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-DISCOURS P RELIMIN/./IRE
La
Chimie
eíl: de M. MALOUIN, Doéteur Régenr de la Faculté de Medecine
de París, Cenfeur royal,
&
membre de ·1' cadémie royale des Sciences; Au–
teut" a'un
T raité de Chimie
donr il y a eu deux éclitions,
&
d'une
Cbimie mede–
cinate
que les
Fran~ois
&
les étrangers ont forr goutée.
La
Peiuture ,
la
Sctttptur e ,
la
Gravfere ,
font de M. LANDOIS, qui joint
beaucoup d.'efprit
&
de talent pour écrire
a
~a conn~ifrance
de
ce~
beaux Arrs.
L'
Archltdfttre
de M. BLo NDEL, Archlteél:e
o
celebre, n¡>n leulemem par
plufieurs Ouvrages qu'il a fait exécuter
a
París, & par d'autres dom il a donné
les deU'eins,
&
qui ont éré exécurés chez différens Souverains, mais encore par
fon
Traité de la 7J éco1°atio11 des Edijices,
dont il a gravé lui meme les Plan–
ches qui fom tres-eílimées. On lui doir auffi les Planches de la derniere édi–
tion de
7Javiler ,
& trois volumes de
l'
Architeélttre Fra1t foift
en fix cens Plan–
ches : ces trois volumes feront fuivís de cinq autres . L'amour du bien public
&
le deíir de contribuer
a
l'accroiífemenr des_ Arts en France, lui a fait établir en
1744. une école d'Architeéture, qui eíl: devenue en peu de tems tres-fréquen–
tée. M. Blondel, outre l'Architeél:ure qu'il
y
enfeigne
a
fes éleves, fait profef–
fer dans cette école par des hommes habiles les parties des Mathématiques, dI:
la Fonification, de la Perfpeél:ive, de la Coupe des Pierres, de la Peinture, de
la Scul pture
C!)c.
relatives
a
l'art de batir. On ne pouvoit donc,
a
tontes forres·
d'égards, faire un meilleur choix pour l'Encyclopédie.
M.
ROUS SE AU
de Ge1J tve ,
dont nous avons déjñ parlé,
&
qui poffede en
Philofophe
&
en homme d'efprit la théorie
&
la pratique de
la Mujique.,
nous
a donné les articles qui concernent cette Science . II a publié il y a quelques
années un Ouvrage intitulé,
7J~f!'ertatio11
fitr la Mttjiq11e moder1te.
On y trouve
une nouvelle maniere de noter la Mufique,
a
laquclle il n'a peur-etre manqué
pour
~tre
reple, que d.e n'avoir point trouvé de prévention pour une plus an–
cienne
o
Outre les Savans que nolls venons de nommer,
i1
en eíl: d'autres qui nous ont
fourni pour l'EncycJopédie des artides entíers
&
tres-importans, dont nous ne
manquerons pas de leur faire honneur .
M. LE MONNIER des Académies royales des Sciences de París
&
de Berlin,
&
de la Société royale de Londres,
&
Médecin ordinaire de S. M.
a
Saint–
Germain-en-Laye, nous a donné les artides quí concernent
1'Aimant
&
l'Ele–
é!ricité,
deux matieres importantes qu'il a étudiées avec beaucoup de fucc es ,
&
fur lefquelles iI a donné d'excellens mémoires
a
1'Académie des Sciences
dont
i1
dI:
membre . Nous avons averti dans ce volume, que les anides A
1
MAN
T
&
AIGUILLE AIMANTE'E font entierement de lui,
&
nous ferons de meme pour
ceux quí lui appartiendronr dans les antres volumes.
M. oE CA
H
USAC de
l'
Académie des Belles-Letrres de Montauban, Auteur
de
Z e1¡e'ide
que le Public revoit
&
applaudit fi fouvent fur la fcene
Fran~oile,
des
Fetes de t'Amoftr
f!5
de l'IJ:.y11Je1t,
&
de plufieurs autres Ouvrages qui onr
eu beaucoup de fucce s fur le
~éatre
lyrique, nous a donné les anides B A
L–
LET, DAN SE , OP ERA, D E'CORATIO N,
&
plufiems autres moins confidérablr:;s
qui fe rapporrent
a
ces quatre principaux; nous aurOl1S foin d'avertir chacun de
ceux que nous lui devons . On trouvera dans le fecond volume ¡'anide B
A
L
L
ET,
qu'il a rempli de recherches curieufes
&
d'obfervatíons importantes ; nous efpé–
l"Ol1S qu'on yerra dans tous l'étude approfondie
&
raifonnée qu'il a faite du Thé–
atre lyrique .
],ai fait ou revu tous les artides de
Mathlmatiqtte
C!)
de Phyjiqtte,
qui ne
dépendent poinr des parties dont iI a été parlé ci-deífus; j'ai auili fuppléé quel–
ques artides, mais en tres-petit nombre, dans les aunes parties. Je me fni s at–
taché dans les artides de
Matbématiqtte
tra1tflntda1J.te,
a
donner 1'el"prir géné–
ral des m-éthodes ,
a
incliquer les meilleurs Ouvrages
Ol!
1'on peut trouver fUl"
chaque objet les détails les plus importans,
&
qui n'étoient point de nature
a
entrer dans cette Encydopédie;
a
éclaircir ce qm m'a paru n'avoir pas été édair–
ci
fuffifamment, ou nc 1'avoir point été du tout; enfin
a
donner, autant qu'il
m'a été poffi ble, dans chaque matiere, des principes métaphyfiques exaél:s, c'eíl:–
a-dire , fimples. On peut en voir un effai dans ce volume aux anides,
Aflio1t,
Appücatio1t, Arithmétiqtte mtÍverftlte,
&c.
Mais ce travail, tout confidérable qu'il eíl:, 1'efl: beaucoup moins que celui de
M. DI DE
R
o T mon collegue . TI efl: aUtelli' de la partie de cette
Encydopéd.iela
plus étendue, la plus importante, la plus deJirée du Public,
&
j'ofe le dire , la
plus difficile
a
remplir; c'eíl: la defcription des Arts.
M,
Diderot l'a faite fur
des