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"l:I1sTo
RE nEs
CvERREs
que quelqucs-vns
de
fes gens ne s'en
fliiffent
par
la . Vn·peu
a res dans Ia
plus
grande chaleur du Combat, furuint
l'Alfier
BoloneI de
Fran~ois
Hernandez,
q
i
trainanc
fon
Enfeigne
par
terre, dit aux Soldats qu,ils euifent a s'enfu'ir, pource que leur
Generaldl:oit mort,
&
fon
Armee
defaite.
En
effet , ils prirent
la fuitteau!Ti-tofi:,
&
firent
cett~nuilt
la
huiet
ou
neuflieuas.
is
le
lendemain ils
fceurent
tout
le conrraire, par la
bouche
des Indiens, qui
leur
di rent que
le Marefchal
efi:oit le Vaincu,
&
F
can
~ois
Hernandez le Vaincreur. Auec cette
bonne
nou.
uelle,
ils-s'en rerournerent
en leur Camp,
cous honreux de
la
bafI ffe de
leur
courage,
qu'ils
conclurent couurir du
precexte
de ne
s'e
cft e fu'is, que pour
fuiure
quelques
Soldars
du Ma–
re"fchal,
q ·
~afchoienr
des, efchapper par ·ces Mon ta
goes;
mais
a pres toot,
ils
efioient
eux mefmes
les
Fuyards,
quoy
q~1e
pour
ne les point defcourager,
Fran~ois
Hernandez voulut faireac ...
croire, qu'il
les auoit enuoyez a
pres ceux gui
fe
fauu0ient
de-ce
cofie - la.
A pres q e F
ran~ois
I-Iernandez
euc
gaigne
la
Vitl:oire,
Al–
uarado
fo
M
i{h
e
de
Campy
voul
1t
auoir
part,
bien
que
du-
. rant la
Bataille
il
n,eut
au-cunement fait
fa
Charge, ny mefme
l'all:ion
<la moindre
Soldat.
Il aperceut que
fes
gens
auoient -
pris vn Caualier de Camora, qu,on nommoit
le
CauaUer Ro–
mero,,
qui
efroit
arriue quatre
iours au
parauant
dans
le
Camp
du
Marefc al, a lecque mille I
nd1ens
chargez
deviures,
com–
merla
fie
die
ailleurs.
A raifon
dequQy, des
qu'il
fceut qu'on
f
amenoit p_rifonnier,
il enuoya dire au fanglanr
Minifi:re
de fos
commar
demens, ql!l'on appelloit Alonfe Gonzal z, qu'il eut
~
s'en depefcher, auant qu'il rnit le pied clans le
Camp, fe
doutant
· bien que Frans:ois Hernandez luy pardonneroit,
fi
quelque&–
vns
l·en
prioienc;
de
force
que
le cruel
Bourreaune
man qua pas
d'executer
auffi -toft ce qui
luy
efi:o1t eni0int.
L'on
pref~1~ta
tout a me!ine temps a Frans:ois
Hernand
z vn aucre
Prifonn1er
. nomme
Pero Hernandez le
Fidel
le
digne,
fans mentir de ce
furn om,
pour
au.oir touGours
fcruy
fidelkm c: nt le
Rdy.
Dequoy
c
rt
es il donna de bonnes preuues dans
cout le
cours
de la Guer_..
re
de
Go n ~
lo
Pis:arre, oucre
qu'il
fut
du nombre de ceux, qu.1
auec
le C.
pttaine lean
Vafquez Coronad
>
des
p iflc1paux
Sct–
g
eurs deMcxique, fut
a
ladefcouuercedes
frprV1ll~s,donc
i
ous
auons
fait
mention dans
noftre H1il:oire
de la
Floride,
ou