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D E S E D-
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7'
E U R S.
xlvij
d'a~ertir
gue M. l'Abbé Yvon prépare conjointement avec M. l'Abbé DE PRA–
DES, un Ouvrage fuI' la Religion, d'autant plus intéreffant, qu'il fera fait par deux
hommes d'efprit
&
par deux Philofophes.
La
JterifPrltdC1Jce
efi de M. TOUSSAINT, Avocat en Parlement,
&
membre
de l'Académie royale des Sciences & des Belles-Lettres de Pruffe; titre qu 'il
doit
a
l'étendue de fes connoiffances, &
a
fon talent pOllr écrire,
qui
lui ont
fait un nom
dans.laLittératnre.
L e
BJa.fo11
efi de
M.
EIDous, ci-devant Ingénieur des Armées de Sa Majefié
Catholique , &
a
qui la république des Lettres efi redevable de la traduBion de
plufieurs bons Otivrages de différens genres.
L'Arithmétiqtte
& la
Géométrie élémmtaire
0l1t
été revUes par
M.
l'Abbé DE
LA C
HA PE
LLE, Cenfeur royal & membre de la Société royale de Londres.
Ses
btflittttio1lS de Géométrie ,
&
ron
Traitt des Seéltons coniqztes,
ont jufrifié
par leur fucces l'approbation que l'Académie des Sciences a donnée
a
ces deux
Ouvrages.
Les artides de
Fortificati011,
de
Taéliqtte ,
&
en général
d'Art mititaire,
fOllt
de
M.
LE
B
Lo ND, Profeffeur de Mathématiques des Pages de la grande Ecurie
du Roi, tres-connu du Public par plufieurs Ouvrages jufl:ement eítimés, ent(au–
tres par fes
Etén'1e1lS de Fortijicati011
réimprimés plufieurs fois; par fon
EJ!at }ter.
la Cajtramétatio1t;
par fes
Etéme1ts de lO; Gtterre .des
Si~g~s,
&
par fon
Arith–
métique
é'!)
Géométrie de
1'Oficier ,
que
1
Académle des SClences a approuvée a–
vec élpge.
La
C(Jltf'e des P ierres
efi de M. GOUSSIER, tres-verfé
&
tres-intelligent dans
toutes
les
parties des Mathématiques
&
de la Phyfique; &
a
qui cet Ouvrage a
beaucoup d'autres obligations , comme on le verra plus bas.
Le
Jardútage
&
l'Hydraltlique
font de
M.
D'ARGENVILLE, Confeiller du Roí
en fes Con[eils, Maitre ordinaire en fa Chambre des Comptes de Pa.rís, des So–
ciétés royales des Sciences de Londres
&
de MontpHlier , & de l'Académie des
Arcades de Rome.
11
efi Auteur d'un Ouvrage intitulé ,
Th éorie
é§
Pratiqtte dte
Jardútage avec
1m
Traité d'Hydratttiqtte,
dont quatre édiüons faites
a
Paris, &
deux tradu8ions, l'une en Anglois, l'autre en Allemand, prouvent le mérite
&
l'ultlilité
~·econnue.,
Comme
c~t O~vrage n~
regarde que les jardins
d~ p~opre~é,
&
que
1
Auteur n y a confideré
1
Hi'drauhque
~ue
par rapport aux Jardms ,
ti
a
géneralifá ces deux matieres dans l'EncyclopédJe, en parlant de tous les jardins
fruitiers, potagers, légumiel's; 011
Y
trouvera encore une 110uvelle méthode de
tailler les ,ubres, & de 110uvelles figures de fon invention.
Il
a auffi étendu la par–
tíe de l'Hydrauliqüe, en paÍ'lant des plus
bell~s
machines de I'Europe pour éle–
ver les eaux , ainfi que des édufes,
&
autres bát.imens que ron confuuit dans l'eau.
M.
d 'Argenville efi encore avanrageufement cOnlm du Public par plufieul's Ou–
vl'ages dam difl:erens genres , entr'autres par fon
Hifloire Nat1trette édaircie da1ts
deulX de ¡es prÍflc¿Pales parties , la L ithologie
la C011chitiogie.
Le fucces de
la
premiere parti€ de CGtte Hifioire a engagé
uteur
a
donner dans peu la fe-
conde, ql1i traitera des minéraux.
La
Mar i1ze
eil de
M.
BE L
L 1N ,
Cen[eur royal
&
Ingénieur ordinaire de
la
Marine; 'aux travaux duquel
fom ducs
plufieurs
Cartes que les Savans
&
les Na–
vigateurs ont re9ues avec emprelfement . On verra par nos Planches de
Marine,
que cene partie lui efi bien connue.
L '
Horlogerie
& la
de(cription des htjtrumetts ajtronomiq1tes
font de M .
J.
B.
LE
Roy ,
qui efi I'un d1es fils dil célebre
M.
Julien le Roy,
&
qui joint aux in–
ftruBions qu 'il
~ re~ues
en ce genre d':ll1 pere
ii
efiimé dans toute I'Europe, beau–
coup de connolffances des Mathématlques & de la Phyfique,
&
un efprit cultivé
par l'étude des Belles-Lettres.
L'
A1tatomie
& la
P hyfiologie
font de M.
T
A
R
1
N, DoBeur en Medecine, dont
les Ouvrages fuI' cette matiere font CQlillUS & approuvés des Savans.
La
MedecÍ1te,
la
Matie.Zfr¡zédicale,
&.la
Pharm,acie,
de M;
V
ANDENESSE,
DoBeur R égent de la Faculte de Medecllie de Pans, tres'-verfe dans la théorie
& la pratique de fon art.
La
Cbirttrgie
de M. LouIs, Chirurgien gradué, Démonfirateur royal au Col–
lége de Saint Come,
&
Confeiller Commiffaire pour les extraits de I'Académie
royale de Chirurgie.
M.
Louis déji! tres-efiimé, quoique fon jeune, par les plus
habiles de [es confreres , avoit été chargé de la partie chirurgicale de ce Di–
aionnaire par le cboix de M. de la Peyrorue,
a
qui la Chirurgie doit tant,
&
qui a bien mérité d'elle
&
de l'Eneyclopédie, en procurant M. Louis
a
l'une
&
a
l'autl·e.
La