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ter
~l
M. Necker
OU
a
l'administrateur des mon–
noies comme auteurs directs; ils n'y on1 d'autre
part que I'ap probation et !'apposition des signa–
tures.
Eh!
qi1i doflc ignore aujourd'hui comment
etoit dirige le gouvernement queregrettent tant
, d'imbecilles docteurs ou cle
~retendus
bons ci–
toyens. Des commis importans faisoient tan tot
un edit' tantot un arret du conseil; ils en dit–
soient deux mots an chef qui n'y entendoit pres–
q1:1e
r~en
; le chef en disoit dcmx mots
~t1
minis–
tre qui n'y entendoit gueres plus; le ministre
faisoit son rapport au conseil par-devf!.nt les
c.on.
'seillers d'etats qui n'y entendoient pas davan-
, tage; et voile\ la loi faire.
D'aut~es
fois ces com–
-mis' ne sachant quel parti prendre' ecrivoient
des lettres qui n'avoient pas le sens commun; ils
les faisoient si·gner par les ministres qui souvent
ne 'C.omioissoient de la lettre que ce qu'en avoit
"vouludire un commis. La maniere des ministres
'etoit signee par tousles drefs que le credit et non
le .talent avoit mis
a
la tere de
~uelque
partie de
l'admi.nistration ; en derniere analyse, c'etoit
un commis subalterne qui faisoit la b €sogne. ·
C'est ainsi que la partie des monnoies a cte
dirigeedans le tems qu'il n'y avoit qu'nn com–
missaire du conseil pour la legislation et le con–
tentieux. C'est en,ore ainsi qu'elle est dirigee