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S E S

}e9 (ujecs; on les trouve

ordi.na1re:n~nt carcila~ineux.

Ils ne font communémenc b1en ofhfiés que aans les

fujers robunes

&

vieux .

2 •.

11•

font placés fur la parcie la plus élevée de la

tlcc des os du mécacarfe

&

des phalanges qui foucien–

nenc les tendons des fléchiffeurs: ce gui junifie que

la comprellioo des ligamens en la caufe de cecee offi–

ficacion.

JQ· Les os

flj4moi"du

au commencement de' muf–

cles ganrocnémiens, ne fonr évidemmenc compofés

que de libres tendineufes .

0 •

Les memes os

a

la premiere phalange du gros

orceil

¡

ne fonc auffi vifiblemcnc que la concinuarion

pe la fubnance des ligamens

&

des tenclons des muf.

eles· de cecee parcie;

&

celui qui en que.lqu efois dou–

ble

¡¡

la feeonde phalange du meme orceil' en une

parcie ilu ligamene circulaire.

~

0

Enfin ces o!l eleu doubles fous les tendons fen–

dus du fublime, prouvenc eneor.: cette véri cé.

Finiffons p1r trois remarque• de M . Wi11slow.

1°.

Daos rous les fujccs ou les rcndons

&

les liga–

mens ont beaucoup de

f~rmecé,

ou l'aé\io11 des muf–

eles en forre,

6t

la

comprellion violente, il y a lieu

de s'attenúre

a

trou'ver

de

ces os .

2.

0 •

Toutes ch¡¡fes égales d':tilleurs, plus le.

fuj~t

..

en

~gé.

plus on trouvera de ces os,,

&

plus lis !e–

ront gros .

3•.

Plus le fujet a fatigué ces extrémités inférieures

o

u fupérieuref, pi us

~ulli,

roures ehofes égales d'ail–

leurs , ces os fero11t !{ros

&

oomhreux .

M ais quand

M.

W1ns!mv ne craint point

rl'~jouter

• que

ces o!lelecs augmentenc la force des mufclcs, en

faciliten e le jeu ,

&

font que les ortei ls,

lorfqu'on

, marche, fupportent mieux le poids de toute la marre

du

corps; je ne recannois plus le phylicien qui ve–

noit tout-a-l'heure de

p~rle'r

raifun

&

méchan1que;

je n'y

vois

qu'un homme qui

découvr~

les préroga–

rives

d~

la nature dañs fa úégénération meme , qui

préfere pour la

forc~

&

la flexibilicé des organes, la

vieilleUe

l

la jeuneffe ,

&

qui compt.: apparemment

le mérirc des (aifons par l'hiver . (

D

)

·

SE

llAM •

f.

m. (

Hijl .

nat. Bot. )

gen re de plante

a

fleurs polypétales. Jlapilionacécs

&

en

forme de

grappe¡ les embryons fortent de la p:trtie intérieu re

ile la fl eur ,

&

devicflllent dans la fui te des filiques

oblongues

&

divifées en plnfieurs na::uds; elles ren–

fermeot des femences rondes . Ajnutez au caraé\ere

de ce genre que les feu ill es ndiflent par paires. Pon–

tedera:

411t!Jo/~Í11. V~yez

PLANTII .

SESBAN,

r.

m. (

Hift .

1111t. Botan. exot.)

.arhrif–

feau de la groffeur du myrte. Ses branches {ont cen–

dres , herbacées ,

&

d' un verd-d'eau

tanr.foit-peu

rou¡:eirre ; fes fleurs font des cou leurs de tafran, a(fez

femblables

a

celles de l'anagyris'

&

pendene en tour–

fes . ll nait de fes fleurs des longues filiques, telles

que .:elles

du

fa::nu-grec,

&

qui contiennent des fc–

Rlences pareilles. Veslingius a remarqué que le nom–

bre des cellulcs de chaque f¡liqu e varie felon le nom–

bre des graines'

&

que le tronc de l'arbriffeau en

armé d'épines rares

&

courres .

