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E D R S
JV E
R
R. B
luflre
V
iUe
fit
g1/fauer
far
du
ma1rbre
en
t
<Vne
defis portai'
cette belle
I
ncription
que
leTemps a
depuir
effacee.
H,,ercu
~
le m\a
bai
ie, Iules
Cefar
m'a
forcifiee
d'vne enceinte
de
Murailles ,
&
le
S. Roy
Dom lean Fernandez
m'a
.con uife, par
la
vaillance
de
Garci Perez
de
Vargas;
honnettra
<V1"tty
dire
qui
efloit digne
de
luy,
@}
qui
neant–
moins ne
nu
fimble aucunement comparable
a
la
gloire que
Pt
ura
donne encore auiourd'huy
a
Garcilajfo de
laVega.Eneffet, queU.e langue ajfa'{d{erte
pourroit
defdriire !esgrands
trauaux
qu'
ilfaujfrit)es
incroyables dangers
oti.ils'expofa,
lafoim, la
fatigue,
&
le
froid
qu'
il
endura; les
'JJai·s
inco1t–
n1a
ouil
rvoyagea'
es
!es eflranges obflacles.
qu'il tVainquit
par
fa
merueiOeuft
C
onftttnce? T
efmoin
de cecy
la N
auigtt–
~
vienx
tion
qu'iffit
depuis
Ni~araga
iufques
Puerto-viejo
*
f!J111
Pun.
la
Zone Torride.
Ce
fut
la
,fans
doute,
qu'il
endura rvnt
faif,
f5
des chaleurs
qui
ne
fontpas
imaginables, apes
auoir
depui4
SeuiOe,
iefques en
ce
Pa"is
la,
trauerse
la
rvafle
eflen·
due de la MerOceane.Tejinoins les'Plainesimmenfts
,@}
Les
M
ontagnes inaccejfibles
de
~~tu,ou
le
Pays efl
Ji
deflrt
e1
te
llement
inhabitable,
que lU:J
@}
fls ( ompagnons
y
fof
ftnt
morts
defoif,jiCefuy
qui
peut,
quand
il luy
plaifl,fai–
re
rejaiOirdes
faurces d
eau
des R.ochers
,ne
Luy
en
eut
foit
trouuer
parrny les
R.oflaux,co,mme en
autantde R.eflruoirs,
pour
en rafrai:fchirfan Armfe. Tefooin
encore /'extreme
Necejfttf
o~
il
fl
rvid
·reduit auecque
fls
gens,
/ors
que
n'ayantplas aitcunes
prouifions de
bqucbe, ifs forent
co~traints de
fl
nourrir
d,
herbes,
@f
de racines, apres auozr
tvange
leurs
cheuaux,
chacun defquels rvaloit
a/ors
quatre
oztcinq nille
Ducats.
lkf
air aces
txtreniite~fi
rigou1"dufls,
en
foren~ ioin~es
dd,1.tres encore
plm
grandes.
On t'[)id
cit
an1me
;nfot:ga: