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noissan~es
p0t1r
trouver le remede ; l'adminis- -
tration
f~isoit
des tatormemens aussi adsurcles
les uns que les autres. Tantot on abandonnoit
le vice de l'affermage des monnoies fait en
~e
tail, pour une fermc- generale: bientot apres_les
inconven~en.s
de la ferme-generale se faisant sen':'
tir' on cas.sojt le bail' et l'on revenoit
a
l'affer–
mage en detail: mais presqu'aussi-tot on resilioit
les bau!'
p~rti culiers'
et l'on recreoit un fermier–
.general des
1
foo rn10ies; l'ignorance etoit telle que
le <lernier fer.nier-general files monnoies les avoit
avecune conventiontacite,
~aisformclle,
d'une
remis@ de toutes les amend es ou condamnations
a
restitutio n qu'il pourroi,t encourirt Colbert
lui- meme fut entache de cette ignorance ; il
cionna les m,tins
a
ces variations multipliees.
Enfin, l'on parvint
a
concevoir qu'une mon–
noie portlnt l'empreinte de la souverainete, ou
du chef de la nation, devoit 6tre frappee' par des
preposes' de confi.ance, et non par cl-es
fermi~rs
avides de gain; et, comme il
y
av0·it une ving–
taine d'atdiers monetaires
a
chacun desquels un
~irecteur
etoit prepose ' on comprit qu'il falloit
un point de ralliement,
un
dire~teur-general, ave~
lequel tous les directeurs particuliers corres–
pondissent. On se dctermi na d'autant plus
~ise..:
ment
a
ce parti, que l'oI) ne put se
dissinml.er