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U S S
I
Eo
19)
Moníieur de Lafcy,
&
obtenir le par–
don de la hardieífe qu'ils avoient eue
de lui propofer la retraite.
Le
Kan
qui
fe
flattoit de battre
I'
Ar...
mée Ruífe au débouché pres d'Arra–
bar ,
fut
tout
déconcerté lorf
qu'il ap–
prit
qu'elle
avoit
paffé le détroit,
&
qu'elle étoit en pleine marche
pour
ve..
nir
a
lui .. Comme il ne jugea pas
a
pro–
pos de
l'
attendre ,
il
fe
retira du coté
des mo:,~agnes, harcelé fans ceífe par
les Cofaques
&
les Calmoucks. Mon–
fteur de La(cy ayant eu avis de la re–
traite des ennemis , ne voulut pas con–
tinuer
fa
marche vers Arrabat ; il prit
fur la droite pour entrer auffi dans
les
montagnes ,
y
chercher le Kan
&
lui
livrer
bataiUe , s'il trouvoit la chofe
praticable.
Le
2
3
J
uillet
l'
Armée Ruífe
fe
trouva
campée
a
vingr-fix veríl:es, ou enviran
fept
lieues de
F
rance , d'une
des meil–
leures villes de la Crimée nommée
Ka–
rafs-Bafar. Le Kan
a
la tete d'un gros
Corps de T artares ,
l'
élite de fes trou.–
pes , vint les
y
attaquer. Les Tarrares
chargerent d'abord avec vigueur, mais
leur feu
fe
ralentit bientor '
&
apres
T
iv
zoiM.