( D .

J.

l

SESeHAN , (

G;

o.ff.

mod. )

andennement

B~tge,

Bycot

&

Byce ;

g rand lac de

la perite Tarrane en

Europe.

[1

fépare la Tartarie des Nogais, de la eri–

mée,

&

fe décharge dans la mor de Zabache par un

canal fort courr, n'étant féparé du golphe deNigro–

poly que pu un iilhme de demi-lieue, fu¡· lequel la

ville dt! Prt!cop en fituée. (

D.

J. )

SESELI, f. m. (

Hift.

nat. Bqt1111. )

genre de plante

dont voici les caraéteres, fuivant Linnreus . Le calice

qui enveloppe la fleur. en a peine: remarquable ¡ la

couronne de la fleur en généralement uniforme; la

flfur en

a

cinq pétales 3-peu-pres égaux.

&

raillés

en forme de cceur ¡ les étamines fon& cinq .filets qui

finiffent en pointes aigues; (·es boffettes des étamines

font fimples; le germe du pinil en

pla.~é

fous l'en–

veloppe de la fleur ; les ftiles

!ont recourbés;

les

frigma fonc obcus; le fruit

efi

ovale, petit,

c~nnelé,

&

(éparable en deux portions . Les graines font au

nombre de deux, de forme ovo·¡de, convexe d'un

c8té,

&

applaties de l'autre.

ll

paroit de cette def–

cdpcion que Tournefort s·en trompé en rapporrant

les diverfes efpece5

defiflli

au genre de plante qu'on

nomme

fm•uil .

( D .

J .

)

St:SI!:La COMMUN,

(Botan. )

e•

en un des noms qu'

o~

donne vulgairemeot a la livlche. en latin

ligll–

ftrcum . Voytz

LtvftCH!,

Botan.

( D .

J.)

St:SELJ

D&

eANDit:, (

Bot4n. )

nom vulgaire d'uRe

~es

efpeces du genre de plante, que Tournefod

T•mtXll.

S E S

107

appelle

torrlylimn . Voytz

ToRDYLIUM ,

Bota11iqut.

( D . .

J.)

.

SESELI DE MAI\SI!:tLU: ,

/

Bota11.

)

plante nom–

mée par Tourn.efort,

{amimltllll

tortuoji1m,

&

par

!es autres

llou~lfie~,

fijeli maflllienfi;

fa rige s'éleve

a la haureur d envJron un pa!

&

demi

&

en rem–

plie de moelle bllnche. Elle porte en 'res fomm ités

rles ombelles, qui foutiennenr de petites fleurs\a cinq

pétales , difpofées en rofe, de couleur blanche

&

quelqoefois purpurine. Apres la chute de

(~

fle'ur

(on

Cll iee deviene un fru ir compofé de deux <>rai:

nes oblongues. nriées' arrondies d'une pare.

~-"

ap–

plaries de l'autre¡ elles fon t d'nn gris pale, d'une

ocleur aromarique,

&

d'un gour forc acre. Toure la

pla11te a une odeor forre

&

agréable. Elle croit aux

lieux f.1blonneux dans les pays chauds, comme en

Lan~ll~doc,

en Provence,

&

aux environs de Mar–

fed

l~. (D

.

J . )

ESF.LI

DI!

MARS~ILLI!,

(

Mat. mM.)

la remence

en

1~ lcu

le part1e de cette planre qui loit d' ufa"e en

méúecine . Elle en comptée parmi les femenees" car–

minatives . ·Elle en forr analogue avec celles des

a

u–

tres plantes ombell iferes ufuelles, telles que le fe–

nouil , l'anis,

le cumin,

&(.

Aulli en-ce: prefque

toujours avec ces dernieres femences qu'on l'em–

ploie,

&

tres-ra rement feule. Son ufage eil forc rare

pour les prefcriptions maginrales. On l'emploie da–

vanrage dans les compofirions otficinales: elle enrre,

par exemple, dans la théri3que, le· mithridar

l'eau

générale,

&

la poudre

dt calibt

de la pharmacopée de

Paris.

