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M
o
1 R E
s
~~~-·
Lafcy, de marcher
a
Arrabat
fur
cette
· 1
737·
langue de terre. Les Généraux de fon
Armée n'en jugerent pas plus favora–
blement que le Kan.
T
ous , excepté
Monfieur de Spiegel ,
fe
rendirent
Ufl:
matin dans
fa
tente pour lui repréfen–
ter qu'il expofoit trop les troupes,
&
qu'il couroit rifque de les faire tous pé–
rir.
Le Maréchal leur répondit , que
pans tomes les entreprifes militaires
il
,
y
avoit des périls ; que
du
reíl:e il ne
1
voyoit pas qu'il y en eut plus ici que
clans
·1es autres ; que cependant il leur
clemandoit confeil -
fur
ce qu'ils cro–
yoient qu'on put faire de mieux. Le.s
Généraux furent tous d'avis qu'il falloit
s'
en retoui ner au plutot.
_
Moníieur de Lafcy repartit ,
que
puifqu'ils avoient envie de
s'
en retour- ·
ner; il leur feroit expédier des - paífe..
ports.
A
ces mots il appella fon Secré–
taire , lúi ordonna d'écrire 'le-s paífe- -
- ports
&
de les
leur
remettre ioceffam–
ment.
II
fit
meme commander deux
cents Dragons pour les conduire
en
Ukraine , ou ils devoient attendre
fon
~etour. Ce
ne
fut
qu'au bout de trois
Jours
que
les
Généraux
purent fléchir