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M E S

moiífonne .

Voye>:;

J•

glofTdir~

de

Ducange,

~u

mot ,,.

jfivagi_ttm ,

&

celm de Caunere

a

u mot

mejltw.

(

d)

M

E

S TRES DE C

1\

M P G

WN

E'B.

A

U

X ,

foot les deu¡ p¡emiers officiers de la 9avalerie

&

des

dragons apres le colonel géné¡al de cl¡acun de

ce~

dcux

corps.

MESTRE Di CAMP,

c'~toit

S!Jtrefojs le nom quí

fe

donnoit au premier officicr de chaque régiment

d'inf~n­

teric

&

de cavalerie, lorfqoe cl¡acuo de ces deux corps

-voit un colooel général; tJiais

!t

préfent qu'll n'y

.en

:\ plus que dans la cavaleric

&

daos les drag

0

ns,

il

n'y

a

de me(! re de camp que dans

c~s

dcrniers corps.

lis

y

font ce que

l~s

colonnels d'infapterie font

d~ns l~urs

régimens.

Voyu,

CoLONEL.

MESTRE, (

Jl1arine . )

c'efl le nom qu'on donne

au grand ml! d'une galere,

vqyez:.

Gt.L~RE,

qu'on

~p­

pelle

arbre de mefire.

MESTRIAN

A, (

Glog, anc. )

vílle de la Pat10onie,

feloo

1'

ltinéraire d'

A

r¡to niu .

e;'

e~

aujourd'hui

Mejlri,

bourgade de la baíie-Hongrle, dans le

comt~

de

Ve–

fprin, vers le lac de Balaton.

( D. ].

)

MESUAGE, f. m.

(.''fttrifprttd.)

fignifie

mamir,

&

s'emend ordlnªirement d'une maifon affifc

au~ chatpp~.

M efuag_e

capital, c'ell le chef,

m~noir

o u principal tl)a–

noir .

VQy~z l'an~ienn~ fOtttltm~ d~

N ormqndie ,

(h.

xxv/.

&

xxxiv. le glo([aire

de Ducange, au mOt

me(/ita–

.gium, <elui de

Cowel, ,¡

¡,.

fin d1 fa inflitutu du

droit anglofJ,

&

le

g/off:

de Lauriere , au mor

rf1eftta,

&• .

(A)

MESUELAP[S,

(Hi(l. nat.)

f!OtJI

que l'on a¡jon–

né au

lapii la-¿u/,

.

1/qyez. utte article .

M E S

V

E, (

Glog. )

en latín

Maf!ava;

connu daos

l' hi!\oire pour étre nommée daos les rabies Théodofieu–

pes .

Ce o'efl point la Charité-fur-Loire, com¡ne

S~m­

fon l'a en'\; mais c'efl un

vill~ge

quf n'

~fl

pas

~Joi­

gné,

&

qui porte le nnm de

lJ!lefw,

qu'on écriyoit au–

trefois .

Malfve.

Ce village, dont la cure efl

tres-Ón–

cienne

ell

fur

la L oire,

a

une

li~ue

plus bas que la

9harité,

a

l'endrnit ou le ruilfeau de

Mai.u11

fe

d~ch~r-

'e daos cene riviere.

(D .

'f)

·

M

E'

V

E N D

~E,

Y.

aá. (

Com. )

vendre une mar–

chandlfe

a

moindre prix qu'elle ne co llte.

M ÉVENDU

O~<

M tvE!iDUE, adj. une marchandife

mi-

1Jt>l dlte

e!l ' celle qu'on vend beaucoup au-deífus

de

fon

jufle prix.

'

..

M

E'V E N

TE,

f.

t'.

vente

a

vil prix, fur laquelle

il

y a beaucoup

:1

perdre .

11

fe

trouve fou vent de

la

"'lvmte

fur les

m~rchandi[es

fujeues

a

fe garer, ou qui

ne font plus de m ode.

JI

e(! de

la prudence d'un né–

gociant de les vendre

a

ten¡s.

Diélio1/11Aire 4e Co"'–

mer(t .

MESUIUM,

(Giog. anc.)

vflle de

la German!e,

que P10lomée place entre

Lupia

&

/f,xelia

.

On

croi~

gue c'efl

:l

préfent

Mey4emherx-fur-I'E ibe ,

(D . .

J.)

MESUMN19M

ou

MESYMNJUM ,

(

Liu.)

nom que les anciens donnoient

a

une partie

d~

leur

tr~¡:édie, ou

a

certain vers qu'ils employoicnt daos

l~ur

tragédie .

f/oyez.

TRAG É.D¡E.

