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ta.
Princeífe
Anne
fit
cómme·ncér
'<i
~~~
travailler
a
une · nóúveUe
·tnaifon, la
1
739·
vieille
,rembant
pr'efque én ruine ; mais
·~He
n'eut pas le
temps
de 1'achever.,C'efr ·
l'Impératrice
Elifaheth
qui
y
a fait
met..\
tre
la
derniere
m·a1n ,.
&
qui
y
a fait
pla
a
'Cer
les
meuóles lqu'on a
pris
dans
la mai-
íon
du
Mar~chal
de
Münich
lorfqu'ir
fut
~rreté.
On
jouoit
gros
jeu
a
la
·cour,;
un
~grand
nombre
·de gens ont fait l:éur for-
l:un'e au jéu, un plus grand nombre en··
t:ore
s:y
font ruinés.
J'ai
v·ú
(ouvent per-
'dré
jufqu'a
vingt
miUe ·roubles dans
une
feule féaf)ce
au
Q\tinze
OÚ
au Pharaon.
~
L'Impérafrice n'aimoit :pas beaucoup .
)e
jeu
~ ·quan~
·elfe
jouoit
~
e'étoit
pour
perdre. Elle
(aifoit
a:lo'rs
la
banque ;
&
il
n'éto'it
per
mis d€ póinter
q11'a C€.UK
·qu'
elle
faífoít
appell.er;
c<.=dui
qui
gagnoit
é 'toit
d'abor
d payé,&
comm@
on
11e
jotíoit
que
.des
marques, elle ne
recevoit '
jamais
l'argent de ceux
qui
perdoient.
Elle
aimoit
les fpe&acles
&
la
mu.-..
t
fique ;
elle
faifoit
venir
tour
ce
qu'il
falloit
pour
cela d'Italie. Les comédies
ltaliennes
&
Allemandes lui
plaiioi~nt
i nfiniment,. paree
qu'elles
fe ter,minent
d'
ordinaire par
des
cQu'ps
de
ha
tona
.
E
ij