitans fonr en pawe calvm1fles, en par.

tie catholiques; le pays de fes environs eft tres-ferti·

le .

Long.

2.) .

48.

lat.

p.

4'·

_Affei'!I01l,

théolog•en

moder~, naqu~t

_a

Soe(f.

Il

a

m1s au JOUr un rraicé

de

fore11d7S

b.erft¡cu,

no11

aufo–

rmdis.

Ce riere rienr un peu do jeu de mors, mais

l'ouvrage pare d'un erprit .tolérant

&

raifonnable .

'

Gropper

(

Jean) concroverfifle

.du

feizieme fiecle,

~aquit

a

~otjl

en

l)Ol•,

&

mourut

a

Rome en

1)58 .

·

.

ayan~