1

Le

mlfymnimn

étoit un refr.aio te! qu'iq

p~~"!

o di–

thyramb~,

hymm ,

ó

hy>11mlt,

ou quelqu'autre fem bla–

ble qo'on mettOit au milieu d'w¡e ll rophe; rnais quand

il fe trouvoit

a

la fin, on

le

no¡nmolt

tphymnÍIIm. Voy.

STROPHE

é!j

CHOEUR.

.

MESURAGE,

f.

m .

(Giom.)

on appelle afofi !'a–

Bien de méfurer !'aire des furfaces, ou la fol1diré

dt:~

Í:orps.

V oyez

MESURER

&

MESUR I!:.

M Es

u

RAGE, a8ion par Jaquel

le

on mefu re. Qn le

dit auffi de

l'e~amen

qu'on fait fi

la mefurc ell bonnc

&

julle. On d1t en

ce

fens, je fuis C:¡tisfait du

mlfnr,.ge

¡je

mon blé .

ME URAGE, (igl)ifie auffi le DROrT que )es feign9urs

prenneot fur chaque mefure, aulli-bien que les falaire¡

qu'on

pai~

a

celui qui mefure .

Les blés qui s'achetent dan; les marchés dóiveqt

1>

droit de

mefor,.xe-;

mais ceqx qui s'acheten¡ dans

les

¡:reniers n'en

~oi venr

point, paree qu'on

y

fait foi-mé–

me le

mefurag<,

&

fans Ctre o bllgé d'y appeller les of–

ficiers des feigneurs . Ce droft s'appelle auffi

mJnag•.

f/.

MrsAGE·

DiE!. de Comm.

MJ!:.SU

RE, f.

f.

m

({lo'!'ltrie,

marque une certair¡e

quantir<! qu'on prend pour

unir~

1

&

do nt on exprime

les rapports avec 'd'autres quantités l¡omogenes.

Voy•<!

MESURER

&

NoMBRE ,

Cene défini1ion ell plus g¡!néralF que cel!e d'Eucli–

de, qui défi'nit la

mefnre

un~

quant!ré qui, étant répé-·

réc

un cenain nomQre de fors, dev1enr égalc

:l

une au–

ne; ce qui répond feulement

a

l'idée d'une panie a¡i–

'l~QIC :

V•ya;.

ÁLI~U OT~-

M

E

S

L a

mefnre

éur¡ anglc efl

1)11

are Mcrit du fom.met "•

(PI.

glomet. (ig.

ro.)

&

d'un inrer valle que! conque cn–

tr~

les cótes de J'angle, comme

d

f.

Les angles fout

done différens les uns des aurres, fuivaot

l~s

rapports

que les ares décrits de Jeurs [ommers,

&

compris entre

Jeurs c6res, ont aqx circonférences , dont ces ares iont

refpcc!livement partie;

&

par conféquenr ce fo m ces ares

qui diOioguent les angles,

IY.

les rappons des

ar~s

:i

leur

.circo)1fé rcnce dillinguent le

au:s; ainfi l'angle

1

ac

e(J;

dit du

m~me nom~re

de

de~r~s

que !'are

f

d.

Voy<?.

au mot

D~GRÉ

1?-

rai(on pourquoi ces

ar~s

fo nr la

me•

fure

des aogles.

Voyez.

au.!Ji.

A s oLE.

J.-a

me(!'re

d'Qne furfacc plane e(!

l)ll

quarré qui

a

p our cóté un pt>uce, un

pi~ ,

une toife, o u t.JUrt autre

lo ng ueur dérerminée . L es Géqmerres fe fervent o rdi–

pairemeo~

de la verge quarrée , divifée en cem

pié~

quarrés

&.

les piés

q~arrés

en

pouces quarrés ..

f/oy:z.

QUAR RÉ.

. bo re.

f~rt

de

meft¡rn

quarr~es

pou r évajuer )es fur–

fac~s

ou aérertl)Íner les aires des rcrreins'

!

0 .

pJrce qu' il

n'y a que des furfaces qui pniífeur mefurer des

[orfa–

ces, 2.

0 •

paree que les

mefura

qu.1rrées onr rou rc la lim–

p)icit~

dom une

.,,¡""

ío:t fulceptible, lurfgu'il s'a;;ir

de trouyer !'aire d'une furface.

La

mef""

d'ur¡e

ligo~

efl un.e droite pri[e

ii

volonré ,

&

qn'on conffdere.comme uniré.

f/oye~ LH¡ >~E.

L~s

G

6ometres moder nes fe [ervcQt pour cela ce la toi·

fe, du pié, de la perche,

&c.

