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ti:!. S E V
Saint-Srvrr de R.ufhn, efl une aatre 11etite ville
de hance dans le Bo.:-orre , au diocefe d'Auch, & i
deu lieues de T1rbe , fu r 1'Arros , avec une ab–
hl)'C <i'homme , ordre de S1int Benoit, unie 3 la
co1:1;rérldoh de C..1int Maur . Long. 17. 3 - lat. 43· s.
1). i\! Jrro·o~l..X , b~!'éJi: in d . la congr~prion de aint
l\1Jur, naquor a Samt-Sr.;u-Cap en- 16.¡7, & mourur
a Pam en 171-. ll a donné un nouvelle édotion des
ccuvres de Saint JérBme , & un grand nombre d'au–
rre ouvragcs , dJns lefquels il regne plus d'érudirion
que de ju remenr & de faine critique . Sa vie de M lg–
delaine du Saint acrement, qu'if mir au jour aParos
en 171 r , efl aufli ridicule qu'aucune de celles qui fe
trouvent dans les légendes . ( D. J. )
SEVER e LE L . ( GEog. mod. ) perite
ville, ou plur()r bour¡:ade de France, dlnl le Rouer–
~ue, éleélion de Molhaud; cette bourgade ell au–
¡ourd'hui ronrc dépeuplée. ( D. J . )
EVERAK, (Gfog. mod.) vil le de la Turquie en
Ali~ , fur la roure d'Aiep a T auris, par Diarb~kir &
Van .( D. f. l
EVERE, adj. (Gram. ) obfervareur fcrupuleux
d es lois'. 11 fe dot des chafes & des per(onnes. ll ~n
ju"'e fowre ; il a le goOt fi'11tre.
~E' C!U E , ( Géog. motJ.) province de l' empire
R uffien , <lans la M"lcovoe, avec riere de duché; c'efl
une provioce remplie ele for~ts; la parcie méridiona-
1.:! en a une feule, <¡ui efl longue de vingr-quarre
lieucs d' llemagne, & la partíe feprenrriona le n' efl
pas mo;ns couverre de bois . L~ fl;;hi~ ell bornée au
norol plr les rlu~hés de m lensko & de M fcoo, au
miJo par le p•ys des Colaques' au Jevanr par le m~m
p:1ys & fa princiP.auré de .Yorotink, & au cou–
chanr 'par le duché dP Czerni!!ove . Ses principJies ri–
v ocres (onc la l) ohiecza, I:J Dezna & la Nezin .• i(!if–
mond 111. s'empara de cecre province .-n 161t. Le czar
ille~os la recouvra en IóH : & depuis ce tems-1:1, elle
ell reflée 3 l'empore de Ruffie, comme faif¡w c parric
du duché de molensko . Novogrodek en ell la capi–
tale . ( D. J. )
SE ERl, O, SAN , ( Géog . mod. ) il y a deux villes
de ce nom en !'"loe, dans le royaume de N1ples,
L a premfere efl enrre des c9lf ines, a lix milles de
Tol enrin, a feize de Macerar:o , & a douz¡: de Came–
r ino. Elle a été batie en r 19S, or~s dl!s ruines de
l':oncienne eprempcda, que les Goch; avoienc J€rrui–
te en Hl · on 'évéché efl futfragom de Fermo , & a '
écé érigé par 'ixce V. en 1; 86. Long. 30. H· /qtit.
