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(

64)

monetaire' qu'entrautres absurdites et sous l'ad·

ministration de M. Necker, de ce

directeur-ge~

neral des finances si vante' il a parn

t

le

22

aout

1779, des lettrcs-patentes qui ont ordonne la

fa.

bricat ion de

pi,~ces

de six sous, en employant

les poins:ons

a

£'.tfigie

DU FE"O Ro1,

concurrem–

ment avec

le millesime

de l'annee 1779; et ces

pieces ont ete mo11noyees; c'est-a-dire, que l'on

a commis un faux? et comprom is la tranquillite

du public qui, heuteusement, n'a pas pris garde

ace millesime. Je di5 qu'on a

commis.un

faux, et

cm

effet une monnoicetant un

bilh~t

dont l'effigie

<tl.ti

prince ,est la signature' comme ce ne peut etre

qne par un faux que l'on mettra sur un biUet la

$ignature d'une personne morte, ce ne

p~ut-etre

que par un faux, que l'on met tra sur une

monnoie

l'effigie d'un

princemo1t depuis

ci.nq

ans.

On sait que frequemment un ministre ignorort

ce qu'on lui faisoit pi::oposer au conse'il du roi;

il resteroit done

a

connoitre si l'on doit imputer

ces absurdes lettres-patentes

a

M. Necker'

O'U

a

ce\ui

(I)

qui etoit alors

a};\

tete de

l'administra~

tion des monnoies.

( 1)

M. de Les$art que

1\1.

Necker a reporte

a

la

tete

des

monnoies depuis qu'on lui

a

confie

<le noo–

ve.1u

!es

renes

de

la

finm•ce.

Cela