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IL
Is
Guerre-J?i, ie
ne
bougeay
de
Cozco, oil comme i'ay
die,
Pero
Hernandez logeoit
dans la Maifon
demon Pere:
Tellement
que
files
ch6fos
que
dit cet
A
uth~ur
fe
fu!fent
paffees; ie les au–
rois
fceues mieux
que
luy.
Ce ieune
gar~on,
done
i'ay
parle
en
·
Liu.
l..
la
premiere
Parde
de
ces
Commentaires , auquel/appliquay
Ch . lJ.
vne
h~r.b.e-Medecinale,
pour
la guerifon d'vn mal qu'il auoit
a
l'reiT, en grand danger de le
perdre,
eftoic Fils de
ce
mefme Sol–
dat'
qu' il
auoic
Cl:l
dans
IA
Maifon de
Garciblfo :
Et
a
pref
enc,
'
- qui
eft
en
l'annee
16II.
ii
demeurea
Oliue de Valence, qui
dl:,
comme ie
viens
de
dire, le
lieu
naral de
fon
Pere.
11
$'appelle
co,mme
luy,
Mart in
le Fide/le,
que
le
tres-cxcellent DQc de
Fe–
ria,
&
le
trcs-illufhe
Marqui~
de
Villeneufue
de
Barcarota,
emplovent
ordinairernent
a
leur feruice.
Mais
1ls
·.s'en
feruent
fur
to~t,
a dreffer,
OU
achepcer des.Cheuaux'
a
quoy il
fe
co.
gnoic
extrememenc
bi en.
Pero HerAa.ndez
le
Fidel
le,
ayant
fceu
le Souflcuement de
Fran~o~s
Hernandez
Giron,
dont la
nouuelle
luy
vine dans le
Pa'is
des Antis)
OU
ii faifo it
trafic
de l'herbe communemcnt ap–
pellee
Cucuca
,
&
faifoic valoir vne groffe Ferme
de
fa
Maie~
fie
dans
le
Terroir de
Tuna
,
ou
il
y
auoit
quantite de
cec–
te herbe - la, partit de cc
lieu , pour
Ce
rendre au Camp du
Marefchal .,
oi'i
ii
fit le
deuoit
d'vn fidelle feruiteur du
Roy,
iufques
a
ce
qu'e!l:ant
pris en la Bataille de
chuquinc1t,
il
fut
prefence
a
Fran~ois
H ernandez, comme
vnPrifonnier confide–
rab1e, pour
les feruices r.endus
afa
Maiefie.
Frarl~ois
Hernan...
dez,
a
qui le
nom
de
Fidelle
eft.oit
adieux,
commanda
qu'on
le
. mifl:
a
more:
tellcment
qu'a
l'heure
m~fme
ii
fut
mene
au
Camp, pol:lry efi:re execute: Mais apres que
le
Bourreau J'eut
~
fait
mettre .a
genoux,
&
qu'il
luy
eufr mis
la corde
~u
col pour
l'eh:rttngler,
ii
furuint
forcuitement vn Sol.dac, qui s,appro–
cha
de
ce cruel Miniftre ,
pour
luy
dire quelque chofe : le
Bourreau
{e
recourna vers luy, pour
y
refpondre,
&
Pedro
Hernandez
par
confequent
fe
trouua
derriere
luy; d'ou
ii
a~ui nrquefo
v0yant
occupe
a
pres
le
Soldar,
il
{e
Jeua le plus
v1-
fte qu'il
puc,
&
courur encore
auec
plus
de
vifidfe ,
la peur
Juy
doi;rn
ant des ai fl es_en vne
occafion ou
ii
y
allpir de la vie:
I~ s'enalla droitl: ou
efl:oic
.Fran~oi s
Hernandez,&
fe
JCttanc
a fes
p1e.ds,.
/
le
fupplia
d 'auoir
pitie
de
luy: Dequoy le
prierent enc
orem–ftamn1ent
ceux qui efroient
la
prefens, par
my
lef
qu~ls
f
~ ~~ouua