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( 62 )

noissan~es

p0t1r

trouver le remede ; l'adminis- -

tration

f~isoit

des tatormemens aussi adsurcles

les uns que les autres. Tantot on abandonnoit

le vice de l'affermage des monnoies fait en

~e­

tail, pour une fermc- generale: bientot apres_les

inconven~en.s

de la ferme-generale se faisant sen':'

tir' on cas.sojt le bail' et l'on revenoit

a

l'affer–

mage en detail: mais presqu'aussi-tot on resilioit

les bau!'

p~rti culiers'

et l'on recreoit un fermier–

.general des

1

foo rn10ies; l'ignorance etoit telle que

le <lernier fer.nier-general files monnoies les avoit

avecune conventiontacite,

~aisformclle,

d'une

remis@ de toutes les amend es ou condamnations

a

restitutio n qu'il pourroi,t encourirt Colbert

lui- meme fut entache de cette ignorance ; il

cionna les m,tins

a

ces variations multipliees.

Enfin, l'on parvint

a

concevoir qu'une mon–

noie portlnt l'empreinte de la souverainete, ou

du chef de la nation, devoit 6tre frappee' par des

preposes' de confi.ance, et non par cl-es

fermi~rs

avides de gain; et, comme il

y

av0·it une ving–

taine d'atdiers monetaires

a

chacun desquels un

~irecteur

etoit prepose ' on comprit qu'il falloit

un point de ralliement,

un

dire~teur-general, ave~

lequel tous les directeurs particuliers corres–

pondissent. On se dctermi na d'autant plus

~ise..:

ment

a

ce parti, que l'oI) ne put se

dissinml.er