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monetaire' qu'entrautres absurdites et sous l'ad·
ministration de M. Necker, de ce
directeur-ge~
neral des finances si vante' il a parn
t
le
22
aout
1779, des lettrcs-patentes qui ont ordonne la
fa.
bricat ion de
pi,~ces
de six sous, en employant
les poins:ons
a
£'.tfigie
DU FE"O Ro1,
concurrem–
ment avec
le millesime
de l'annee 1779; et ces
pieces ont ete mo11noyees; c'est-a-dire, que l'on
a commis un faux? et comprom is la tranquillite
du public qui, heuteusement, n'a pas pris garde
ace millesime. Je di5 qu'on a
commis.unfaux, et
cm
effet une monnoicetant un
bilh~t
dont l'effigie
<tl.tiprince ,est la signature' comme ce ne peut etre
qne par un faux que l'on mettra sur un biUet la
$ignature d'une personne morte, ce ne
p~ut-etre
que par un faux, que l'on met tra sur une
monnoie
l'effigie d'un
princemo1t depuis
ci.nqans.
On sait que frequemment un ministre ignorort
ce qu'on lui faisoit pi::oposer au conse'il du roi;
il resteroit done
a
connoitre si l'on doit imputer
ces absurdes lettres-patentes
a
M. Necker'
O'U
a
ce\ui
(I)
qui etoit alors
a};\
tete de
l'administra~
tion des monnoies.
( 1)
M. de Les$art que
1\1.
Necker a reporte
a
la
tete
des
monnoies depuis qu'on lui
a
confie
<le noo–
ve.1u
!es
renes
de
la
finm•ce.
Cela