{ 513)
et
club~
patriotiques se sont enwresses de jeter.
des fleurs sur la tombe de Mirabeau, la so–
ciete des am!s de
la
constitution a arrete di–
manche '
1
°.
d'assister en corps
a
ses obse–
ques.;
2°.
'de"porter le deuirhuitjours;
3().
de
le reprendre periodiquement chaque annee le
1
avril ;
4°.
de faire executer en marbre le
buste de cet hcmme €elebre , au bas duquel
on lira ces paroles memorables
qu'il
pronon<;-a
le jour de la sean:::e royale :
alle{ dire
a
ceux
~ui
vous cnvoient que nos sommes
ici par la
volome du pcuple,
et
que nous n'en sonirons
quc par La
puissancc des bayonneaes
~.
«
La pompe funebre
de
Mirabeau
a
eu
liett
lundi
4·
Jamais ceremcnie ne
.fut
p!us majc:s–
tueuse.
A 5
heures le cortcge a commence
a
se
former :
un.detachement de
la
cavalerie
nationale parisienne onvroit
l~
marche ; apres
la cavalerie venoit une deputatioi:. des sapeurs
et canonniers des
60
bataillons ; sur les cotes
on voyoit marcher une deputation des inva–
lides , composee des soldats !es p1us e:,tropies.
U
ne deputation des
60
bataillocs de la g2rde
nationale parisienne m;irchoit sur seize
de
hauteur, precedee de I'etat-major,
a
la tete
duquel etoit
M.
Lafayette :
le!I
cent-suisses
et
les
gardes
de la
prevote de
l'hot
I
prece–
doient la
musiqu~
de la garde nat!cnale; un
roule1nent lugubre de tambours, et les sons