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L1 leconde San-Snerino en dans la prineipauté ci–
t éri: ure, au n Jrd de la ville. de Salernc, pres de la
r iviere de Surno. Elle apparrienc au (lrince d' Avel–
lino. de la m.1[fon Caraccioli, ( D . J. )
SE ~Rl l E , R!GUEUH , ( Syn&n,ym. ) la fé vi–
•·ieé fe cr >u ve principakment dan, la maniere de
p~nfer & de j~ger ; elle conJamn" fo~cilemenc '"
n'excufe pas. La rig uttll' Ce crouve 'lar ·culieremenc
dans la m.tniere ck punir; elle n'•doucJt pas fa peine
u'e pc rdónne roen . ·
Les f.1ux dc!vor n'onr def é-uhité que pour aurrui;
pr~rs a rour b'3mer ' ils ne c~llenr "~ >'3ppf3udir ~ux­
m~me . L o rigumr ne_ par.Jit btio~e que d1ns le• oc–
calions ou l'~xeonple leroi t dr la plus grande con ré–
quence: par-cour aolleurs on <loor avoir bt!dUcoup d'é-
g:ord il la foobfdle humaine . ·
L'ufage a cop:acré les mor; rigttetll' &févérité ii de
cerraines chofes ['Jrcoculieres. Un Jor b j évérité Jes
ma:urs, la rig11t11r de la raifon . La P vérité ·Je, fe m–
mes, fi.·lon r aureur des maximes, cll un ajuílement
& un fard qu'ell aj ucenr ~ leur beauct!. D1ns ce
fcns, le mor •·igu•"rs au pluriel répond 3 cefui de
(?;;érité . 11 s'cmplooc fo rc boen e o poéfie pour les def–
cins . Brébcuf a dir:
L'mu & r atllre (orttmt a rN!(ales rigueurs,
Et fa_8i·o11t rfes paÍII•UJ ,¡¡ 1111 q/11/t qr¡x vai111¡ruun. ·
( D . ] .)
EVERO SA!I , ( Giog. mod. ) perite ville d' lr~lie,
au roy:oume de o apies, dans la Capicanate, avrngr–
qoarre milles au couchaot de Manfrédonra . on ~v~~hé,
auquel on a uni celui de Civirare, releve du
fainr lieg~ . Lons.. p . s6. latit. .p . ,¡o. ( D. J.)
É' E ~9 t., 1: f. ( Cbarpmter . c'efl la (aillic
d'un roi t lur la rue, ou li l'on veut, le nas de Incoo–
verrure d' nne maifon . On dor aulfoji,bgrondt . (O. ] .)
~ MONS, ( Géog. 1111~- ) monragne d' l-
S E V
r lie, d1ns la abine - Virgile en p1rle au ll/1. liwt
de r l'.oéitk, ..~rs 1 ¡ .
Q!1i 1<trir1 borrmtu r•ptt , monccmque ~~rum,
Cá.fim-iamqru .-ulu"t .
Sro~r11r, die Fellus , en le no m propre de eerre
01onragne, qui t'elo.o Léander, conferve encnre e e
ancien nom , car il vent qu'on la nomm molftr-St-
'!Jtro.. ( D. J. ) .
E VICES, ( JuriJPrud. ) du latín frJiti•, cfl un
~crme ulite! au palais, pour exprimer le' tr-Jitemens
mbunoairu que l'on faí r fouffrir ;1 quelqu'un .
.On joint ordinaoremenr etllcmblc les cerme dcfl–
'l!l~tr & mii11V4Ít traitn,mr, quooque celuo d~.fhnru
lo1r le plus forc.
Pour ordonner la fépantion de corp.s cnrre mari
& femme, il f:tur qu'il y air des fiviur de fa pan du
~uri ; ces fl.. icn fe meíurent il la quJiir~ de per–
loones , a leur éduc:tCIOU , a leur nnni~rc ardí–
naire de vivre ; entre gen d~ b.ofle conJ ocioo ol
fauc des fai rs plus grave qu 'encre ~ens <\u' ont ~Jus
de feorimens & ele Mlicdte!Te • 1/oyr::; t p A ¡o, • –
T 1 O ll. ( -1)
~ E lE, 1: f. ( Mari1u ) forre de peric .blrimellr
lhmJnd .
EU!L, f. m. { Arcbit. ) c'cfl la p1rrie i¡¡ft!ricur •
d'unc porre , ou la pierrc qui cfl en¡o-e ícs rableaux;
elle IU! ditfére du "" qu'cn ce qu'ellc en rr•li!e ri'a
pres le n¡ur . Le feuil a quelquer is une reuollure pour
recevnor le h.meonem de la pc.rre mobole. ( D . ') . )
SL·'IL d'itclu/C, ( Arcúit. bytlraul. ) piec~ de b.1u
qui éraoot pofle efe rr.1v~rs , · entre c.leux potea ut ao
f nd de l'eJn, ferc :1 J!>puycr 1ur le bas , la porre
ou k,_ ai(!uill"s d'u.~c ~el ufe, -on d'un perrui .
