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D&s

EsPAGNOLs; DANS I:ES

TNDES.

49J

s'cmployerau

Commerce,

pour le

uel il s'

offroit

a

Jeur

donncr

douze

mille

Due ts, afin d'en

tr

fiqucr:,

&

gaigner

quelque

bi.en

pour l>aduenir, en fe

diu~r-tdfant

ainfi,

p

ur

ftdr

l'Odine–

te.

Il leur

ficporcer

c~ate

parole,en

intention de Ieur donner gra–

tuicement

c·ne fomme -la.

Mais ils

le

prirent

d'vn

autre fens,

&

refpond ir

nt

au M ifrre d'Hofrel,

Ji<3'tls ejfoient Gentils

hfJm–

mes,

&

q1/t!s ne

pou11oien1

p11r

confaq1tent fdire

!es

Marchand1,

11y

AChepter

OU

vendre

tf!IOJ

6fUe Ce

fut,

a

moms

que

de

Jttffer

fo.Jlr

I

nfa•

mu.

A

quoy

le Ma1f\:re

d'Hofrel

rc.fpondit,

~e

ce Comme

ce

ejltJtl

ordmair

111ex

Efpagnols,

pMr

Nobles

qu'1/J

fiif{ent,

d'atJtant

qu'dne s'agi/foit

po

mt

tcy

d

ruendredcs B.u de laine.,

&

drfaye

,ny

te/ ..

!es

autres

March ,md1(a , mti i4

de

t r11ftquer

parmy

/es

Indiens

de

t·herbe

apprUee

Cuca,

de l ur

M,1his,

&

de lettr

Bit

d,

po11r

Les

tr/;01.f

porur

a

Poto!i

ttUX

}tf

m:s

d)t1rgent,

OU

tly

auoit

brauc~ttp

agaigner;

cf<!!

,''"

rej}e, ce 1leffo1ent /44 eux qui mgoC1oient en perfonne,

mais

le.in

Y

i.1acuna ,

ou

feru11e1

rs

I

ndien

s,

(Ten s

de probtti,

&

1u~f111els

on

fl

pouuo11 fier.

M~is

fans

Ce

laiffer B..Jchir

a toutes ces

raifons, ils

repliquercnt comme auparauant,

~

1

1'J

ny

potno;ent

entend1~e

p&urc~

qi

cjl..

mt

C

u"tlters,

tis ej/tmote11

pltu ce ttltre-ilr, que tout l'or

&

i•

trgcnt d1t Peru;

c23'

ti

le1tr

jemblott au njle,

que

tour Gemils-

hPmm f

1,

commc

eux,deuoie1tt

eftre

de

t

ur

opmion ,pource

que hor1 leNr

1

obl<ffe,

tQttt

le

rejle

le1tr

ftmhloit 11/net,

&

tl'ldigne

de leur r

ng.

Auecque cecre

Ref

ponfe, le Mai(he

d'

oftel fuc rerrouuer fon

Seigneur, au uel il die,

f!lue

M

f!iwr1 {ts

Parens

(e

picq11oientji

fort ae lenr Catt

l

rie

111e

bun

a peme

tttJoitn

-ih

d(rtgni

prejler

l'

o–

rei/le

J

(.c

proprjitton.

Cc qui

fit

que Laurens d'

A

Id

na

luy

refpon·

dtt

fro1dernent :

Stl1_(onrji

c,zttcdttrs,

comme tis

di(ent,

paurquOJ

flmt-tls

Ji

PauttreJ?

Et

lt!s/ontji

P1wures ,

po11rq11oy

(ont-1ls

Ji

Caua.,

liers

l

Voila

comme

Laurens

d'

Aldana

foe

rebure, pour

auoir

vo ulu

faire

du b

en a

fi

parens,

que

ie

vis d puis

forr incomrno.

dez , quoy qu'il .. ne manquaffi nt eantm ins

ny

de viures,

ny

d' habillemens: Car s'il venoient

d'

A·requepa a C zco, ·is

10-

gcoient chez mon

Pere

Garcilalfo,

qui I ur

donnoir

cc qu'il leur

faloit; Et

s'ih alJoienc

aux aurrc VdJes,

iJs

fc

retiroient de

mef·

me chez les Cauatiers d

7

Elhemadure , qui

receuoient

leurs

Compatriocce s comme lenrs propre

Enfans.

Les qua

ere

Seigneurs dont 1e vi ens de parler, qui

efioient d

nombre des

Conqoeraos

du

Peru, moururennou, de

m

re oa–

t'"uelle; ce

qui n'aduint

pas

aux aucrcs, done

il

cA:

fair me

tio

~~qi#