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D E

R

V S S I E.

'¡'1

plaifanterie , refufa un jotir de fe laiífer

~~~

jeter fur

le

parquet, ne fongeamt pas

1739·

qu'une Souveraine

de

Ruffie ignore ce

que

e'

eíl

que d'entendre des excu{es.

Le pauvre jeune homme

eut

les ba-

toges.

La Cofia étoit un Juif Portugais, qui

avoit

déja·

fervi Pierre

I.

dans cette

qualité. Ce Prince l'avoit déclaré

Roí

des Samoiedes.

Pedrillo étoit Italien, venu

a

Peters..

bourg pour iouer du violan

a

1'

orchef–

tre : mais fe trouvant

dti

talent pour

les bouffonneries ,

il

change'a de mé...

tier

&

fit

tres- bien; car en neuf

ans

il ,

gagna au-clela de vingt

i.njlle

roubles·.

En hommé fage il

s

'eít retiré 'de

la

Ruffie

avec fon argent.

V

oici de quelle_

fa~on

il

a gagné

les premiets <;lix

miHe

roubles.

C'

efi une co4tume des Ruífes ·

quand on rehd viGte

a

une femme en

<::ouche , de lui faire un préfent

ep

ar–

gent ;

íi

e'

efi une Dame de qualité

J

le

moins qu'on puiffe luí donrter , eíl: un

ducat ,

&

pour cela. on eft baifé fur

la

houche par l'accouchée.

.

Le Duc de Courland

e

di

t .

un jour

a

Pedrillo

par plaifanterie , qu'il .

étoit

-

E

iv

J