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4•

tiVR! D! t'

HI

.ST:

La

mot·t

d'vittabttll'pa.

chap.

n8.

m

A mort d'Attabalipa ce pendant fe

filoit

A~

par le moyen, auquel moins on penfoit,

7

Philippes truchement de 11oz gens fen..

~

mouracha li auát d'vne des femmes

d'

At..

tabalipa qu'il eut

alfair~

auec elle auec

~

promelfe de

1'

efpoufer

fi

fon feigneur

d'

a..

uenrure mouroit. Or pour comenter fon delir

il

voulut

mettre fon entreprinfe

a

execution

a

quelque prix que ce

fuft, & pour cefte caufe il dit a Ptzarre, & anx autres com..

me Attabalipa fa1foit fecrettemét aífembler fes gens ponr

venir courir fur les Chreftiens, & les tuer en furprinfe, &

par ce moien fe deliurer. Ces nouuelles

pe

u

a

peu feurent

fceues de tous

les

Efpagnols, qui les creurent comme ve–

rirables,& aucuns difoient qu•ils tueroiét Attabalipa pour

feureté deleors vies, & de ces Royaumes. Aatres difoient

qu•on

1'

enuoiaft al'Empereur,

&

qu•on ne tua(t point vn

Prince

fi

grand, encor' qu•.il y euft

<le

fa faute. C·euft efl:é

13.

vne rneilleure refolution. Mais toutefois ils executerent

l'autre

a

l'mfiauce, a ce qu'on dit, de ceux qu•Almagro

auoit amenez auec foy, par ce qu•ils d.ifoient entre-eme

que,tant

qu~Attabalipa

VlUroit' ils n•auroient pan aaucun

or iufques

a

ce qu'il eufl: remply la

fale ata

mefure qu•il

auoit marquées pour fa

ran~oo.

En fin Pizarre delibe...

ra d·e le tuer pour fe deliurer de tous penfemens, croiantt

aufii , qu•iceluy dl:ant mort il auroit moins de peine

a

conqucrir le Royaume •

11

luy feit fon

proce~

fur la

mort de Guafcar Roy fouuerain de rous ces pays,& encor·

luy prouua comme il auoit machiné

la

mort des Efpa..

gnols, mais ce fur par

la

malice de Philippes qui intepre–

toit les parolles des Indiens comme illuy plaifoit, par ce

qu'il

n'y

auoir aucun Efp.;¡gnol, c¡ui les entendifi,

A

traba...

lipa nioit touGours fort

&

ferme difant, qu•il n•cftoit pas

cr.oiable qu;il eult voulu mettre a fus vne te.lle cntreprin–

fe pour la garde qu'on faifoit fur luv

fi

fongneufement,

attcndu que mefn•c eltanc en liberté aueqous fcs gens il

n•auoit peu

efch~pper.

Il

m.cna~oit

Philippes, & prioit

qu·on

ne

luy ad10ufl:aft pomt de foy.

~nd

il entcn...