(b)

.

SESIA (LA) ,

ou

LA SESSIA,

( Géogr.

1110tl. )

ri–

viere d'ltalie, dans le M ilanez. Elle prend fa !ource

dans les

Alp~s,

aux confins du Valais,

traverfe la

vallée de fon nom,

&

fe décharge dans le PO, au–

dd(ous de e:ti:JI .

( D.

J.

J

SESQUl, en une parricule fouvent employée par

les anc1ens mt1ficiens, dans la compofirion des mots

(ervam

a

CX¡lrimer ditférentes efpeces de mefures.

lis appelloient done

fiJi¡ui-alteru,

les mefores,

.done la principale nore valoit une moitié en fus

de

plus que f.t valeur narurelle; c'en-a-dire , crois des

notes done elle o'auroic valu aurrement que deux ; ce

qui avoit lieu dans toutes les mefures triples , foir le&

majeures, ou la breve

m~

me fans point valoit trois

femi-brc:ves: loir les mineures, ou la femi-breve va–

loit trois minimes.

lis appelloienc encare

flfqui·oélav~,

le triple

mar-

qué par ce fig11e e

t.

Double

fijqui-quart~

le triple marqué e

..!.. .

&

ainfi des

a

utres.

Sifquí·dito11

ou

htmi-dit611

dans la mufique grec–

que , elll'intervalle d'une ticrce-maj eure diminuée d'un

femi-ron , c'eil-a-dire, une tierce-mineure .

Voytz

TI ERCE.

(S)

SESQUl-ALT ERE ,

m

Géométrie,

&

m

Arithmé–

tiqut,

c'c¡l un rapporr enrre úcux lig nes, dcux

nom~

bre• ,

&c.

d:u¡s leq uel une de ces (!rantleurs cnncient

l'autre une fois

&

une demi-fois.

i'oyez

RAISOM.

Ainfi les nombres

9

&

6,

font entre eux en raifou

.fe.(qui·nlten;

car.

9

contiene

6

une fois

&

une demi–

fois : tels font aulli les nombres

Jo~

2.0.

(E)

SESQUl-DOUllLE, adj.

(Géotn. M11thhn.¡

on dit

qu'one rai!on

enfifqui-doubléc,

quand le plus grand

de fes deux termes contiene le plus petit deux fois

&

une demi-fois; telle en la

raifon de

1$

a

6.

de

50

a

20.

&c.

Vovtz

RAISON .

(E)

SESQUI-QUADRAT, ad¡ . (

Aftron.!

3fpeét

fijqui–

qut~rlrat.

en un afpeét ou pofition des planetes. ou

elles font éloignées l' one de l'autre de

+

fignes

&

de–

mi, ou

q;

degrés , c•en-a-dire,

9a

+

+$·

f/oyt~

ASPECT .

(E)

SESQUI- TIERCE,

(

Géomhric .

J

on dit qu'une

quantité en en raifon

fifqui-titru

d'une

autr~

quan–

tité, quand la premierc contiene la deutieme une fois

&

un tiers de fois ¡ eelle en la raifon

de

8

ii

6,

ou de

+

i13 ( E l

SESSA

ou

SEZZA, (

Géog.

motl. )

bourgade d'lra–

lie, au royaume de Napies,

dan~

la rerre ile Labour,

a

cinq mil les de earinoht,

&

l

vingt-deut de eapoue,

pres ilu Gariglan , avcc titre de duché,

&

un éveché

fu!fraaant de eapoue. Si ceue bourgad e en l'ancien–

ne

Su~jfo-ArNIICII,

elle

a

bien perdu de fon Iunre,

&

l'on ñe peut plus dire d'elle ce qu'en dil it eicéroo,

/autijjimum opf!irlum,

car c•en un lieu

mi!~r1ble,

fnal–

gré tous fes m res.

L•nz.

31,

3)·

14tit.

58,

Jo.

O

z.

Cor-