D
11
s
Es
P A G ...
o
Ls , o A
s
LE
s I
N
n
Es.
4
9'9'
/Jle,
tantoft
marcherJur des
M ontagnes coufltertes
de neige,
@f
Ji
efira
gement
{roides, qua
/oixante
de
fas
Compagnons
en
furentgele'Z; tanto{i trazterfardes
Bou
Ji
ejpau,
qu'
ii
fa.
loitqu·enefia1·ta l].t
lcs Arbres,
/amain
ouurit
<Vn
chemin
4UX
picds
,poura/fer
pfmauant;
tanto_(/marcher
a
fa veue·
de plu(icurs M 1ntagnes
,
qui
rvomi!Joient des jlt1'mmes de
fou,
!es
cend
cs de/queUes Jes couuroient
tom;
outre
que
leu1
bruit,
comme celuy
du Tonnerre,
!es ejpouuentoit)
que
-les
efclats
des
pierres
a ,
dantes its
empejchoientd,allerpltM
~ant
&
que
/cur
fomee
les
aueugloit,tant eUe efloit
ejpaijfa.
-
our
toutcela
nea11.tmins qarcilajfa
ne
quitta
point
fa
rou–
re, 4Jliftedu
fecours
aenh11tut,
q.uil encourageoit
d 'aUer,
le
re[eruantpour des
plus
g1"andes
chojes.
~
Ce
fot
encore
rvneprer,ue extraordinaire
de fan
C our
a.:.
ge,quelaConqueflequeluy
&
Iesfiensfirentenflmble,de
la
Contree qu' ifs
appeOerent
la bonne Aduenture.
Au/Ji,
a
_
'Vray
dire
,ii
fut
Ji
heure.ux,que
!esgens
de
Guerrefoijoient
/-–
gloire de
le
faiure,
ma/
greles dangers
,pour
defiouurir
de
nouue!JesTerr
es;
fl
bien qu'infanjiblement,
if
fl
trouua
iuj-
.
ques
a
deux
cens
cinquttnte
Soldats Ej}agnols,
@7
des
meil–
Jeurs de
tout le
Peru: Car
ii
n
y
auoit
celuy
d'entre eux qui
Jfttchant
q11/
on/'enu?yoit
4ladefiouuerte de ces
Pays- la
ne
preforafl
le
trauail
tttg
repos,
la
querreala
'Paix, les
cho.fls
douteujes
aux
certaint?
s,
!es
I
ndiens
Lesplm
fauuages
,a
ceux
<JU.
on
auoit
appriutJije~,
ou foits
tributaires
,
f5
rvn
Pays-·
~nhabitable
,a
ceb':Y
qui
lour eftoit
comme
naturel,pourJui–
wre
rvn!ifameuxCapimine,
tantilsauoient'bonne
opinion
·de
fa
Fortune,
@f
de;tagr-ande
Vertu.
Mais
qui pourra deflrire a./fe'Z bien ce
qu/il
fo'itjfrit
en
·tout ce
Voyage,
po
itr
augmenter la
Foy
Cle
Iefus-Chrifr:>–
p~ur
eftendre /es
bornes
de
laM
onarchie.d~
Ejpagne,
es
pour·
R.
R.r
ij