( ,34)
eechirans
des
instmmens funebres'
repandoient'
clans
l'arr.e
une terreHr
religieu.se; tout le
monde observoit un silence profond ''·
,. Le clerge precedoit le coq>s ; le ccrcueil
c:levoit fare conduit clans un corhillard; mais
le
bataillon de la Grange-Bateliere, dont
Mi–
rabeau etoit commandant., a voul.u se
char~
ger
de ce poids glorieux :. le corps, entoure
de gardes nationaux' les armes basses' etoit
pone
alternativement par 16 citoyens soldats.
Le drapeai1 du
mem~
bataillon flottoit sur le
cercueil. Une couror>ne civique remplas:oit
lcs
attributs
feoda•rn
qu'on
portoit
autrefois
(lans les ceremonies fonebres de quelques. in- .
clividus.
Api eS
le
deuil veno1t
l'as.s~c:blee
na·
tionale ' escortee par le
bataillon
cles vete–
rans , et par
~elui
des enfans. Les eledeurs,
l es
deputes
c!es
4.8
sections , le departement,
la munici'pafoe ,
Jes
juges d es
tr~bunaux
de
Paris,
les
officiers municipau.·
de divers
lieux
circonvoisins,
la
societe des amis de la cons–
titution, les
ministres
du roi,
la.
societe
~e
1789 , t0utes les soci6r€s
fratern.dls et tons
les
cluhs
pau-iotiqucs
de Pans ,
Slil.!voient l'as–
semblee nationale.
La
marche
cro:t
formee
pa,r
un detachem ent
comi<lera
b
le
cl
'infaaterie
et de
cava\erie. .Ce cortege ,
qui
rcmplissoit
un
es–
pace de
plus
d'une lieu e ,
marchoit clans
le
-plus grand
or.dre,
au
milieu
cl
'une
doul>l€ haie