·

Mefitre Je la ma./Je,

ou quantiré de matiere en mé–

cl)3niqu~,

ce n'ell autre chofe que fon poids; car

il

d i

el

air que toute la matiere qul fajr partie du corps ,

&

qpi fe rneur

av~c

Jui, gravire auffi avec lui;

&

com¡ne

o¡1 a trouvé par eipéricncc que les grav ités

d~s

corps

QOffiQpCOeS étOÍCil! prOpOrtÍOOnCJJes

i

leurs VOJQIOCS,

iJ

s'enfUit de-la, que rant que la maífe

cqnti~t!Crl

a

~trc

b

rn<me, le pnids íera anffi le

m~me,

quelque

fi¡¡ure

que l.e poid¡ pulrfe

r~cevoir ,

ce qui n'ernptche

P~>

qu'il

l)e d.eícende plus difficilement dans un fluidc fops qne

figur~

qui préfentera au

~uide

un.e furfJce plus étendue;

paree que la réfi(iance

&

la cohé(jon d'un plus ¡:ranq

nombre de par¡ies

a

u flu ide

q~'il

faudra déplacer, lui

fera alo rs un plus grand obflacle.

f/oye>;

Pows , GR.'I.•

VITÉ, MATIERE, RÉSISTA Nq : ,

&f.

·

Mefure iu'n nombre,

en

~rirhme¡iqoe,

ell

\10

autre

nombre qui mefure le prem icr, fans rofle, ou f1ns laif-'.

fer

qc

t'ra8ions; ainfi

9

efi

n¡e[11r;

d~

2.7.

Voyr::;

No~l-

llRE

&

DrvrSEU R .

.

Jl1ifure d'1m folid• ,

c'e(l un cul¡e dont le c()ré e(!

un

ppucc, un

pi~,

une perche, ou une autre longueur dé•

terminée.

M eftr; de

fa

v:t<ffe. Voyn

V

¡n:SS!j:,

&

la fin

da

;not

i'.QUATIO>I.

ChambcrJ.

(E)

MESURES,

hanmnie dfJ

(

Glov11.)

la

mefl:re

en

e~

feos (

moduluJ)

efl une quantiré invariable d3ns chaque.

fyfl cme, qui a la

m~rnc

proportion a l'a!=CIOÍifcmen t de

la

m<fu'<

d'une raifon propofée , q).le le rerrpc croiilan1

de la raifon a

a

[o

o proprc accroille mcnt .

l.-a

m ffure

d'une rai[on donnéc e!l e :nrr.e la mefure

(

mo:ft:luJ )

du fyfiem9 don¡

el

k

e!l priíe;

f:t.

la

r,¡<fi•~'

daos chaque fyficmc efl coujours égale

a

la

mefitrc

d'un~:

cemíne raifon déteqninée

&

immuable, qus:

M.

Cores

appell¡:,

a

caufe de cela raifon de rpeíure,

ratio

motiH–

IariJ.

1!

prouve dans íon livre intim é,

Harmoni" mellfM•'

ram m,

que cette raiíon efl ex

primé~

par

les nombt es

íuivan.; 2,¡r828r8,

&<,

3

r, aupar r ilo,367879-l•

&<.

De cet¡e maniere, daos le ca!lon de Briggs,

k

In-·

garithme de cene raifon efl la tperure (

mod¡thu)

de ce

fyfi cme ; daos la

Jign~ lo~i(lique,

la [outangentc

donné~

efl la

mefHr;

du fy(li:me;

d~ns

l'hyperbo!e, :e

p~r~llé·

logra mme, comenu par une orcjonnée

~ l'~íytJipto:e

&

par

l'lbfciíi~

dn centre; ce paral!élogran¡m , dis·jc ,

donné, ell la

mefu"

de ce fyllerne;

!le

dans les aurres,

la

mejitre

efl ¡oujours une

quat¡rir~

remarquabk .

D ans li feco)1¡le propolirion,

il

donqe upe

m~thod~

. parri1=uliere

f:l

coud fe de calcul>r

1>

canon des

Jo~arith·

mes de Briggs, ayec des regles ponr trouver

d~s

loga• ,

rithrpes,

&

des nqmbres

interm~dialr<$'

m

eme

~u-dcl:l.

de ce canon.

I?ans la

rroiliem~

propolitioo ,

il

b~rit

te!

fyll~me d~

mefuru

qt¡e ce foit, par un canon de lo¡prfrhrnes, uoo–

feu lemeot Jorfque la

11'•ftJYe

de quelque r4ifou

cft

don·

née; mªis auffi fans cela, en cherchant la

mr./llre

du

fy•

ll~mc

par

!~

regle fufmenrionnée.

Dam les quarrieme, cinq uieme

&

fix ieme propolitinqs,

il quarre J'hyperbole , décrit la

ligue

logifl ique

&

éyui,

ang11 laire [p,rale, par un cano n de logarithme> ;

&

il

e~·

plique

div~rs

ufa&es

curleu~ d~

aes l"opofitlous dans les

fcho-