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arcbuze, infques au fe u on compre coufi:umiercment

150.

ftadcs, vn peu plus ou moins,fclon

gu~il

boult,& aucnncs·

fois cetle maffe de fcu fefleue plus haut, & iettc dehors

ú

grande clareé qu'on

la

void bien de

6o.&

9o.mil.Cefeu

.va d'vne bouche en

r

aun-e' & quelques- fois on oit fot tir

de la des gcmiífornens grands,qui font peur aux p!us a!feu–

l'ez.Mais iamais ne iette tyfons,pierres,ny cendre, comme

font les autres montagnes

G]Ui

iettent

f~u.

Pour cefte caufe

& pour

ce

qu'elle boul

t touíiours,

pluíieurs onteftimé que

c'ell:oit vneveine d'or

fond

ue.Vn iour F. Blaife d'Ynodrá

iacobin,& deux aueres Efpagnols,voulurent

f~auoir

que c..e

efioic;

&

quel metal ce pouuoic eftre; Ils fe

feir~nt

deuale.r

en trois panniers en la prcmiere bouche le plus bas qu'ils

peurent,& pui& de

la

defcendirét iufques au fond vn chaul-

. dron attaché

a

vne chaine de fcr,dedans lequel:ils

me.irent

vn boulot d'artilleric p.our le faire cnfoncer. La;chaine

coulla 14-o.braífces,& le chaulderon dbntlau fcu,fc fondit

inconcinent auec quelques aoneaux de la

ch~ifne.

Ainíi ils

n~

peurent auoir

~ognoilfancc

de ce qu'ils vouloienc

f~a­

uoitdls furent

la

toute la nuié\: fans auoir befoing de chan–

delle. tls remoncerent en leurs paniers bien trauaillez pour

neant,& dl:ónezd'vn td a:uure de Dieu. L'an

1551.

on dó–

na penmiffi0n au Doétcur &doien lean Alu

are

z pour ou–

urir ceftemontagne,&: en tirer le.metail qui e.ft dedans.

La qualité

d'*pays de

Nicaragna.

chap.

2.0lf..

Aprouince de Nicaragua eft grande;

&

c!l:

V

,

"~

plus faine,& forrite,que riéhe,encor' qu'on

~

..

7

y

troaue quelques perles,

&

vn peu d'or•

...,,

::-.

~- Elle

cftoit crnbellie de fort beaux iardins,

· '

~

&

d'arbres touíiours verdoians. Mais a

u

.

ieurd'huy il

n'y

en a plus can

t.

Les arbres

y

crotffent

h~uts)il

y

en a vn qu'ó

appdl~ Cerb~~qui

groffit

ú

tare que·qmnze hommes ne le fs:auro1ent embraffer.

O

y

en a d'autres

~Q.i

viennent en forme de croíx, autres def–

quels la fueille feche quand on

y

tollche.

ll

y

a en ce pays

vne herbe,qui faiél creuer les beftes, laquclle dl: aufli aífcz

cómune au N

ó

de Dieu.lls ont plufieurs arbies, qui portét

fruiét cóme

prunes

rouges,aucc lequel ils font du vin:ils en

.· .

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iiij

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