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40J-

ENT[{EP RISES DE F l{Al\[COIS

HER.

nandezv apres

auoir

~aigne

la BataiUe.

I

l enuoyepilfer

plujieurs V1Ues, en

diuers endroi fls du

R.oyaume. InJi–

gne:Volerie dans Cozco , d ,q;ne grande quantite

d'ar~

gent,

appartenanta

deuxSeigneursde

laViUe.

C H A P I T R E XX.

F

R

A

S:

ors Hernandez

Giron fut plus de quarante

iours

en Ia Placed,

Armes,

ou

ii

anoit

gaigne

Ia

BAtaille,

tanc

pour ioGyr de

la

gloire de

C

renir la, que pour la commodite ·

des

Royaliltes blelfez, qu'il prenoit le foing

luy-mef

med

fai–

IC

pcnfer,

&

les craittoit le mieux qu'il pmauoit, pour

fe

les ren–

dre

Amis:

Auffi

arriua t'il, que par ce moyen

il

en

gaigna

plu–

fieurs, qlili le foiuirentiufques a

la

fi r~

de cettc

Guerre-la.

En ce ·

mefine cemps

il

mic

ordre

que Con

Mell:re de C mp Aluarado

s'en allafl: a Cozco, pour

y

arrefier

les

Fuyards,

&

qu' Anthoine

Carrillo, fon Sergent Major,

afin

de fe diuen ir

de

!'extreme

deplaifir

qn,il

auoit

de

s·en dhe

fuy

de Ja

BatailJe

de Chuquin–

ca, s,en

allall: aux VjlJes de la P aix, de

Chucuito,

de

P o tofi, de

la

Plata,&

courut toutes

ces

Prouinces-Ja, pou r

y

ramaifer cou

ce

qu ,il

trouueroit de Soldats, de Cheuau:x, d,A rmes,

&

d'au–

tres

munit ions de Guerre: Mais

il

luy

recommand fur tout

de

faire prou ifion d'or & d>argent, d nr on au oi t

cache

quant1teo

Etdaucant

qu'vn

Soldat

de

c

wx

du

Mare~

hal, appell 6

Fran–

~ois

Bologne,

luy

die

qu'il

f

9

uoit vn

lieu

o u

i i

auo it

vn grand

Trefor,

il

s.,y

en

aJJa

auecque

le

mefme

Fran ~o i s

de Bologne,,

&

vne vingtaine d e Soldats,

parmy

lefquels

i 1

ne

s~en

trouuoit

que

deux

qui fuffent atf

£l:i onn

ez a

Fra ns:

is

f-I

ernan d ez, to

us ~

les autt·""s n

ayant

<l '-incl ioarion

que·

pour

le

M aref

cha

1,

ce

qui

fit

foub~onner

en pub li c,

& murmurer

en fecret,

qu 'H \!rnandez:

auoit

donne

certe

Commiffion

a

fon

Sergent 1v1ajor,

pluO:ofi:

pour le

faire mal-traitter,

que pour aucun profit

qtil'il

en

efpe-

. raO:, chofe qui arriua

depuis

en effet, comme

nous

le

verrons

~

cy- apres. 11 de uta

pareillement en la Vjlle

d'Arequepa,

vn d -

££,e

·fj