3)1.
$iJPPLÉMENT
.
A.VXAuffi.tot
que la campagne étoit finie;
chaque Soldat retournqir dans fon vil–
lage :
{i
la guerre continuoit , on étoit
obHgé la campagne
fuivant~
de for–
mer le Régiment tout de nouveau.
En
fin
ces
T
roupes ne peuvent erre
mieux comparées qu'a celles que
les
Bach_as menent
·a
la
guerre du fond
de
leurs Provinces ; feulement celles-ci
font
mieu~
armées
&
ont plus
de
cou–
rage.
T
out cela ne concerne
que
l'Infan- .
terie.
Quanta la Cavalerie, elle étoit
com–
pofée de la perite
N
qhteífe , qu'on nom–
:r:noit en Ruffe,
Dieti Boyarskie
,
e'eff–
a~dire
, enfans de Boyars. Elle étoit
difperfée dans toutes les Provinces ou
elle poífédoit des fiefs en propre.
A
1'
ouverture d'une campagne ,
ehaque
Cavalier fe trouvoit a
u
rendez- vous
général avec un cerrain nombre de va–
lets , felon
la
grandeur
.de
fon fief. Ces
gens-la n'avoiel_lt aucune paye ,
&
ils
étoient obligés de s'entretenir
a
leur~
frais eux
&
1eurs valets durant toute
la.
guerre. Leurs armes ordinaires étoient
un are
&
des fleches , . le fabre
&
la
~
demi·: