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M
É
M
o
I R E
s
La
mortalité
des betes
fut
extretne.a
1
737•
rnent grande pendant cette campagne:
le
manque·
de
pluies
fut
caufe que les
herbes fécherent plutot qu'a l'ordinaireo
D'ailleurs les T artares t-1e manquerent
p~s
cl'y
-mettre
le
feu ; de-la l'
Armée
:fit
fou
vent
deux marches
de
fuite
fans
trouver
fuffifamment
d'herbes
po'ur
les
chevaux
&
1
les bétes
a
cornes. L'artil–
lerie feule perdit pres de quinze mille
paires
de
boeufs ;
ce qu'
on attribuoit
en
partie
aux ma1.1vais arrangemens
du
Prince
d~
Heíle -
Homb,ourg , qui en
entrant en ca~pagne ne
voulur
pas
prendre des att'elages furnuméraires ,
quoiqu'il
y
eur
quelques certtaines
de
paires
de
ba;ufs
de
reff
e.
L'
Armée n'a-–
voit_
pas
fait
douze
march~s
que
déja
óh
s'appers:ut de quelque d
' fordre
dans
¡f
,
·
le train d' anillerie ;
car
quel
ques
paires
de
bceufs
érant
crevées, il
fallut
dimi–
nuer le nombre
attelé
devant les g.ro.t–
fe~
pieces
de
cano
ns ; en forte
que
l'
ar..
tillerie
ne
pouvant
pas
foivr'e
aífez
vite,
..caufoit
fouvent du
retardement
dans
la
marche ·,
inconvénient qui _ne
fut
réparé
qu'a
l"arrivée ·
devant
Otfcha-–
kow. Cetté ville ayant
été
prife ,
Je
Maréchal