.fmll tlt pom-ln.•u , gro ti~ piece de bois avec fen il–
lure, arr~ré~. au borJ de la conrr'efcarpc d'un follé ,
pour r..:cev or fe lnrremcnr d'un ponc-lcvr<, quond
on 1' obbai ()c. O o l'~pp~Jie :tufli fommier . ( D . .7·)
SÉ VILLE,_( Gf~g. 11}0(/) ville d•Erp"gnc , ~.1pinle
de 1 ndalouloe , lur la ro ve ;auche du CuadJiqni–
vor•. a 16 liene, 1U ll?rd ouelt de Grenadc. & il as
·au lud-ouefl de Madrid.
Elle ell une de premieres, des plus bcllcs, &
des plus conij~érables v_illes d'Efpagnc, i\ rou t!gards;
elle purre le mrc de cocé royale, & c iralc d'un
bea.\1 roraumc; cHe toenr le premier r.ng <bns l'é–
glole des valles é1ats efpaguoh , par la digni1é de
mérropolc done fa cachédralc efl revetoe; le com–
mcrc y fleurir par fa liruacion fur le Guad:tlquivir,
prl!s de f.¡ mer; le-s flores des l.oJes viennenc y ap–
porrer l'or & l'argent do nouvcau monde, & on y
convenir ces mét.onx en monnoie .
Elle efl liruée dan> u~c belle & valle plaine ~ perre
de vue , qui luo donne les fru irs & le riche\ roilons
de fes br~bis. Un aquedo<' de li~ licues de loow, ou–
vr.lge des Maures quo lubliflc cnc<1re, fournic del'cau
A rons fes b.obirans ,
Elle efl de IÍJure ronde, ceince de hautes murail–
l~s Ranquécs ele cours, avcc des barhacanes, & fcr–
m~cs de douze por~es. 011 doflon"UC entre fes faux–
bourgs, celui de Trian.o, litué il li'Jutrc hord du Reo–
ve , oil on parle de la volle fur uoo nnnt da barcaux.
Lon,r.. fuívanr Cao1ini, 11 . :1.1 . 30. /atit 37· ¡~.
s~vtlle p rroor dans l'antl!fh océ le nom d'Hifo.111it:
ioures, qui n' nr po111r de p, onr f1 it /rbdia, &
< e1l v nu por corrupci n le " :n Sfvilla; comme
l de nos jours une des plus riches vofle d'Efpagooe,
c'éroot aufli h plus opuleure ville des Maures; Fcr–
dtnand 111. roi de Caflille & de L~on, en tic la con–
quérc en 124 l. & elle ne rerourna plus a (es anciens
m.o?rres . La m rt qui termina la vic de ce pronce
quHre ans ·a r.\• , mir fin 3 les brillant exploics .
Les m cee ville lonr rouj.,urs collflrui–
res ~ fa & onoeux bStics que ce! le de
Gren1de dnuc ; m1is le• rue' fonr érroire
& r•Jurnanres . Les églofes y fon t forr riches ; In ca–
rhédr~fe efl en parcicul ier la plus belle éghfu; & fa
plu> réguiJeremen t b~cie qui foi c dans couce l'Cfpa–
gne; fa voo re, exrrémemenc éfevée, efl foucenuc de
chJque aóré, par deux ran r de pillcrs; ello efl lon–
"'UC de l 7i pas, llf lar re de So. 'ion clocher cll d'one
fiauceur exrraordinaire, bJro wur cnuer de broques,
percé de ,:randes fen~crcs, qui d nncnc du jour ! la
mont~e ; il ell compofi! d.; rrois rours l'une fur l'au–
cre, avec des galeries & des balcons; l'cfcalier ~ l:t
moncée li dooce, qu'on peor la p1rcoorir en mule &
a cheval, jufqu'au plu haoe. d'oil l'on découvrc rou.
te la viUe & la camp:tgne . l,.'ar-